• Pourquoi la vente controversée d’Alstom à General Electric fait à nouveau parler d’elle

    En 2014, la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l’américain General Electric. Cinq ans plus tard, cette cession continue de faire couler beaucoup d’encre. Le parquet national financier, notamment, a récemment indiqué s’être saisi de l’affaire après qu’un député a émis des soupçons quant à un potentiel «pacte de corruption» impliquant Emmanuel Macron.

     

    Une enquête préliminaire ouverte, plusieurs plaintes déposées et un thriller politico-industriel qui revient sur le devant de la scène. Hasard du calendrier ou concertation entre les différents acteurs, le dossier ô combien épineux du rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric en 2014 fait de nouveau polémique depuis quelques jours. Cette transaction, de près de 13 milliards d’euros, était - et est toujours - qualifiée par ses opposants de «scandale d’État», celle-ci revenant, entre autres, à confier à un groupe étranger la maintenance des turbines des 58 réacteurs nucléaires français.

    La semaine dernière, le Parquet national financier (PNF) a confirmé avoir pris le relais du parquet de Paris, saisi en janvier 2019 par le député LR Olivier Marleix pour enquêter sur les circonstances de la vente. Dans le cadre de la commission d’enquête sur «les décisions de l’État en matière de politique industrielle», qui englobe la cession d’Alstom, créée en 2017, l’élu d’Eure-et-Loir avait mené une série d’auditions pour comprendre le contexte et les conditions de la cession d’Alstom Énergie à General Electric. Il en est venu à soupçonner un «pacte de corruption» qui aurait pu bénéficier à Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie au moment de la signature de la vente, dans le cadre de sa campagne pour la présidence de la République.

    L’enquête du PNF intervient dans un contexte particulièrement sensible, puisque l’intersyndicale de GE a mis en demeure jeudi 18 juillet le gouvernement de faire respecter par le groupe américain son engagement de préserver l’emploi. Or General Electric a amorcé un vaste plan social devant conduire à la suppression de 1050 postes, bien loin des 1000 emplois qu’il avait promis, en novembre 2014, de créer d’ici fin 2018. En outre, dès le lendemain, des employés de General Electric à Belfort ont lancé une procédure de signalement de «danger grave et imminent» pour les salariés du groupe, pointant le décès de trois d’entre eux en trois semaines, a appris l’AFP de source syndicale.

    Parallèlement, lors d’un dîner à Belfort avec l’intersyndicale fin juin, Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie de François Hollande, a appelé gouvernement à «annuler» la vente qu’il qualifie «d’erreur majeure». Une recommandation qu’il a réitérée jeudi 11 juillet au palais du Luxembourg lors d’une audition par des sénateurs, tout en accusant Patrick Kron, ancien PDG du groupe Alstom, d’avoir «trahi son pays». De son côté, l’ONG française Anticor a déposé lundi 22 juillet une plainte pour «corruption» et «détournement de fonds publics» auprès du pôle financier du tribunal de Paris.

    Ces derniers rebondissements, qui portent sur des aspects très différents les uns des autres, viennent rappeler la profonde complexité de l’affaire Alstom-General Electric. Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre les crispations encore vives autour de ce dossier.

    La vente controversée d’un fleuron de l’industrie française, sous le ministère de Macron

    En avril 2014, l’annonce par Bloomberg de discussions entre General Electric et Alstom pour le rachat du pôle Energie de ce dernier fait grand bruit. D’une part, le fleuron industriel français dément immédiatement être au courant d’une possible offre publique d’achat, alors que l’agence de presse économique affirme que des négociations ont bien été entamées, d’autre part, l’exécutif assure ne pas avoir été mis au courant de ce projet d’acquisition d’une partie d’une entreprise que l’État avait sauvée de la faillite dix ans plus tôt, via la montée au capital de Martin Bouygues à la demande de Nicolas Sarkozy.

    Pourtant, quelques mois plus tôt, en janvier 2014, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg «apprend aux détours d’un couloir la possibilité d’un accord passé, entre Alstom et l’américain, par la présidente de GE France. Il convoque alors Patrick Kron, qui l’assure que le groupe n’a aucunement l’intention de vendre le pôle énergie et nie en bloc l’information. En avril, la possibilité d’une vente est annoncée, et Montebourg se retrouve désemparé», raconte Olivier Marleix au Figaro. Le défenseur du Made in France tente alors de trouver une alliance européenne avec Siemens et dégaine surtout un décret visant à bloquer la vente. Ledit décret repose sur l’article L151-3 du code monétaire et financier indiquant que des entreprises jugées utiles aux intérêts nationaux ne peuvent être vendues sans une autorisation administrative du ministre de l’Économie. Mais ses efforts sont contrecarrés par son départ du gouvernement en août. Trois mois plus tard, le 4 novembre 2014, Emmanuel Macron, devenu ministre de l’Économie, donne son accord à la vente et la présente comme une «alliance industrielle». Le 19 décembre 2014, l’Assemblée générale d’Alstom valide le rachat de la branche Énergie par GE.

