• Algérie : une maison inspirée de la tour Eiffel fait polémique

    C'est un édifice unique en Algérie. Comme le rapporte Courrier international, Omar Ould Fella, un entrepreneur algérien âgé de 50 ans, visiblement fan de la tour Eiffel, a décidé de construire une maison s'inspirant de l'architecture du célèbre monument parisien, dans la ville de Tizi Ouzou, au coeur du paysage montagneux de Kabylie. Après plusieurs mois de travaux, son initiative a été largement critiquée sur les réseaux sociaux.

     

    D'une hauteur de 28 mètres, composée de huit étages et d'une superficie de 88 m² au c?ur d'un terrain de 600 m², sa « maison tour Eiffel », peinte en noir et blanc, détonne dans le paysage. Le sénateur algérien Abdelouahab Benzaïm, qui voit dans ce chantier un hommage à la France, comme de nombreux internautes, demande sa destruction : « Les autorités locales doivent ordonner la démolition de ce symbole de fidélité au colonisateur. »

    De son côté, Omar Ould Fella dit ne pas faire attention à cette vive polémique. Il envisage d'ouvrir sa maison aux visiteurs, afin d'encourager le « tourisme de montagne ». En plus de son architecture unique, cet entrepreneur algérien a décidé d'intégrer d'autres références du monde entier à sa demeure. Une allée d'une centaine de mètres ressemblant à la Grande Muraille de Chine et un sous-sol dans le style des pyramides d'Égypte ont en effet été conçus à la demande du propriétaire.

    Le Point


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  • Shafqat Emmanuel et son épouse Shagufta Kausar avaient été condamnés à mort en 2014 pour blasphème. Un tribunal a infirmé la décision en appel, apprend-on jeudi.

    Un tribunal pakistanais a prononcé jeudi 3 juin 2021 l’acquittement et ordonné la mise en liberté d’un couple de chrétiens, condamné en 2014 à la peine capitale pour blasphème, une affaire qui avait provoqué les vives critiques du Parlement européen.

    Shafqat Emmanuel, un gardien d’école, et son épouse Shagufta Kausar, une employée de maison, étaient accusés d’avoir envoyé à un imam des textos portant atteinte au prophète Mahomet.

    Soulagement pour le couple

    Selon la justice, le mari avait envoyé ce message controversé à partir du téléphone de sa femme, une thèse rejetée par le couple qui prétendait avoir perdu le portable en question au moment de l’envoi de ce texto par une tierce personne.

    L’avocat du couple, Saif-ul-Malook, a annoncé jeudi qu’il avait été acquitté en appel par la Cour suprême de Lahore. « Je suis très heureux que nous ayons pu obtenir la remise en liberté de ce couple qui fait partie des personnes les plus fragiles de notre société », a expliqué l’avocat, qui table sur une libération effective la semaine prochaine. Le procureur de la Cour, Chaudhry Ghulam Mustafa, a confirmé l’information.

    L’islam dans son interprétation stricte interdit toute représentation de Mahomet et la question du blasphème est particulièrement sensible au Pakistan, où elle transcende les frontières entre les partis et où même des allégations non prouvées d’offense faite à l’islam peuvent entraîner assassinats et lynchages.

    La loi pakistanaise sur le blasphème, accusée par les libéraux d’être instrumentalisée pour régler des conflits personnels mais défendue bec et ongles par les islamistes, prévoit la peine de mort pour les personnes dénigrant Mahomet.

    Un cas mis en avant par le Parlement européen

    En avril, le Parlement européen avait voté une motion condamnant le Pakistan pour manquer à son devoir de protection des minorités religieuses, dont les musulmans chiites, les chrétiens ou les Ahmadis. Il demandait également une révision du statut de libre-échange qui prévoit des avantages commerciaux pour le Pakistan, dans le cadre d’un programme d’aide au développement économique, en échange d’avancées sur les droits humains et sociaux. Le Parlement avait nommément évoqué le cas de Shafqat Emmanuel et de Shagufta Kausar, appelant à une révision immédiate et sans conditions ​de leur condamnation.

