• Le fisc va surveiller les réseaux sociaux pour traquer la fraude fiscale

    Le fisc va surveiller les réseaux sociaux pour traquer la fraude fiscale

    L'administration fiscale expérimentera début 2019 la surveillance des comptes des contribuables sur les réseaux sociaux pour lutter contre la fraude, selon le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.

    Après Google Earth pour repérer les piscines non-déclarées à l'Administration, celle-ci va examiner les comptes personnels publics des contribuables sur les réseaux sociaux. Si vous postez une photo vous montrant au volant d'une Ferrari sur votre compte Twitter ou Facebook, le fisc pourra en être alerté.

    "Il y aura la permissivité de constater que si vous vous faites prendre en photo (...) de nombreuses fois, avec une voiture de luxe alors que vous n'avez pas les moyens de le faire, peut-être que c'est votre cousin ou votre copine qui vous l'a prêtée, ou peut-être pas", affirme Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes p

    ublics, dans un entretien qui sera diffusé dimanche soir 11 novembre sur M6 dans l'émission Capital.

    "Ce sont vos comptes personnels qui seront regardés par expérimentation", a-t-il précisé, ajoutant que ces derniers sont "souvent publics". En scrutant les réseaux sociaux, le fisc pourra, par exemple, de déceler des signes extérieurs de richesse, en décalage avec les revenus officiellement déclarés par le contribuable.

    La scrutation des réseaux sociaux doit débuter en 2019

    En septembre 2018, le ministre avait aussi indiqué que la surveillance des réseaux sociaux pourrait également servir à repérer la fraude à la résidence fiscale. Cette expérimentation, qui sera mise en place "sans doute au début de l'année prochaine", fait partie des mesures de la loi contre la fraude fiscale, adoptée le mois dernier au Parlement, et qui vise à donner plus de moyens à l'État pour combattre toutes les formes de fraudes.

    Elle met notamment en place une police fiscale, étoffe les sanctions, renforce la possibilité de rendre publics les noms des fraudeurs et desserre le "verrou de Bercy" qui confère au fisc le monopole des poursuites.

    BFM.TV


  • Commentaires

    1
    Dimanche 11 Novembre 2018 à 16:53

    Surveillance d'internet, site de dénonciation de la mairie de Paris contre les incivilités...macron a raison, nous revivons la triste période des années 30...

    Stan

    2
    Rakia
    Dimanche 11 Novembre 2018 à 17:00

    De mieux en mieux,bravo la dictature à Dieu la liberté ,"Vie De Merde ” !

    Surveiller les réseaux sociaux et quoi encore ,qu’ils viennent habiter chez les citoyens 

    et partager leurs quotidiens,c’est plus facile de les surveiller,non ??? Heureusement,le ridicule 

    ne tue pas...!

     

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    3
    françoise
    Dimanche 11 Novembre 2018 à 19:23

    Et oui! une dictature de la parole des écrits fait doucement mais surement  son petit bonhomme de  chemin !Un climat de plus en plus malsain règne avec ce gouvernements ,un système avec Macron de plus en plus verrouillé ,le viol des consciences et d'opinions  et  les persécutions des dissidents  remontent à la surface , bien qu'on ne puissent pas affirmer il faut bien se mettre dans la tête même si les merdias à la botte n'en touchent mot  en France il y a des individus emprisonnés pour leurs opinions !    Ils disposent d'un arsenal considérables  et répressif  depuis les lois Gayssot ,Perben et même la Taubira et d'autres dont j'ai oublié le nom! IL faudra une sacré dose de  solidarité entre les individus pour lutter contre ce qui est entrain de s'installer , mais ?

    4
    Lundi 12 Novembre 2018 à 06:41

    et  oui,  on y va petit  à petit  vers la dictature !

    Mais d' un autre côté je ne risque  rien

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