    Dès cette époque les opposants à la vente soupçonnent que si Arnaud Montebourg se trouvait dans l’ignorance des préparatifs, c’est parce que Patrick Kron s’était assuré des préparatifs de la vente directement au plus haut niveau de l’État ou auprès d’autres ministres. «Par élimination, nous avons conclu qu’Emmanuel Macron, à l’époque secrétaire général adjoint de l’Élysée, avait commandé en 2012 une étude à l’Agence des participations de l’État sur les conséquences d’une éventuelle vente, dans le dos de ministère de l’Économie. Il connaissait la possibilité de la vente, et n’a pas pris la peine d’élaborer un scénario qui aurait permis de sauver Alstom», affirme le député. En avril 2015, Emmanuel Macron, convoqué par la Commission des affaires économique dans le cadre de l’enquête, dément avoir eu connaissance au préalable du projet de cession.

    Dans sa lettre de janvier au procureur, qui a conduit à l’ouverture de l’enquête confiée désormais au PNF, Olivier Marleix émet l’hypothèse d’un possible «pacte de corruption» au bénéfice d’Emmanuel Macron. «Si j’en crois la presse et d’autres interlocuteurs, des personnes qui avaient à l’époque intérêt à la vente, tels que les intermédiaires financiers, et qui ont été rémunérés en termes de success fees («rémunération au succès») grâce au deal, figuraient parmi les donateurs et organisateurs de levées de fonds pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron», affirme-t-il au Figaro. Avec l’enquête du PNF, le député espère «une évaluation sérieuse du financement de la campagne de Macron».

    La guerre économique, sur fond de corruption

    Mais les ramifications de l’affaire ne s’arrêtent pas là. Fin 2013, soit quelques mois avant la vente d’Alstom Power, l’entreprise reconnaît auprès de la justice américaine des faits de corruption commis par des officiels en Arabie saoudite, Indonésie, Egypte, ou encore à Tawaïn, entre 2000 et 2011. Des enveloppes de cash servaient à s’assurer que le groupe remporte des contrats importants à l’international. À l’issue de ce procès, Alstom doit payer une amende de 772 millions de dollars. Et alors qu’il était prévu, dans les modalités de la vente avec GE, que l’américain s’en acquitte, c’est finalement le français qui, à l’arrivée, paiera l’addition. Autre conséquence des aveux de corruption, plusieurs dirigeants d’Alstom se font arrêter aux États-Unis, et certains se retrouvent même incarcérés.

    Plusieurs ex-cadres d’Alstom soupçonnent les États-Unis d’avoir ouvert, dès 2010, une enquête pour corruption à l’encontre de l’industriel français dans le seul but de s’en emparer. L’ex-PDG Patrick Kron, qui défendait en avril 2014 la proposition de GE, a toujours démenti cette version des faits: la vente d’Alstom Power n’a en rien été précipitée par les poursuites judiciaires américaines, ni par la menace d’une quelconque inculpation. Dans les colonnes du Figaro en juin dernier, Patrick Kron affirme que la vente «fut une bonne décision pour Alstom et pour la France», et justifie la cession par un nécessaire sauvetage économique dans «l’intérêt social de l’entreprise». Après la vente d’Alstom Power, l’ancien PDG part de l’entreprise fin 2015 avec un bonus de 4 millions d’euros en plus de sa retraite chapeau de 10 millions d’euros, ce qui n’a pas manqué de lui attirer des critiques de tous bords.

    Parmi les documents révélés par Edward Snowden en 2015 dans les cadre des WikiLeaks, certains prouvent que l’espionnage économique des entreprises françaises par les agences de renseignement américaines est chose commune. La justice américaine compte même sur la NSA pour réunir des informations sur des contrats aux montants faramineux. En janvier 2019, dans son livre Le piège américain, un ancien dirigeant d’Alstom incarcéré deux ans outre-Atlantique affirme même que GE avait fait pression sur l’équipe dirigeante pour l’obliger à vendre l’entreprise. Ancien président de la filiale chaudières d’Alstom, Frédéric Pierucci avait été arrêté en 2013 aux États-Unis pour une affaire de corruption en Indonésie. Selon lui, les poursuites américaines visaient bien à décomposer Alstom et à faire chanter ses dirigeants, dont Patrick Kron, directement menacé à titre personnel. Ce dernier ne s’est pas rendu aux États-Unis, échappant ainsi à une éventuelle incarcération.

    À l’instar de la lettre du député Marleix au procureur, le premier volet de la plainte d’Anticor déposée lundi vise à ce que la justice française enquête également sur les faits de corruption reconnus par Alstom auprès de la justice américaine, ainsi que sur les responsabilités éventuelles des dirigeants.

    Le Figaro


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  • Emmanuel Macron répond à Nicolas Hulot sur le Ceta : "Il fallait le dire quand on était en responsabilité"

    Emmanuel Macron répond à son ancien ministre. Le président de la République a estimé, lundi 22 juillet, qu'une ratification du Ceta, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, irait "dans le bon sens", tout en réaffirmant la nécessité de s'assurer qu'il soit "bien mis en œuvre".

    >>TRIBUNE. "Ayez le courage de dire non" : Nicolas Hulot exhorte les députés à ne pas ratifier le Ceta

    Le chef de l'Etat a indiqué avoir "lu la tribune" de Nicolas Hulot, publiée sur franceinfo, appelant les parlementaires à avoir "le courage de dire non" lors du vote à l'Assemblée nationale mardi. "Je crois que le véritable idéalisme consiste toujours à regarder le réel", a affirmé Emmanuel Macron devant la presse, en réponse au texte de l'ex-ministre de la Transition écologique.

    "Quand on s'est battu pour améliorer un texte..."