    Le couple vivait à Gojra, à l’ouest de Lahore, une ville ayant été le théâtre à l’été 2009 d’une attaque meurtrière d’un quartier chrétien par des musulmans en colère qui y avaient incendié 77 maisons, tuant au moins sept personnes, après des rumeurs faisant état de la profanation d’un exemplaire du Coran.

    L’avocat du couple, Saif-ul-Malook, avait défendu la chrétienne Asia Bibi, qui avait passé plus de huit ans dans les couloirs de la mort pour blasphème avant d’être acquittée fin octobre 2018.

    Menacée, Asia Bibi vit désormais au Canada avec sa famille.

    Ouest-France


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  • Geneviève a surpris tout le monde avec sa nouvelle publication Instagram ce mercredi 19 mai.

    Un soutien inédit. Si ces derniers temps elle a beaucoup fait parler d’elle pour ses brouilles avec Sylvie Tellier et ses déceptions face à ce qu’est devenu le concours Miss France, crée par son mari, "C’est brutal, saccadé, c’est n’importe quoi. Même pour cet hommage, ça va trop vite. Tout est militarisé. On a à peine le temps de les voir. Ça n’a pas d’âme", Geneviève de Fontenay sait aussi prendre la parole pour défendre des causes et sujets qui lui tiennent vraiment à cœur.

     

    Et ce mercredi 19 mai, la plus célèbre des femmes à chapeaux, a, une nouvelle fois, étonné la Toile. Mais pour un tout autre sujet que celui des reines de beauté. Quoique, finalement un lien et bel et bien présent puisque Geneviève de Fontenay a décidé de soutenir les femmes voilées, des reines de beauté également, mais d’une tout autre façon.

    Sur sa page Instagram, la meilleure ennemie de Sylvie Tellier a partagé une photo d’elle, accompagnée d’une jeune femme, voilée, toutes deux sourires aux lèvres, avec pour légende un appel à arrêter les jugements, "Les polémiques sur le voile sont irrespectueuses !!!!", avant de faire passer un message fort à l’ensemble des femmes concernées, "J’apporte sans réserve mon total soutien à ces femmes élégantes qui portent un foulard ou un turban, plus hygiénique que les rideaux de cheveux descendants, avec les microbes, jusqu’à la taille. La religion n’a rien à voir avec des cheveux dans un foulard, que la loi n’interdit pas !!! La France doit être fière de sa diversité, fière d’avoir des citoyennes ambassadrices de la beauté ! Chacun est libre de s’habiller comme il le souhaite. Cette liberté doit être respectée".

    Une prise de parole inattendue de la part de l’ancienne directrice du comité Miss France, qui a beaucoup étonné les internautes. Pour autant, ces derniers n’ont pas hésité à apporter leur soutien, et féliciter Geneviève de Fontenay, "Merci Geneviève", "Merci à vous pour ces mots si bienveillants. Respecter le choix des autres quand bien même nous ne sommes en accord avec ceux-ci, c’est ça le vrai sens de la tolérance". Des commentaires accompagnés d’une multitude de cœurs, défilant le long du post.

    Public

    Je pense que la multitude de coeurs a été mise par de gentilles musulmanes !


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  • Oumou S. est soupçonnée d'avoir rejoint la Syrie avec son compagnon. Elle a été mise en examen et écrouée après sa remise à la France par les autorités turques.

    Oumou S., une femme soupçonnée d'être partie en Syrie en 2014 avec son compagnon, a été mise en examen vendredi par un juge antiterroriste parisien pour "association de malfaiteurs terroriste" criminelle et écrouée après être rentrée en France via la Turquie, a appris l'AFP de source judiciaire.

