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Lille: 200 migrants évacués d'un squat
Quelque 200 migrants majoritairement africains ont été évacués des locaux désaffectés d'un bailleur social à Lille mardi matin.
Les forces de l'ordre ont procédé mardi matin tôt à l'évacuation d'un squat du sud de Lille où vivaient environ 200 migrants, a constaté une journaliste de l'AFP.
Baptisé ironiquement "squat 5 étoiles" et situé dans des locaux désaffectés appartenant à un bailleur social, Partenord Habitat, il était totalement vide vers 08h30 mardi. Seuls restaient des tentes entassées dans un coin, des chaussures çà et là et des paquets de biscuits jonchant le sol. L'évacuation a débuté vers 6 heures, selon la préfecture.
Quelque 180 migrants évacués vers différents centres d'accueil
Dans un quartier bouclé par les CRS, les premiers cars transportant les migrants sont partis vers 07h45, alors que la presse et les militants étaient tenus à l'écart. "Pas d'expulsion sans solution", ont scandé ces derniers au passage des cars. Selon une porte-parole de la préfecture sur place, 180 personnes ont été expulsées et emmenées dans des CRA (centre de rétention administratif), CADA (centre d'accueil de demandeurs d'asile) ou CAO (centre d'accueil et d'orientation) des Hauts-de-France, jusque dans l'Oise.
De même source, un tiers de ces migrants sont en situation illégale, un tiers en situation légale et un tiers sont mineurs. "Certains étaient scolarisés, ils vont perdre tous leurs liens sociaux", s'est désolé Frédéric Laroche, bénévole membre du collectif Diem25.
Des migrants majoritairement africains
Selon Benaissa El Hamdani, de l'association l'Ile de la solidarité, ces migrants majoritairement guinéens, mais aussi ivoiriens, maliens, congolais ou camerounais, vivaient depuis 2017 dans ces locaux insalubres. Ils s'y étaient installés après l'évacuation en 2016 d'un parc du sud de Lille, puis celle en octobre 2017 du camp du quartier Saint-Sauveur, plus proche du centre, où environ 100 migrants s'étaient installés le long d'une ancienne gare.
Une évacuation pour répondre à une urgence sanitaire, selon la préfecture
Dans un communiqué, la préfecture du Nord a indiqué que cette évacuation visait à "répondre à l'urgence sanitaire créée par les conditions de vie indignes et insalubres", "offrir aux personnes en situation régulière sur le territoire national un hébergement adapté à leur situation" et "procéder à l'éloignement de ceux qui se maintiennent sur le territoire de manière illégale".
La préfecture, affirmant s'appuyer sur une ordonnance d'expulsion du TGI de Lille du 5 juillet 2018, espère également que cette opération "entravera les réseaux criminels de passeurs qui commercialisent la détresse et bénéficient en ces lieux de points d'ancrage stables et identifiés". Toujours selon la préfecture, le propriétaire Partenord a un projet immobilier en cours.
Europe 1
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Commentaires
Une preuve de plus qu' il n' y a pas de place pour des migrants africains en France !
Mais je ne crois pas au renvoi des illégaux, l' europe est contre et les recours nombreux
3FrançoiseMardi 4 Juin 2019 à 19:38Que vont faire ces populaces,pas de travail , nourrit logés soignés gratuitement et que des mecs seuls c'est grave pour toutes les femmes et les jeunes filles qui croiseront ces noirs lorsqu'ils seront en rut ! et ils vont leur donner de l'argent de poches ,je lisais le témoignage d'un individu qui n'avait pas eu le temps de prendre son billet de train et à côté deux clandos ,lui a eu une amende mais les deux vermines ont elles le droit de voyager partout gratuitement ! c'est scandaleux l'envers du décor les merdias comme les politiques n'en touchent mots ,ces mecs là sont bien loin d'être une ressource positive ;ce sont des musulmans avec des coutumes barbares et violentes et surtout envers les femmes mais plutôt de sacrés problèmes pour l'avenir et ce sont des millions d'€ que l’État débourse pour ces migrants , nul doute que toute cette complaisance irresponsable à leur égard nous coûtera très cher et en plus cela ouvre encore davantage les vannes et ils continueront d'affluer pour nos plus grand malheur !
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" Un projet immobilier en cours"une phrase qui fait peur ( rire)
200 personnes ,et après le logement provisoire ,ils vont les mettre ,où ???