    "J'ai aussi un sens des responsabilités. Quand on s'est battu pour améliorer un texte (...), on ne peut pas dire quelques mois plus tard le contraire. Ou alors il fallait le dire quand on était en responsabilité", a lancé le président de la République. Le chef de l'Etat a par ailleurs expliqué que, lorsqu'il avait été élu président en mai 2017, le texte du Ceta "était signé, largement négocié (...) et n'avait plus qu'à être ratifié".

    Nicolas Hulot, qui a démissionné du gouvernement en septembre 2018, critique vivement les accords de libre-échange, comme celui fraîchement conclu avec le Mercosur, en les présentant comme "antinomiques" avec la lutte contre le réchauffement climatique.

    franceinfo


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  • Rugy, retraites, violences policières : Macron interpellé en marge du Tour de France

    Le président de la République s'est offert un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre, où les passants l'ont interpellé sur l'actualité.

    Affaire Rugy, violences policières et disparition de Steve à Nantes, ou encore réforme des retraites... Interpellé samedi par des habitants de Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, Emmanuel Macron a prôné "respect", retour au "calme" et dialogue constant.

    Avant de suivre dans l'après-midi une étape du Tour de France entre Tarbes et Tourmalet, le président a déambulé près d'une heure et demie dans la matinée dans les rues de Bagnères-de-Bigorre, serrant les mains et se prêtant à des photos, dans une atmosphère plutôt détendue.

    Il a également été interrogé sur plusieurs sujets d'actualité. À propos de l'ex-ministre François de Rugy, dédouané par une enquête de l'Assemblée qui assure que ses dîners fastueux étaient bien "professionnels", Emmanuel Macron a déclaré que "la clarté sera faite dans les prochains jours".

    Rappelant "le respect que nous lui port[ons] et que nous lui dev[ons]", il a souligné qu'"il faut qu'il puisse se défendre comme tout citoyen".

    Défense de la réforme des retraites

    Sur la disparition à Nantes de Steve Maia Caniço, 24 ans, lors de la Fête de la musique sur fond d'intervention controversée des forces de l'ordre, Emmanuel Macron s'est dit "très préoccupé par cette situation". "Il faut que l'enquête soit conduite jusqu'à son terme" mais "il ne faut pas oublier le contexte de violences dans lequel notre pays a vécu" et "le calme doit revenir dans le pays", a-t-il déclaré.

    "Il faut améliorer la situation sociale des gens", lui a lancé un jeune homme, comme en écho au mouvement des gilets jaunes. "On n'est pas écoutés", a affirmé un autre.

    "Regardez la réforme qu'on lance sur les retraites", avec "beaucoup plus de justice", a enchaîné le chef de l'Etat, deux jours après la présentation des préconisations du haut-commissaire Jean-Paul Delevoye.

    C'est "un premier travail", "il faut déplier ce qui a été proposé, concerter [...] et pouvoir porter des décisions qui viendront à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine", a encore déclaré le président.

    L'Express

    Il y a encore des français qui sont contents de serrer la main à manu et de prendre des photos avec ! Ils doivent faire partie du sommum des cons !


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  • Voitures de l’Elysée : toujours plus nombreuses, les frais de déplacements en forte hausse

    Dans son rapport annuel sur les comptes et la gestion des services de la présidence de la République, paru jeudi 17 juillet, la Cour des comptes pointe la forte hausse du parc de voitures et des frais de déplacements de l’Elysée.

    Les dépenses de la présidence de la République épinglés par la Cour des comptes. Dans leur rapport annuel sur les comptes et la gestion de l’Elysée, les sages de la rue Cambon relèvent qu’en 2018, la présidence de la République a enrichi son parc automobile de 10 nouveaux véhicules. L'Elysée possède ainsi 82 véhicules (dont 7 scooters et un quad) contre 72 en 2017. En comptant ceux prêtés par les constructeurs ainsi que ceux mis à disposition du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) par le ministère de l’Intérieur, au nombre de 60, la Cour des comptes a recensé un total de 175 véhicules rattachés au Palais présidentiel, en 2018. Soit 18 de plus que lors de la première année du mandat d’Emmanuel Macron.

    Dérapage sur les frais de déplacement

    Plus étonnant encore, l’Elysée ne parvient pas à contenir les frais de déplacements engagés par Emmanuel Macron et ses collaborateurs. En 2018, leur montant a augmenté de 13% par rapport à l’exercice budgétaire précédent. Malgré un nombre de déplacements officiels plus faibles (135 contre 198 en 2017), les frais de déplacement du Palais ont ainsi atteint 20 millions d’euros en 2018. Ce qui représente près de 2,5 millions de dépenses supplémentaires sur un an.

    “L’écart entre 2017 et 2018 s’explique par un reliquat important de frais liés à des déplacements effectués en 2017 et 2018”, nuance tout de même la Cour des comptes. Effets de reports pris en compte, l’instance dirigée par Didier Migaud estime le coût des déplacements réellement imputables à l'exercice 2018 à 17,75 millions d’euros, contre 16,59 millions pour 2017. Ce qui limiterait le dérapage budgétaire à 7%, soit un peu plus d'un million d'euros de dépenses en plus sur un an. Pas négligeable tout de même, d'autant que le montant n’intègre pas une part minoritaire des frais liés aux trajets routiers présidentiels en France, ni les dépenses de rémunération des personnels mobilisés par la préparation et le suivi du déplacement. Autant dire que l’addition réelle est sans doute encore un peu plus salée que l'estimation de la Cour.

    Capital

    Inadmissible !