    Remise à la France par les autorités turques

    Dans ce dossier qui faisait l'objet d'une information judiciaire depuis 2016, Oumou S. a été placée en garde à vue en arrivant en France mardi, expulsée de Turquie en vertu du protocole Cazeneuve. Cet accord de coopération policière, du nom de l'ex-ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve, signé en 2014 par Paris et Ankara, permet d'intercepter à leur retour les jihadistes français aux mains des autorités turques.

    D'après une source proche du dossier, cette femme originaire des Yvelines a passé plusieurs mois en Turquie avant d'être envoyée en France. Elle était partie en Syrie avec son compagnon, comme l'avait raconté Le Parisien dans un article de 2014. Son avocat n'a pas souhaité faire de commentaires.

    BFM.TV


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  • A 21 heures sera donné le coup d'envoi de la demi-finale de Ligue des champions entre le PSG et Manchester City. Un match à gros enjeux stratégiques et géopolitiques en coulisses.

    Deux géants s'affrontent ce mercredi soir en demi-finale de Ligue des champions: Le Paris Saint-Germain et Manchester City. Mais plus loin qu'un affrontement entre un club anglais et un club français c'est une bataille entre le Qatar et les Emirats Arabes Unis à laquelle nous allons assister.

    Un duel entre deux pays qui, comme le rappelle ce mercredi matin sur RMC Georges Malbrunot, grand-reporter au Figaro et spécialiste des questions du Moyen-Orient, ne s'apprécient guère.

    "Le foot et le sport est une projection de puissance et un outil pour accroitre leur notoriété"

    "Ce sont deux petits pays du Golfe, voisins, qui ont des ambitions quasi-planétaires. Mais qui se détestent depuis très longtemps, pour des raisons historiques. Des chicayas de bédoins auxquelles se sont greffées des enjeux géo-stratégiques.

    Avec des ambitions, et pour le Qatar un appui donné parfois à l'islam politique, aux frères musulmans, ce qui hérisse profondément ses voisins. On le retrouve en Syrie, en Libye, en Egypte où les deux pays s'affrontent dans une guerre ouverte.

    Il y a cette rivalité très forte entre ces deux pays qui ont fait la paix. Ils s'étaient encore plus chamaillés en 2017 quand les pays voisins au Qatar avaient imposé un embargo lui reprochant son appui à l'islamisme et à l'Iran. La hache de guerre a été enterrée sous l'impulsion de l'Arabie Saoudite qui est le grand voisin."

    Georges Malbrunot rappelle que l'investissement massif dans le "soft power" du monde du sport est réalisé à des fins diplomatiques.

    "Ils ont beaucoup investi car ils ont beaucoup de moyens. Ils considèrent que le foot et le sport est une projection de puissance et un outil pour accroitre leur notoriété. C'est aussi pour occuper et mobiliser une jeunesse qui s'ennuie. C'est aussi pour eux l'occasion de faire parler d'eux en bien. Pour faire oublier tous ces reproches qu'on leur fait."

    Défaite du PSG en 2016 face à City: "Les Qatariens l'avaient mal vécu"

    Il y a déjà eu un affrontement en 2016 entre le PSG et Manchester City en quart de finale de Ligue des champions cette fois-ci. Les Anglais l'avaient emporté, causant l'ire des Qatariens propriétaires du PSG.

    "Ils avaient très mal vécu ce moment car c'était un moment chaud de cette crise entre les deux pays. Une saison après ce match le PSG a perdu contre Barcelone et a décidé par la suite de s'offrir les deux joyaux du football mondial: Neymar et Mbappé. Devant les yeux de Manchester City qui pouvaient aussi se permettre de les acheter", rappelle le rédacteur en chef football de RMC Sport Mohamed Bouhafsi.

    BFM avec RMC


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  • euronews en français : Une décision saluée par les associations de défense des droits féminins.


