• "J'ai pété un câble" : un père jugé pour avoir tué sa femme qu'il croyait infidèle

    "J'ai pété un câble" : un père jugé pour avoir tué sa femme qu'il croyait infidèle

    Il croyait sa femme infidèle, il l'a étranglé et mortellement poignardé de 33 coups de couteau. L'homme d'origine turque, père de famille et âgé de 53 ans, est jugé depuis mercredi devant la cour d'assises du Doubs. "Excusez moi. Je regrette. J'ai pété un câble". Cheveux poivre et sel et vêtu de noir, l'homme a essuyé quelques larmes dès le début de l'audience qui doit se tenir pendant trois jours à Besançon et a cherché à se poser en victime d'une vie conjugale chaotique.

    L'accusé est poursuivi pour "meurtre par conjoint" et "violences habituelles par conjoint". Le verdict est attendu vendredi. Le meurtre par conjoint ou par concubin est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.

    Plusieurs coups ont été portés lorsque la victime était à terre

    Il est accusé d'avoir étranglé et d'avoir poignardé sa femme à de multiples reprises dans leur appartement à Besançon le matin du 2 octobre 2014, parce qu'il était insatisfait de leur vie conjugale et convaincu que son épouse le trompait.

    L'autopsie a révélé 33 plaies et des lésions de défense causées par deux armes blanches différentes. Plusieurs coups ont été portés lorsque la victime était à terre, et certains ont touché les organes vitaux. Une plaie profonde entaillant la bouche de part en part a été pratiquée post-mortem, un symbole de vengeance, selon un expert.

     

    Le couple avaient quatre enfants

    Après son crime, le quinquagénaire avait laissé un message vocal à sa fille pour lui dire qu'il avait tué sa mère et il avait prévenu la police.

    Tout est parti d'une dispute au cours de laquelle, selon lui, sa femme l'aurait menacé et provoqué. Les quatre enfants du couple se sont portés partie civile. Leur mère, âgée de 53 ans, a souffert de nombreuses violences conjugales. Elle avait fait part de son intention de divorcer deux mois avant le meurtre.

     

    D'après sa fille, les problèmes entre les conjoints se sont accélérés en décembre 2013, quand la mère avait décidé de récupérer ses cartes bancaires, détenues par son mari. Ce dernier avait accusé un couple d'amis d'être à l'origine de cette volonté d'émancipation financière, attribuant même une relation extra-conjugale à sa femme avec l'homme de ce couple.

    Paris Match


  • Commentaires

    1
    françoise
    Mercredi 18 Octobre 2017 à 19:06

    A enfermer à vie ,,ça ne s'arrange vraiment pas  pourquoi toujours assassiner ,c'est à ne plus rien y comprendre ,il y a quand même un sacré mal de vivre  et une nature cruelle  chez des individus !

    2
    fripouille
    Mercredi 18 Octobre 2017 à 19:14

    Un  forcené ce type ! A éliminer pour toujours ! Les turcs ne sont pas encore civilisés.

    3
    Mercredi 18 Octobre 2017 à 19:39

    encore un drame de la jalousie, avec en plus un musulman  pour qui la femme  n' est rien

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