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  • Dans le rapport de la Cour des comptes publié jeudi, il apparaît que les vacances du couple Macron ont coûté un peu plus de 100.000 euros.

    La présidence de la République a dépensé 5,6 millions de plus que prévu l’an dernier, ressort-il du rapport de la Cour des comptes sur «les comptes et la gestion de la présidence de la République», publié ce jeudi. Son budget de fonctionnement s’est en effet élevé à 108,88 millions d’euros au lieu des 103 millions d’euros anticipés. Ce petit trou financier a été comblé par une ponction dans la réserve de l’Élysée. «L’augmentation des charges s’explique principalement par celle des charges de personnel et de fonctionnement courant, en raison d’un accroissement de l’activité de la présidence», expliquent les magistrats des finances publiques.

    En ces temps de transparence, le couple élyséen a remboursé 5403 euros de frais de déplacements effectués à titre privé dans des avions de la flotte de la République. Leurs quelques vacances, à La Mongie, à Honfleur ou à Brégançon, ont toutefois coûté un peu plus de 100.000 euros à la collectivité, au titre de la prise en charge des frais de déplacement, d’hébergement et de restauration des agents de sécurité.

    Quant aux dépenses liées à l’activité de Brigitte Macron, elles se sont élevées à 279.144 euros en ce qui concerne la rémunération du personnel mis à sa disposition (une secrétaire à temps plein et une autre à mi-temps, un directeur et un chef de cabinet). Les trois déplacements qu’elle a effectués seule et qui sont retracés dans la comptabilité élyséenne n’ont coûté que 848,43 euros. La femme du président ne prend que la voiture ou le train. Les dépenses les plus élevées relatives à sa présence à l’Élysée sont liées - selon toutes probabilités, car la Cour ne les chiffre pas - à la mise à disposition de sept agents du service de la correspondance présidentielle (sur 71) pour traiter les 19.500 courriers de Français qu’elle a reçus l’année dernière.

    Enfin, la vente de produits dérivés n’a pas fait recette. Elle n’a rapporté que 27.833 euros à l’Élysée en 2018.

    Le Figaro


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    Tour de France : Emmanuel Macron à Pau, à Tarbes et au Tourmalet

    L'Elysée confirme ce jeudi matin que le Président de la République arrivera à Pau ce vendredi soir pour présider une cérémonie hommage au maillot jaune. Le lendemain il va suivre l'étape Tarbes/Tourmalet.

    On en sait un peu plus sur le programme d'Emmanuel Macron pour sa venue sur le Tour de France à Pau. Le président participera à la cérémonie spéciale vendredi, à l'issue du contre la montre pour célébrer les 100 ans du maillot jaune. Il assistera à 19 heures près du stade Tissié à l'inauguration des nouveaux totems sur le site du tour des géants en face de la Gare. Une trentaine d'anciens porteurs du maillot jaune seront présents, dont Bernard Hinault et Miguel Indurain. Claude Christophe sera là aussi pour honorer la mémoire de son illustre grand père :  Eugène Christophe, le tout premier porteur du maillot jaune. 

     

    Le Président de la République suivra l'étape du lendemain, la quatorzième entre Tarbes et le col du Tourmalet. Il sera en tête de course et remettra le trophée au vainqueur. Le Tour de France à suivre sur France Bleu Béarn, la radio officielle du tour de France.

    France bleu

    Il cherche à se rapprocher du peuple, j'espère qu'il sera sifflé !


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  • macron pas mieux que de rugy ! Tous les politiques profitent un max du pognon, des pauvres, des sans dents, des fainéants, des riens ! De plus, macron a fait disparaître les 3 millions d'euros gagnés chez Rothschild sans avoir aucun ennui !


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  • Macron dénonce à Genève les dérives d’un « capitalisme fou »

    Le chef de l’État s’exprimait lors du 100e anniversaire de l’Organisation internationale du Travail.

    Emmanuel Macron a dénoncé mardi 11 juin devant l’Organisation internationale du Travail, à Genève, les dérives d’un « capitalisme devenu fou » au sein d’organisations comme le FMI ou l’OMC qui privilégient les ajustements économiques aux droits sociaux.

    En allusion au mouvement des « gilets jaunes » en France, le chef de l’État français a par ailleurs reconnu de nouveau avoir fait une « erreur fondamentale », non de fond, mais de méthode.

    « Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu’il y avait des sachants et des subissants. C’était une erreur fondamentale », a-t-il admis.

    Plus globalement, il a réclamé le retour à une « économie sociale de marché où chacun trouve sa part », au lieu d’une « captation des richesses par quelques-uns ». Sinon « on nourrit les extrêmes », a-t-il dit, comme l’an dernier au Forum de Davos.

    « Quelque chose ne fonctionne plus »

    Emmanuel Macron a lancé :

    « Quelque chose ne fonctionne plus dans ce capitalisme qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet d’ajustement économique et de la dette prévaut sur les droits sociaux. »

    « Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès », il peut être « attiré par l’autoritarisme, qui dit : la démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou. Nous allons faire des murs, des frontières, sortir de ce multilatéralisme, il est mou. »

    « On ne peut pas défendre ce que je dis à l’OIT et dire ensuite au FMI ou autour de la table du Conseil européen : vous allez vous ajuster face à la crise financière et réduire vos droits sociaux. Ça doit être terminé », a-t-il insisté, plaidant la cohérence.