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  • Attentat de Rambouillet : « Il y a un problème tunisien »

    Yadh Ben Achour

    Son nom est Jamel Gorchene. Arrivé illégalement en France en 2009, ce ressortissant tunisien de 36 ans, qui avait obtenu sa carte de séjour en décembre 2020 et officiait en tant que chauffer-livreur, était inconnu des services de renseignement. C'est lui qui s'est rendu vendredi à 14 h 20 à l'entrée du commissariat de police de Rambouillet, en région parisienne, pour porter deux coups de couteau à la gorge de Stéphanie M., agente administratif de 49 ans, décédée sur place. D'après des témoins, l'assaillant aurait crié « Allah akbar » (Dieu est grand) en commettant son forfait. Il a été tué par les tirs de policiers qui tentaient de l'arrêter. Les enquêteurs ont trouvé dans son téléphone portable des nasheeds, des chants religieux musulmans, fréquemment utilisés pour la propagande djihadiste.

     

    C'est la deuxième fois, en moins de cinq mois, qu'un ressortissant tunisien commet un attentat terroriste sur le sol français. Déjà, le 29 octobre dernier, Brahim Aouissaoui, migrant de 21 ans qui venait d'arriver de Tunisie, égorgeait trois personnes dans la basilique de Nice. Jamel Gorchene, le terroriste du commissariat de Rambouillet, était originaire de M'saken, ville moyenne située dans l'arrière-pays de la station balnéaire de Sousse, au centre-est de la Tunisie. C'est de cette même localité que venait Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, l'homme qui avait foncé avec un camion dans la foule le 14 juillet 2016 à Nice, faisant 86 morts. Éminent juriste tunisien et figure clé de la Révolution du jasmin, Yadh Ben Achour, membre du comité des droits de l'homme des Nations unies, a publié en mars L'Islam et la Démocratie : une révolution intérieure (éditions Gallimard)*. Dans un entretien au Point, l'ancien président de la Haute Instance pour la réforme politique et la transition démocratique dénonce le rôle du mouvement islamiste Ennahdha, au pouvoir en Tunisie, dans l'essor du djihadisme dans le pays.
     

    Le Point : Peut-on dire qu'il existe une « filière » djihadiste tunisienne ?

    Yadh Ben Achour : En tant que tunisien, je dois dire que je suis désolé de ce qui s'est passé au commissariat de Rambouillet, et je me sens concerné, car cet « énergumène » qui a égorgé cette fonctionnaire de police était tunisien. Maintenant, je pense que l'on ne peut pas parler de « filière tunisienne », car cet attentat n'a pas été commis par une personne qui venait d'arriver en France. À ma connaissance, l'individu résidait sur le territoire français depuis 2009. Et il semble qu'il n'ait pas connu de problèmes au cours de ses premières années d'installation. Il avait même pu obtenir ses papiers.

    Comment expliquer dès lors sa radicalisation ?

    Je dirais qu'il a subi l'influence des réseaux sociaux, ou permettez-moi plutôt de les appeler les « réseaux antisociaux ». Il s'agit, selon moi, de réseaux qui diffusent des discours de haine et de violence, et qui ont lavé le cerveau d'un individu à l'esprit simple, qui n'avait de surcroît aucun diplôme.

    Les seuls réseaux sociaux peuvent-ils expliquer son passage à l'acte ?

