• Municipales à Trappes : Ali Rabeh, un nouveau maire et déjà des frictions

    Municipales à Trappes : un nouveau maire et déjà des frictions

    Ali Rabeh est devenu le premier magistrat de Trappes et a assuré travailler pour l’union de la ville. Mais la campagne difficile a laissé des traces qui se sont déjà fait jour.

    Sans surprise ni suspense, Ali Rabeh est devenu le maire de Trappes ce vendredi soir à 19 h 45. Mais le public, venu nombreux, en a eu pour son argent. Les stigmates d'une fin de campagne douloureuse ont rejailli juste après l'élection du premier magistrat.

    La séance avait démarré presque comme d'habitude : Guy Malandain officiait comme maître de cérémonie malgré sa cuisante défaite, privilège de l'âge. L'ancien député-maire a joué de son sourire et de sa bonhomie habituelle pour donner à ses derniers instants dans ce fauteuil le petit goût doux-amer de la nostalgie.

    Il ne s'est pas épanché pour autant, expédiant ses adieux en quelques mots, énonçant que ces 19 années passées à la tête de la ville faisaient remonter à sa mémoire « des regrets et des amitiés » et qu'il partait avec le sentiment d'avoir œuvré « pour faire évoluer la commune au plan social, éducatif et urbain ».

    Guy Malandain quitte la salle du conseil

    Lui et les trois autres élus de son équipe ont disparu juste après le vote à bulletins secrets qui a consacré Ali Rabeh. Il n'a donc pas entendu l'hommage que lui a rendu son successeur et les applaudissements qui ont suivi : « Nous avons eu des désaccords et des oppositions mais j'ai pour Guy Malandain beaucoup de respect et d'estime a assuré son ancien adjoint à la Jeunesse et aux Sports. En tant que député, il a porté de grandes lois, en tant que maire, il a beaucoup travaillé et je le sais viscéralement attaché à notre ville. »

    Ali Rabeh n'a toutefois pas pu s'empêcher de faire référence à une campagne difficile et même à une dernière semaine « irrespirable » durant laquelle il assure n'avoir « pas voulu réagir aux provocations ». Avant de proposer de « passer à autre chose ».

    Un recours pour invalider l'élection déposé par l'opposition

    C'était compter sans Othman Nasrou, challenger malheureux de ce deuxième tour et qui a pris la parole pour justifier le recours qu'il a déposé contre l'élection du 28 juin : « Des gens ont mélangé politique et religion, un tract m'a qualifié d'islamophobe. Je suis révolté, ces méthodes sont indignes et n'ont pas leur place dans un combat politique. J'ai porté plainte et j'espère que nous pourrons confondre les gens à l'origine de cette attaque. Dans l'attente du règlement de ce dossier, sur lequel je ne reviendrai plus, nous serons une opposition ferme sur ses valeurs et ses idées mais constructive. Nous avons, nous aussi, envie de sérénité pour travailler à la réussite de la ville. »

    « Moi-même, j'ai été calomnié dans cette campagne et nous n'avons pas répondu, a rétorqué Ali Rabeh. Certains candidats ont voulu porter le débat sur le terrain des communautés religieuses et je n'en fais pas partie. Je mets quiconque au défi dans cette ville d'affirmer que mon équipe aurait fait des promesses à n'importe quelle communauté religieuse que ce soit. »

    Dans le public, l'assistance a commenté à voix basse : « Et voilà ! Le consensus n'a pas duré bien longtemps. L'élection est encore trop proche pour que les cicatrices se referment. »

    En voyant Guy Malandain quitter la salle, accompagné de sa fidèle adjointe Jeanine Mary, on a bien réalisé que, pour le nouveau conseil municipal, un trait était tiré sur le passé … Mais pas TOUT le passé.

    Le Parisien

    Ali Rabeh est un fraco marocain !


  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Juillet 2020 à 11:21

    et    déjà   c'  est  le merdier    entre  arabes !

    2
    Françoise
    Samedi 4 Juillet 2020 à 17:42

    Que dire que penser ?il en est ainsi c'est tout ! Laissons le faire ses preuves !

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