    « Ou dire à l’OMC : c’est formidable le commerce, il faut négocier des accords avec tout le monde, quelle que soit leur sensibilité sociale et environnementale. Et vive le dumping, ça ira mieux, ça enrichit tout le monde », a-t-il ajouté, se défendant de tenir un discours « crypo-marxiste » à l’OIT et libéral en France.

    « Ordre public social »

    Le chef de l’État a souhaité que le G7, organisé fin août à Biarritz, appelle tous les pays à se doter d’ici à 2030 d’un système de protection sociale pour tous. Il a aussi appelé à un « ordre public social » incluant un salaire minimum, comme la France le défend au niveau européen, et la création au G7 d’un « fonds à impact social et environnemental ». Il a averti :

    « La crise que nous vivons peut conduire à la guerre et à la désagrégation des démocraties. Tous ceux qui croient sagement assis, confortablement repus, que ce sont des craintes qu’on agite se trompent, ce sont les mêmes qui se sont réveillés avec des gens qui semblaient inéligibles, ou sortis de l’Europe, alors qu’ils pensaient que ça n’adviendrait jamais. »

    Dans un communiqué mardi soir, la présidente du RN Marine Le Pen a dénoncé la « duplicité » d’Emmanuel Macron, « prédicateur fasciné et exalté » du « capitalisme fou » qu’il dénonce. « En tentant de faire oublier à Genève ce qu’il a encouragé, organisé et amplifié en France, et qui a déclenché l’un des plus grands mouvements de contestation populaire, Emmanuel Macron use d’un cynisme et d’une hypocrisie des plus condamnables », a-t-elle protesté.

    L'OBS

    Quel menteur, quel hypocrite ce psychopathe narcissique  !


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  • Déplacement d'Emmanuel Macron en Serbie : "La France est dans une course-poursuite pour ne pas laisser la main aux Chinois"

    Le géopoliticien Alexis Troude, spécialiste des Balkans, s'est exprimé lundi sur franceinfo à l'occasion du déplacement du président de la République en Serbie.

    "La France a tout intérêt à investir en Serbie", estime Alexis Troude, un géopoliticien spécialiste des Balkans, lundi 15 juillet sur franceinfo, alors que le président de la République, Emmanuel Macron se rend en Serbie pour "renouer des relations distendues" entre les deux pays.

    franceinfo : Les relations entre la France et la Serbie sont-elles compliquées aujourd'hui ?

    Alexis Troude : Oui. On se souvient des commémorations du 11 novembre, où le président Macron avait invité 72 chefs d'État. Le président de la Serbie avait été placé au troisième rang, alors que le président de l'État autoproclamé du Kosovo était à côté de lui. En Serbie, cela avait été très mal vu par le peuple, qui est pourtant très francophile. Ce peuple se souvient des liens noués à l'époque de François Mitterrand. Et donc la population serbe attendait beaucoup de cette histoire très forte entre la France et la Serbie.

    Ça veut dire quoi "renouer des liens distendus" ? Par quoi ça peut passer, hormis cette visite ?

    Ça peut passer déjà par des liens culturels, qui ont toujours été très forts au XXe siècle. Ce soir, le président Macron va honorer un monument qui est unique au monde, un monument au cœur de Belgrade, sur lequel il y a la déclaration d'amour d'un peuple envers un autre : "Nous, Serbes, nous aimons la France comme elle nous a aimés", c'est-à-dire pendant la Première Guerre mondiale. La Serbie est un pays très francophile. Ce bâtiment a été abîmé quelques heures en décembre dernier et une journée au moment des débordements de 1999. Et tout de suite, les associations des anciens combattants ont dit que les relations franco-serbes étaient beaucoup trop fortes et beaucoup plus durables que ces péripéties. Cette amitié se voit tous les jours, dans la vie quotidienne, dans les lieux culturels, dans les pièces de théâtre en français à Belgrade. Il y a une véritable francophilie sur laquelle les autorités françaises peuvent surfer.

    Emmanuel Macron va débarquer à Belgrade avec plusieurs représentants de grandes sociétés françaises. La France est dans une course-poursuite (...) pour ne pas laisser la main aux Chinois, en Serbie

    Alexis Troude

    à Franceinfo

    Pourtant, on n'a pas l'impression que la France soit favorable à l'intégration de la Serbie dans l'Union européenne.

    La Serbie officielle porte beaucoup d'espoir dans son intégration dans l'Union européenne, qui est à chaque fois reportée. Désormais, la date fixée est à 2028, pas avant. Le pays mène des négociations très fortes, pas à pas, sur des chapitres très techniques. Mais aucun dirigeant serbe ne pourra accepter à la fin des négociations la perte de sa province méridionale du Kosovo qui est prévue dans les négociations. Il y a donc un exercice d'équilibriste de la part de la Serbie, qui veut à la fois rentrer dans l'Union européenne mais également garder sa province méridionale.

    Qu'est-ce qui bloque côté européen ?

