• Jean-Michel Blanquer veut donner du “prestige” à la langue arabe à l'école

    Jean-Michel Blanquer veut donner du “prestige” à la langue arabe à l'école

    Le ministre de l’Education nationale a décidé de suivre les préconisations du rapport sur la réforme de l’islam, qui sera prochainement remis à Emmanuel Macron.

     

    Apprendre l’arabe dès l’école primaire pour lutter contre les dangers de l’islamisation ? Cela peut sembler contradictoire, mais c’est bel et bien la piste qu’a décidé de suivre le gouvernement, à qui devrait être remis très prochainement le fameux rapport choc de l’Institut Montaigne sur la réforme de l’islam de France. Jean-Michel Blanquer s’en expliquait ce lundi 10 septembre sur le plateau de BFMTV.
     
    L’arabe, une « très grande langue littéraire »

    « Ce qui est évident, c’est que d’abord, il y a le développement de l’apprentissage des langues, et l’arabe est une langue très importante, comme d’autres grandes langues de civilisation », a-t-il assuré. « Je pense au chinois ou au russe, oui, bien sûr, il faut développer ces langues ». L’objectif serait donc d’encourager l’apprentissage de l’arabe pour contrer la lecture salafiste de l’islam. De la maîtrise de la langue d’Averroès découlerait une vision plus juste et progressiste des préceptes coraniques.

     
    Jean-Michel Blanquer souhaite développer l'apprentissage de l'arabe à l'école et « lui donner du prestige »

    — BFMTV  10 septembre 2018

    « Il faut donner du prestige à ces langues et c’est particulièrement vrai de l’arabe qui est une très grande langue littéraire, et qui doit être appris pas seulement par les personnes d’origine maghrébine ou de pays arabes », a-t-il annoncé. « C’est toute cette stratégie qualitative vis-à-vis de la langue arabe que nous allons mener ». Le rapport de l’Institut Montaigne souligne que si deux fois plus d’élèves apprennent l’arabe dans les écoles qu’il y a 20 ans, ils sont dix fois plus nombreux à le faire sous l’autorité d’un imam, en mosquée. 
     
    Valeurs actuelles
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    Apprentissage de l’arabe à l’école : Jean-Michel Blanquer sur le cheval de Troie
     

    Ce lundi matin, à BFM TV, le ministre Blanquer ressort, avec les précautions d’usage, un sujet sensible : l’héritage Vallaud-Belkacem de l’ELCO, ou enseignement des langues d’origine. De quoi s’agit-il ? D’introduire, au CP, l’apprentissage de l’arabe (littéraire, s’entend) pour mieux lutter contre l’islamisme, en amenant, des mosquées à l’école, les enfants tentés par les discours extrémistes : ce trajet, en effet, s’impose comme une évidence. Et pour faire bonne mesure, on enseignera d’autres « langues de culture » comme le chinois et le russe. Bien sûr, il s’agit d’une « stratégie qualitative » : redonner à ces langues du « prestige » littéraire. Et la France a pour vocation d’accueillir l’enseignement de l’arabe au CP. Avec la formation d’imams, on est paré face à des dangers que l’on devine.

    Pendant ce temps, dans la revue Causeur, Souâd Ayada, présidente du Conseil supérieur de l’enseignement, tient un discours de bon sens, en tout point excellent, sur « l’affaissement intellectuel et culturel de notre société occidentale […] dominée par la technoscience », sur « le désamour de la France » et rappelle la nécessité de l’enseignement des fondamentaux à l’école. Conclusion : à moins que ce ne soit la Pentecôte à l’Élysée, c’est la tour de Babel. À quoi sert cette stratégie du « en même temps », dite encore du brouillage de signes ? À draguer ici et là, car monsieur Blanquer sait bien (outre la mise en pratique impossible) que l’Éducation nationale n’a pas à favoriser l’enseignement de l’arabe, fût-il littéraire, au CP. Quelle illusion (et prétention) de nous croire en position de supériorité au point de faire entrer dans la citadelle le cheval de Troie !

    Les élèves de France et de Navarre ne sont pas des écoliers du Collège de France pour qu’on leur enseigne Averroès et la philosophie chinoise. Que le ministre considère plutôt qu’ils sont « classés derniers par PIRLS ou PISA pour « la compréhension de l’écrit ». Une suggestion dont on ne se cache pas la difficile mise en pratique serait d’appliquer la philosophie, subtile mais efficace, dite « stratégie sélective du balai » en ramenant à la raison les acteurs/rices/oresses de la rue de Grenelle.

    Le gouvernement a le vertige. Alors, vous savez quoi, Monsieur Blanquer ? Augmentez plutôt le salaire des professeurs et imposez à toutes et à tous la nécessité d’enseigner notre langue en bonne et due forme, et d’abord la règle simple : « En France, parle français. » Car si on sait bien sa langue, l’anglais courant s’apprend en six mois avec Babel dont on fait les réclames partout. Et ne lançons pas des stratégies qualitatives, comme ça, de bon matin, pour voir : c’est déjà vu.

    Une petite remarque, enfin, qui ne se veut nullement discourtoise : notre ministre a fait une faute d’inattention, bien excusable, dite du « syndrome du réveil matinal ». En effet, on écrit et on dit : « une langue qui doit être apprise » et non « appris ». Ce n’est pas une question de « ressenti », comme disent certains : jusqu’à nouvel ordre venu de Belgique, l’accord du participe après « être » serait une « évidence ». Notre langue, le français, est aussi une langue de culture.

    Boulevard Voltaire


  • Commentaires

    1
    Mardi 11 Septembre 2018 à 03:30

    Avant d'apprendre l'arabe, le chinois et le russe en CP, mieux vaudrait apprendre aux enfants à lire et écrire correctement le français !

    2
    Mardi 11 Septembre 2018 à 05:57

    ils commencent  vraiment  à m' agacer avec l' arabe !

    Comme tu dis,  on n' est même pas capable  d' enseigner correctement le français !

     Et  ils nous prennent  pour des demeurés, qui croirait qu' on va se mettre  à lire le Coran si on  apprend l' arabe !

     Qui  lit la Bible ?

     Finalement  blanquer est  aussi con  que bel kacem

    3
    fripouille
    Mardi 11 Septembre 2018 à 09:35

    On ne commence à apprendre les langues étrangères qu'à partir de la 6è. Dans le cas de la proposition, ce seraient les petits français qui seraient  défavorisés ! Déjà qu'ils ne sont très bons en Français...

    4
    Rakia
    Mardi 11 Septembre 2018 à 10:27

    " Prestige" quoi ,c’est le mot prestige qui dérange ?( rire) 

    Apprendre une langue étrangère ,c’est bien mais il faut 

    maîtriser sa langue maternelle d’abord, exemple moi,je maîtrise 

    parfaitement " le prestige " et les étrangères je me débrouille comme 

    je peux ...(mdr)

    5
    françoise
    Mardi 11 Septembre 2018 à 19:22

    Il rejoint la Marocaine ,c'est ce qu'elle désirait le plus !il veut préparer la jeunesse  à l'islamisation de la France ,à croire qu'ils veulent tous dézinguer le pays et semer le chaos ! Remarque au moins on comprendrait plus facilement les insultes qu'ils ont pour nous ,je connaît des Arabes qui ne parlent pas un mot de leur langue maternelle et ils ne s'en plaignent pas !  La connerie ABYSSALE de ce mec  ne fait aucun doute!

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