    Pas du tout. Il y a, à mon avis, un problème tunisien, indépendamment de l'attentat de Rambouillet. Je vous rappelle qu'après l'assassinat de Samuel Paty, certains islamistes tunisiens ont déclaré sur les réseaux sociaux, et jusqu'à l'intérieur de l'Assemblée, qu'il ne fallait pas permettre d'insulter l'islam et de caricaturer le prophète. Comme s'ils justifiaient le passage à l'acte du terroriste. Il y a un laisser-aller en Tunisie face aux questions de radicalisation et de terrorisme. En tant que tunisien, je dénonce les politiques laxistes du gouvernement en la matière. Je désigne la responsabilité de la troïka [le gouvernement de coalition de 2011 à 2014 formé d'Ennahdha, du Congrès pour la République et d'Ettakatol, NDLR], et notamment du Parti islamiste qui a remporté les élections de 2011. À l'époque, pendant que les sonnettes d'alarme étaient agitées, et que les journalistes attiraient l'attention sur la présence de groupes qui s'entraînaient dans les montagnes du Chambi, le ministre de l'Intérieur islamiste répondait qu'il ne s'agissait que de camps de sport et qu'il était impossible de les arrêter ! De la même manière, les autorités islamistes ont empêché l'arrestation dans une mosquée à Tunis du djihadiste tunisien d'Abou Iyad, chef du groupe Ansar al-Charia, qui sera finalement tué en Libye. Ces multiples complicités des autorités tunisiennes vis-à-vis de la violence et du terrorisme sont répertoriées dans le livre de Moustapha El Haddad (L'embrigadement des jeunes pour le djihad : le « paradoxe tunisien », aux éditions Arabesques).

    Pourquoi ne désignez-vous pas nommément le parti islamiste Ennahdha ?

    Si, je les nomme, il s'agit bel et bien du parti Ennahdha. Même s'ils ne sont pas directement liés à l'attentat de Rambouillet, le fait est que ces islamistes ont contribué au développement de la violence et du terrorisme en Tunisie, et surtout à son exportation au Moyen-Orient. Ils ont pactisé à une époque avec les wahhabites [tenants d'une vision ultrarigoriste de l'islam, NDLR], des esprits totalement intégristes qu'ils ont invités en Tunisie pour prêcher des discours rétrogrades, comme la justification de l'excision des femmes.

    Mais n'est-ce pas le cas de nombreux pays occidentaux, alliés de longue date de l'Arabie saoudite qui a longtemps exporté cette vision de l'islam ?

    C'est en effet une contradiction fondamentale des pays occidentaux. Lorsque je vois, par exemple, la politique menée par Donald Trump à l'égard de l'Arabie saoudite, je me rends compte que, en agissant de la sorte, il n'a fait qu'alimenter la source nourricière du djihadisme, qui n'est que le passage à l'action violente de la théorie wahhabite.

    N'est-ce pas paradoxal pour la Tunisie d'être traversée par ce courant djihadiste alors qu'elle demeure le seul pays arabe à avoir réussi son « Printemps » ?

    Bien que la Tunisie connaisse une démocratie naissante, bien qu'elle se fasse remarquer par certains exploits dans les domaines de l'art, du cinéma, du sport et même de la conquête spatiale, même si de nombreux médecins en France sont tunisiens, il faut dénoncer certaines réalités : nous, Tunisiens, sommes victimes d'une politique de complicité vis-à-vis du terrorisme sciemment maintenue par les autorités de notre pays. Elles ont à mon sens une responsabilité dans le départ de nombreux jeunes Tunisiens embrigadés en Syrie et en Irak, dans leur adhésion à des mouvements terroristes comme Daech ou Ansar al-Charia. Il y a un problème politique en Tunisie.

    Le parti islamiste Ennahdha n'a-t-il pas officiellement pris ses distances avec l'islam politique en 2016 ?

    Les islamistes d'Ennahdha sont tout d'abord les champions du double discours, en fonction de leur interlocuteur. Ils ont ainsi tout intérêt à se tenir publiquement éloignés de toute violence. Maintenant, même si leur prise de distance était réelle, le mal est déjà profond en Tunisie. La complicité que je dénonce a débuté en 2011 après la prise du pouvoir par les islamistes [qui ont remporté une majorité de sièges à l'Assemblée constituante, NDLR]. Jusqu'ici, nous n'avons pas élucidé leur part de responsabilité dans l'assassinat des opposants tunisiens Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013. Or, d'après les renseignements dont on dispose, tout a été fait pour brouiller les pistes afin que la vérité n'éclate pas au grand jour.