    Pour moi, les Européens ont une analyse dépassée, qui date des années 90, très droit-de-l'hommiste, qui est de vouloir absolument dire qu'il faut protéger les minorités albanaises du Kosovo. Or, ce que l'Union européenne ne voit pas, c'est qu'à force de reculer l'échéance, la Russie, la Chine, la Turquie ont fait un come-back saisissant et sont très présents à Belgrade. Si l'Union européenne, et notamment l'un de ses plus grands représentants, la France, ne met pas les bouchées doubles, la Serbie pourrait vraiment être happée par l'Est. Lorsque je disais cela il y a encore quelques années, tout le monde me riait au nez. Aujourd'hui, les autoroutes, les principales voies d'accès pour la mer Méditerranée en Serbie sont le fait des Chinois. Du point de vue de l'investissement, l'Europe est encore très bien placée. Et donc la France a très bien compris que si elle ne met pas les bouchées doubles, elle perdra la main. La Serbie est encore un petit pays de huit millions d'habitants qui n'a pas encore retrouvé son niveau économique d'avant les guerres, en 1989. Les Français ont alors tout intérêt à investir encore plus dans ce pays dans lequel ils sont déjà présents.

    franceinfo


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  • 14-Juillet : voici le programme du défilé sur les Champs-Elysées dimanche

    Plus de 4.000 militaires défilent dimanche sur les Champs-Elysées. Des célébrations placées sous le signe de la coopération militaire européenne. Voici le programme.

    Emmanuel Macron assiste dimanche au traditionnel défilé du 14-Juillet sur les Champs-Elysées à Paris. Le chef de l'Etat a placé ces célébrations militaires sous le signe de l'Europe et de la défense commune qu'il appelle de ses voeux depuis le début de son mandat. Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement étrangers, dont Angela Merkel ou Theresa May, seront présents à ses côtés. Au total, quelque 4.300 militaires venant d'une dizaine de pays défileront sur la célèbre avenue parisienne. Voici le programme.

    La défense européenne au coeur du défilé

    Emmanuel Macron a placé l'Europe au coeur des célébrations du 14-Juillet. "Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe n'a été aussi nécessaire. La construction d'une Europe de la défense, en lien avec l'Alliance atlantique dont nous fêtons les 70 ans, est pour la France une priorité" et "constitue le fil rouge de ce défilé", souligne le chef de l'Etat dans le dossier de presse transmis aux médias.

    Les neuf pays participant aux côtés de la France à l'Initiative européenne d'intervention (IEI) née il y a un an sous l'impulsion d'Emmanuel Macron dans le but de développer une "culture stratégique partagée" seront représentés au sein du défilé : Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Estonie, Espagne, Portugal et Finlande. Le défilé à pied s'ouvrira sur leurs emblèmes.

    Le défilé aérien intégrera notamment un avion de transport A400M allemand et un C130 espagnol. Parmi les hélicoptères qui clôtureront le défilé figureront deux Chinook britanniques. Le Royaume-Uni, qui met actuellement à disposition de l'armée française trois de ces précieux hélicoptères de transport lourds au Sahel, vient de prolonger son engagement jusqu'en juin 2020, à la grande satisfaction de Paris qui manque cruellement de ce type d'équipement.

    Plusieurs dirigeants internationaux conviés

    Logiquement, plusieurs dirigeants européens seront conviés, notamment la chancelière allemande Angela Merkel et la Première ministre britannique Theresa May.

    Le président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, le Premier ministre belge Charles Michel, ou encore le président sortant de la Commission européenne Jean-Claude Juncker seront aussi présents.

    Plus de 4.000 militaires mobilisés

    Emmanuel Macron arrivera peu après 10h avenue de Friedland où il sera accueilli par le chef d'état-major des armées François Lecointre et le Gouverneur militaire de Paris Bruno Le Ray. Puis il se rendra place de la Concorde où il rejoindra le Premier ministre Edouard Philippe, la ministre des Armées Florence Parly, la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des armées Geneviève Darrieussecq et le chef d’état-major particulier du président de la République, l’amiral Bernard Rogel.

    Au total, quelque 4.300 militaires, 196 véhicules, 237 chevaux, 69 avions et 39 hélicoptères seront mobilisés sur les Champs-Elysées. Certains matériels neufs prévus dans la Loi de programmation militaire 2019-2025 paraderont, à l'image du véhicule blindé Griffon, dont l'armée de Terre vient de recevoir plusieurs exemplaires, ou encore du ravitailleur en vol Phénix, appelé à remplacer des C135 parfois quinquagénaires.

    Le défilé s'achèvera cette année sur un tableau composé de blessés des armées, accompagnés par une vingtaine d'adolescents passés par le service national universel (SNU), promesse de campagne d'Emmanuel Macron dont la phase d'expérimentation vient de s'achever.

    Le JDD.fr

    Le 14 juillet, c'est la fête nationale de la France, pas de l'Europe !


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  • "La République n’a pas su vous protéger" : Emmanuel Macron s'engage à mettre en place de nouvelles mesures pour lutter contre les féminicides

    "La République n’a pas su vous protéger" : Emmanuel Macron s'engage à mettre en place de nouvelles mesures pour lutter contre les féminicides

     

    Mesdames, la République n'a pas su vous protéger." Emmanuel Macron a adressé, dimanche 7 juillet sur Facebook, un message aux 74 femmes assassinées par leur compagnon ou leur ex-conjoint depuis le début de l'année en France.

    "Vos prénoms nous sont familiers, vous êtes nos amies, nos mères, nos sœurs, nos filles. La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte, écrit le chef de l'Etat sur le réseau social. La République française se doit de protéger toutes celles dont la vie est aujourd’hui en danger."

    Dans ce message, Emmanuel Macron s'engage ensuite à prendre de nouvelles mesures pour lutter contre les féminicides. Dimanche, la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé, dans une interview au JDD, l'organisation d'un "Grenelle des violences conjugales" à la rentrée.

