• Macron à Bruxelles, ou le début d’une bataille rangée en coulisses

    Macron à Bruxelles, ou le début d’une bataille rangée en coulisses

    Emmanuel Macron est reparti à l'offensive au niveau européen en multipliant les discussions avec ses homologues, afin de construire une majorité "progressiste" au Parlement européen et placer ses alliés à la tête des institutions

    Un peu plus de 24 heures après la deuxième place de sa liste aux européennes, le président Macron sera ce mardi à Bruxelles pour une série de rencontres. Après s'être entretenu avec Angela Merkel dès dimanche soir, il a reçu lundi à dîner le chef du gouvernement espagnol socialiste Pedro Sanchez, sorti grand vainqueur du scrutin, qu'il voit comme un allié crucial sur la scène européenne. Mardi, Emmanuel Macron a même avancé l'heure de son départ pour Bruxelles pour y déjeuner avec les Premiers ministres belge Charles Michel, espagnol Pedro Sanchez, portugais Antonio Costa et néerlandais Mark Rutte. Puis il s'entretiendra avec les dirigeants du groupe de Visegrad (Slovaquie, République tchèque, Pologne, Hongrie), bastion du camp nationaliste. Objectif : tenter d'imposer son tempo à l’Europe et placer ses alliés à la tête des institutions.

     

    Un bras de fer stratégique. "Il y a un acte II en France. Il y aura un acte II en Europe" : c’est par ce type de déclarations, très volontaristes, que l’entourage du président Macron pose l’ambition du chef de l’Etat sur la scène européenne. A l’image de ce qu’il a fait en France, Emmanuel Macron veut surfer sur la recomposition du paysage à Bruxelles. "Il faut acter la nouvelle situation politique après les élections", explique un conseiller du président. Les deux grands partis historiques, qui se partageaient jusqu’à présent le pouvoir, ont perdu du terrain. Ils restent puissants mais les libéraux, dont les voix seront désormais nécessaires pour obtenir une majorité, veulent leur part du gâteau.

    Emmanuel Macron va donc plaider aujourd’hui pour que les postes importants, comme la présidence de la Commission ou du Parlement, ne soient plus automatiquement attribués au PPE ou au SD. "Il n’y a pas un droit éternel", souffle un proche du président français. C’est un bras de fer stratégique auquel se livre l’Elysée, et rien n’indique qu’il y parviendra. Car s’il a des alliés en Europe, Emmanuel Macron n’a pas toujours su convaincre ses partenaires européens.

    Europe 1


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Mardi 28 Mai 2019 à 14:42

    Coucou chantou ! 

    Les mauvais perdants n’admettront  jamais une défaite, il est ridicule ,ce macaron ! 

    Les élections européennes est une grande mascarade honteuse !

     

    Le petit roi est comme " Isnogoud",il voulait être calife à la place du calife !( rire) 

    Excepté la chancelière allemande ,je me demande s’il aura d’autres alliés ?

     

    2
    Mardi 28 Mai 2019 à 17:24

    il a foutu  la merde  en  France , avec   un  peu    de chance, il fera  de même  pour  l'  Europe !

     On a  la preuve    de ses  magouilles et   de ses ambitions

    3
    Françoise
    Mardi 28 Mai 2019 à 17:46

    Ils vont aller de tractations en tractations et le clan Macroniste  s'imagine déjà en faiseurs de Roi , car Macron veut le pouvoir sur tout et pour tout ,mais la Saucisse Teutonne  ne se laissera pas dépasser par le délire de Macron  ,elle ne me paraît pas disposée  à  accéder à ses idées concernant l'UE  ! Attendons la suite!

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :