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Le Conseil d'Etat valide l'arrêt des soins d'une adolescente en état végétatif, contre l'avis des parents
Inès, 14 ans, souffre d'une maladie neuromusculaire auto-immune. Les médecins de l'hôpital de Nancy souhaitent la laisser mourir.
Le Conseil d'État a validé l'arrêt des soins d'une adolescente en état végétatif, vendredi 5 janvier. Inès, 14 ans, souffre d'une maladie neuromusculaire auto-immune. Elle est hospitalisée depuis juin au CHRU de Nancy, à la suite d'une crise cardiaque. Les médecins ont jugé son cas sans espoir et ont lancé une procédure visant à l'arrêt des traitements, conformément à la loi de 2016 sur la fin de vie. Une décision validée par le tribunal administratif de Nancy, le 7 décembre. Les parents, qui s'opposent à l'arrêt des soins, avaient saisi le Conseil d'État.
Le juge des référés, saisi en urgence, estime que la décision des médecins "répond aux exigences prévues par la loi et il a en conséquence rejeté l'appel des parents", a déclaré le porte-parole du Conseil d'Etat Xavier Domino. "Il appartient donc désormais au médecin en charge de l'enfant d'apprécier si, et dans quel délai, la décision d'arrêt de traitement doit être exécutée."
"Plus jamais la capacité d'établir le moindre contact"
Devant le tribunal administratif, trois experts avaient estimé que "l'enfant n'aura plus jamais la capacité d'établir le moindre contact" avec ses proches, mais les parents de l'enfant veulent encore y croire.
"Il n'est pas certain qu'elle ne puisse pas se réveiller. Son père, sa sœur, son frère sont contre, on ne peut passer outre l'accord des parents", avait martelé fin décembre devant le Conseil d'État la mère pour qui, selon ses convictions religieuses, donner son accord à la décision des médecins serait "un crime".
Franceinfo
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Commentaires
1trublionVendredi 5 Janvier 2018 à 19:07Répondre2françoiseVendredi 5 Janvier 2018 à 19:57Perso je trouve que c'est une bonne initiative ,mais cela n'engage que moi ! Pourquoi s'acharner sur un individu quel qu'il soit à partir du moment où la vie l'a pratiquement quitté ,!
3RakiaVendredi 5 Janvier 2018 à 20:13La pauvre gamine ,ça fait mal au cœur !
Aucune loi au monde ne peut obliger des parent
à laisser partir leur propre chaire ,c’est trop cruelle !
4JosianeVendredi 5 Janvier 2018 à 21:52Je comprends le chagrin des parents mais à quoi lui servirait une vie de "légume" ? Même si c'est dur il est préférable de la laisser partir, c'est juste mon avis .....C'est très compliqué de prendre position, et d'ailleurs en a t-on seulement le droit, nous ne connaissons qu'une partie des informations et nous ne pouvons être ni dans la tête des uns ni dans la tête des autres. Quoi que l'on pense cette décision n'est ni simple ni facile à prendre et je trouve très mal placé de porter un jugement sur l'attitude du corps médical ou sur celle des parents.
Passe une très belle journée
Amicalement
Claude
6fripouilleSamedi 6 Janvier 2018 à 19:17Evidemment, pour les parents, c'est énorme de penser qu'on va cesser les soins. Mais, en l'état actuel de la médecine, il n'est pas possible d'obtenir plus. Les médecins ont une obligation de moyens et non de résultats. Eux seuls sont à même de faire le bilan, probablement à l'aide des matériels exsitants. S'obstiner de la part des parents est déraisonnable. Il n'y a pas de miracles ! (sans parler du coût que doit supporter l'ensemble des cotisants à la sécurité sociale)
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