• «Je n’ai jamais vu cela» : ventes record de moutons pour l’Aïd au marché au vif du Val-d’Oise

    «Je n’ai jamais vu cela» : ventes record de moutons pour l’Aïd au marché au vif du Val-d’Oise

    © LP/V.T. Wy-dit-joli-Village, ce mercredi. Les frères Benz ont vendu les 500 moutons en un temps record.

    Assis sur le capot de la voiture, dans la cour de la ferme, ces trois clients attendent avec impatience le retour du patron. Ils ont traversé, ce mercredi après-midi, toute l'Ile-de-France, depuis Evry (Essonne), en espérant pouvoir acheter un mouton vivant chez la boucherie des frères Benz, à Wy-dit-Joli-Village, au cœur du Vexin.

     

    « Il n'y en a plus nulle part, regrette l'un. J'espère qu'en m'éloignant un peu, je trouverais mon bonheur ! » A l'arrivée de Joseph, le gérant, c'est la douche froide. « Je n'ai plus aucun mouton à vendre, le dernier a été réservé hier soir, lance l'agriculteur. Je suis désolé, je ne sais pas quoi vous dire… »

    500 moutons vendus en trois jours

    La ferme, un des cinq marchés au vif habilités en Ile-de-France, a vendu ses 500 moutons en à peine trois jours. Un temps record pour ces éleveurs, qui vendent des bêtes pour l'Aïd al-Adha depuis quarante-trois ans. « Je n'ai jamais vu cela, s'estomaque Joseph, un des trois frères, à la tête de l'exploitation familiale. On reçoit des centaines d'appels par jour! »

    La faute au contexte sanitaire actuel, juge l'agriculteur. Les frontières étant fermées, peu de familles ont pu réaliser le voyage à l'étranger pour fêter l'Aïd. « Il y a moins de marchés au vif, aussi! Donc la demande explose complètement, on est débordés, confie Joseph. Certains ont anticipé. Il y a trois semaines, plus de la moitié de nos bêtes étaient déjà réservées! »

    «Cette année, nous avons perdu l'esprit festif de l'Aïd»

    Pour les agneaux restants, les clients habituels de la boucherie ont été privilégiés. Les autres ont dû payer le prix fort : entre 230 et 280 euros la bête. Soit 30 à 50 euros de plus que les années précédentes. « C'est la loi de l'offre et de la demande, sourit Joseph Benz. Ce qui est dommage, cette année, c'est que nous avons perdu l'esprit festif de l'Aïd, l'ambiance du marché au vif. »

    Coronavirus oblige, les clients, équipés de leurs masques, rentraient deux par deux dans l'immense étable pour choisir leur mouton. « Il a fallu que l'on effectue plusieurs ventes, indique le gérant. D'habitude, il n'y en a qu'une seule, toutes les familles entrent en même temps, c'est festif ! Là, c'était vraiment particulier… »

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    Le Parisien

    Quand je pense à ces éleveurs qui gueulent dès qu'un loup a tué un mouton mais ils les vendent pour l'Aïd en sachant que ces pauvres moutons seront égorgés sans être étourdis auparavant ! Ces  éleveurs me dégoutent.

    *Je ne comprends pas que la France autorise aux musulmans et aux juifs cette manière de tuer, c'est inadmissible.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 30 Juillet 2020 à 17:02

    c'  est   pareil    pour   l' Europe,  qui   fait    exception    pour   le   halal et  le  cacher !

     Et   je te  rejoins   pour   les  éleveurs    avec   leurs  larmes    de  crocodile   qui   savent  comment   les   moutons  seront  tués

    2
    Françoise
    Jeudi 30 Juillet 2020 à 18:23

    Ils ne sont tous que L'Antichambre de l'agonie cruelle avant la mort ces Culs Terreux  ! et ils se plaignent la gueule pleine les trois quart du temps ! Bon appétit! si  ceux qui les bouffent savaient ce qu'ils leurs font avaler  les trois quart du temps ils n'en consommeraient plus !

    3
    fripouille
    Jeudi 30 Juillet 2020 à 19:54

    Un massacre annoncé. Dans les baignoires, bien sûr !

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