    "Des solutions existent déjà, il faut les faire connaître et les utiliser au moindre doute", finit par rappeler Emmanuel Macron, appelant les "victimes de violences" ou les proches de victimes à appeler le 3919 ou à faire un signalement sur le site du ministère de l'Intérieur.

    franceinfo

    Il a été long à réagir !


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  • L'incroyable tour de passe-passe de Macron pour nommer Besson à Los Angeles

    Patrick Besson

    Emmanuel Macron compte utiliser une disposition du projet de loi pour la transformation de la fonction publique pour relancer son projet de nommer l'écrivain Philippe Besson au poste de consul général à Los Angeles.

    Sûr de son choix, Emmanuel Macron compte imposer une nouvelle fois la nomination d’un de ses proches, le romancier Philippe Besson, comme consul général de France à Los Angeles, indiquent plusieurs sources au sein du gouvernement.

    Une première tentative avait été annulée le 27 mars dernier suite à un recours introduit devant le Conseil d’Etat par le syndicat CFDT du ministère des affaires étrangères. Il avait donné lieu à un avis négatif de la plus haute juridiction administrative sur un décret ouvrant un certain nombre d’emplois supérieurs de l’Etat, dont les 22 postes de consuls généraux, à la seule discrétion du gouvernement. Ils sont jusqu’ici réservés aux personnels sous statut des agents diplomatiques et consulaires. Philippe Besson, qui avait tiré un récit de la campagne victorieuse d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2017 dans Un personnage de roman (Julliard), avait alors dû renoncer au poste qu’il convoitait.

    Un camouflet que l’Elysée entend désormais corriger. Le principe retenu est d’inscrire cette ouverture du recrutement des hauts cadres de la fonction publique dans la loi, un moyen plus difficilement contestable qu’un simple décret. L’exécutif compte en fait profiter du projet de loi sur la transformation de la fonction publique, défendu au Parlement par le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, et son secrétaire d’Etat, Olivier Dussopt. Celui-ci est toujours en examen au Parlement, avec une commission mixte paritaire de députés et sénateurs qui se réunit aujourd’hui. C’est en particulier l’article 7 du texte qui sera utilisé. Il vise à « diversifier les viviers de recrutement dans l’encadrement supérieur de la fonction publique en ouvrant la possibilité de nommer des personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire aux emplois de direction de l’État », selon l’exposé des motifs du projet de loi.

    Nommé à la fin de l'été

    'Il n’est pas prévu que le texte de la loi comporte des dispositions spécifiques sur les consuls généraux, explique une source gouvernementale au fait du dossier. Mais elle permettra bien une fois votée d’ouvrir à des personnalités en dehors du statut de la fonction publique d’occuper des postes à responsabilité tels que celui des consuls généraux, comme c’est déjà le cas pour les ambassadeurs." Résultat : une fois pris les décrets d’application, normalement d’ici la fin de l’été, Emmanuel Macron sera en capacité de nommer, par décret présidentiel, Philippe Besson en tant que consul général à Los Angeles. Relançant ainsi le bras de fer avec le corps diplomatique.

    "La progression dans la carrière des agents du ministère des affaires étrangères est déjà ralentie, se plaint une diplomate de haut rang, du fait non seulement d’une réduction des postes et d’une pyramide des âges très défavorable, mais aussi d’une ouverture des postes à responsabilité aux fonctionnaires d’autres ministères, notamment ceux de Bercy". Les fonctionnaires masculins ne sont pas en reste : ils pestent en plus contre le rattrapage à marche forcée du retard de parité pour les plus hauts postes. Une situation qui a valu au Quai d'Orsay d’être mis à l'amende dernièrement pour non-respect des quotas de femmes. Résultat : le ministère doit gérer un embouteillage pour les postes à responsabilité qui provoque beaucoup de tension en interne. Il n’y a pas de doute que la perspective de l’arrivée de talents venus du monde de l’entreprise, comme de la littérature, ne contribuera pas à apaiser les esprits.

    Un poste gelé

    En attendant la nouvelle base légale, le poste de chef de la représentation à Los Angeles, jadis occupé par Romain Gary, écrivain lui aussi mais diplomate de carrière, ou encore David Martinon, est gelé par l’Elysée. Le candidat qui avait été proposé au président de la République par le Quai d’Orsay après l’échec de la nomination de Philippe Besson, a en conséquence jeté l’éponge ! Frédéric Jung, conseiller des affaires étrangères, a informé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, dont il est le conseiller diplomatique, qu’il retirait sa candidature et comptait rester une nouvelle année à son cabinet place Beauvau. L’actuel consul général de France dans la Cité des anges, Christophe Lemoine, a de son côté déjà reçu son affectation : il partira fin août pour rejoindre l’ambassade de France à Rome où il sera numéro 2. Ce sera le consul général adjoint qui assurera l’intérim à Los Angeles jusqu’à la nomination de son successeur. 

    >Challenges

    macron fait ce qu'il veut, quand il veut, où il veut, c'est le petit dictateur !


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  • Brigitte Macron inquiète de “partager ses dernières belles années avec son mari”

    En vivant son histoire avec Emmanuel Macron, Brigitte Macron savait qu'elle ne choisissait pas un chemin facile. Mais depuis deux ans, les faits lui ont donné raison. Face aux réseaux sociaux, aux Gilets Jaunes, la première dame a été mise à rude épreuve... Pas évident quand on n'a pas choisi la politique.

    Depuis l'accession de son mari à l'Elysée, son épouse Brigitte Macron n'a pas été épargnée par les critiques. Parmi les attaques personnelles, celles sur son âge et sur la pseudo homosexualité de son mari (il a démenti les rumeurs de double vie sur scène, en plein meeting) l'ont particulièrement touchée... Imaginez plutôt, regarder les réseaux sociaux et être comparée à une momie, ou encore voir votre couple perpétuellement remis en cause par des "haters". Bien sûr l'ancienne prof de français n'est pas dupe : elle sait que certains la visent pour atteindre son époux. Certainement plus heureuse quand son mari travaillait dans une banque d'affaires, elle a pourtant accepté de se mettre au service de son mari, de l'accompagner jusqu'au bout...

    Après 2022 ? Un deuxième mandat ? La question se pose. On sait qu'ils ne font rien l'un sans l'autre et que l'assentiment de sa femme est un moteur pour Emmanuel Macron. Mais depuis 2 ans, Brigitte ne vit pas une situation facile : le rythme effréné imposé par la fonction, les déplacements qui lui coûtent, les voyages (elle apprécie peu l'avion !), et bien sûr la peur de moins voir son mari, accaparé par sa fonction.

    Dans le podcast Code Source du Parisien, Ava Djamshidi et Nathalie Schuck, auteurs de Madame la présidente (Plon) évoquent les inquiétudes de la première dame pour l'avenir... compte tenu de leur différence d'âge. Elle s'inquiète de “partager ses dernières belles années avec son mari”, analyse Nathalie Schuck, tout en expliquant se sentir utile en accompagnant son époux dans ses fonctions.

    GALA

    Pauvre Brizitte, ce quelle est malheureuse ! Pauvre cougar !

    On la plaint vraiment ! De qui se moque t-on ?


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  • Dessin de Cabu avec un ajout de Stan en bas !


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  • Macron fustige l'échec du Conseil et VEUT un accord mardi

    Le président français a fustigé les divisions au sein du Parti populaire européen (PPE) et les ambitions personnelles qui ont empêché un accord, à un moment "très proche", d'aboutir.

    Emmanuel Macron a durement critiqué lundi l'échec des chefs d'Etat et de gouvernement européens à choisir un candidat pour la présidence de la Commission européenne malgré une nuit blanche mais s'est dit confiant dans la capacité à trouver un accord mardi.

    Le président français a fustigé les divisions au sein du Parti populaire européen (PPE) et les ambitions personnelles qui ont empêché un accord, à un moment "très proche", d'aboutir. Il a jugé que cet échec, qui entache selon lui la crédibilité des Européens à l'international et aux yeux de leurs concitoyens, montrait la nécessité d'une réforme des règles de fonctionnement de l'Union et rendait "impossible" tout élargissement.

    "On ne peut pas être les otages de l'un ou de l'autre ou de petits groupes qui se forment", a-t-il ajouté devant les journalistes en quittant le Conseil européen pour rentrer à Paris. "Nous allons poursuivre notre travail et les concertations d'ici demain, nous retrouver à 11h00, et je suis confiant sur le fait que nous aurons un accord sur cette voie, nous allons y travailler avec la même bonne volonté", a-t-il dit.

    Challenges

    Le petit dictateur n'est pas content, mémé brizitte va le consoler !


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  • Les "gilets jaunes" ne sont pas "des simples citoyens qui manifestent", déclare Macron au "New Yorker"

    Dans un long portrait que lui consacre l'hebdomadaire américain, le chef de l'Etat revient sur le mouvement des "gilets jaunes" et le grand débat national.

    Interrogé sur les "gilets jaunes" et les critiques adressées aux forces de l'ordre dans un long portrait du New Yorker (en anglais), Emmanuel Macron a d'abord reconnu que l'usage excessif de la force par les policiers, dénoncé par des journalistes et par l'ONU, n'était pas "acceptable", avant de pointer du doigt la violence des manifestants. "Il faut voir ce que nous avons vécu, a-t-il rétorqué. Pour la première fois, nous avions un mouvement social avec un très haut degré de violence."  

    Du "pur 'bullshit'"

    Le président de la République affime n'avoir pas voulu "réduire le niveau de liberté dans le pays". "J'ai décidé de ne pas décréter de situation particulière, ni d'interdire ces manifestations", poursuit le locataire de l'Elysée, pour qui "cela aurait été une erreur". Mais "penser que nous avions affaire à de simples citoyens en train de manifester, c’est du pur 'bullshit' [des conneries en français]", a-t-il insisté. Le magazine américain s'intéresse aussi au grand débat national, présenté comme "une tournée d'humiliation publique" par l'autrice de l'article. Emmanuel Macron estime qu'il n'avait "pas d'autre choix que d'aller en première ligne".

    Le chef de l'Etat admet que "l'humain n'était pas suffisamment au cœur" de son projet, qui n'a pas été compris, "probablement trop abstrait", selon lui. Emmanuel Macron envisage aussi la suite de son mandat et la prochaine élection présidentielle. "Si je ne suis pas efficace avec les classes moyennes, les gens se débarrasseront de moi. C'est la démocratie." Une déclaration dont la journaliste déduit qu'Emmanuel Macron sera candidat à sa réélection en 2022.

    franceinfo


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  •  Cet ex acteur porno affirme avoir sodomisé Macron en 2013  !!!

     

                            WIKISTRIKE.com 


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  • Pas terribles les chanteuses invitées mais elles ont plu à mémé Brizitte  !


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