    Mais Ennahdha, arrivé en tête des législatives de 2019, n'est-il toujours pas le parti le plus populaire en Tunisie ?

    C'était vrai lors des élections de 2011, moins vrai pour le scrutin de 2014, et encore moins après les législatives de 2019. Les islamistes font l'objet d'une hostilité très forte dans la société tunisienne. Si on organisait des élections aujourd'hui, je ne pense pas qu'ils obtiendraient la majorité des suffrages. On sent bien que leur électorat en Tunisie est en train de fondre, et ils connaissent d'ailleurs un conflit réel avec le président de la République, Kaïs Saïed. Malgré les graves inconstitutionnalités dont le chef de l'État se rend coupable depuis quelques mois [refus d'accepter des ministres qui ont obtenu l'assentiment de l'assemblée, refus de promulguer des lois votées par celle-ci, NDLR], il est toujours suivi par une large frange de la population uniquement dans le but d'exclure les islamistes du pouvoir.

    Croyez-vous en « l'islamisme modéré » dont ils se réclament ?

    Je crois au musulman modéré, mais ne suis pas tellement convaincu par l'islamisme modéré. Car il existe une contradiction entre la volonté de faire prévaloir la cause de Dieu à celle de l'État, les droits divins aux droits de l'homme. On ne peut pas perdre de vue ces motivations qui, en soi, ne peuvent à mon avis déboucher que sur la violence. Je l'ai d'ailleurs écrit dans mon dernier livre.

    Comprenez-vous le débat sur l'islamisme qui agite actuellement la France ?

    La France se retrouve prisonnière de son principe de liberté d'expression qui fait que des propos scandaleux peuvent être exprimés sur les réseaux sociaux. Ceux-ci doivent à mon avis faire l'objet d'une surveillance renforcée. Par ailleurs, ce dont les musulmans ne sont pas conscients, c'est que ces phénomènes d'attentats répétitifs vont finir par provoquer en France une sorte de contre-violence. N'oubliez pas que ce pays a vu naître l'OAS lors de la guerre d'Algérie. Ce que les auteurs de tels attentats ne savent pas, car ils sont trop ignorants et imbus de leurs propres certitudes pour pouvoir raisonner sereinement, c'est qu'il pourrait se développer en réaction au sein de la population française une violence à l'égard des mosquées ou des musulmans qui se démarquent par leur habillement. Pour ma part, je n'exclus pas ce risque.

    La loi contre le séparatisme est-elle, selon vous, la solution ?

    Je suis d'avis qu'une démocratie doit avoir le droit de se défendre. Maintenant, il faut se demander si cette loi peut être efficace, et si elle ne risque pas, au lieu de viser le radicalisme, d'attenter aux libertés de l'ensemble de la communauté musulmane qui pourrait ainsi se sentir visée. En tant que membre du comité des droits de l'homme de l'ONU, je suis assez sensible à la garantie des libertés. J'estime pour ma part que la manière la plus efficace de lutter contre tous ces mouvements radicaux est l'action culturelle, éducative, éthique et démographique afin de faire adhérer les communautés musulmanes aux valeurs de laïcité et de séparation du politique et du religieux. L'objectif est de rompre avec la culture de la religion civile. Une politique beaucoup plus subtile que la loi sur le séparatisme pourrait être menée.

    Le Point  - Propos recueillis par Armin Arefi


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  • Après sa totale conversion à l’Islam, l'influenceuse et ex-candidate de "Secret Story", Sarah Lopez, agressée...

    Sur son compte Instagram, l'ex-vedette de "Secret Story" reçoit des messages extrêmement violents depuis qu'elle a annoncé avoir décidé de se convertir totalement à l'Islam...

    "Pour de bon, j’ai opéré de grands changements et vous en êtes témoins chaque jour les habibi. Je voudrais être la meilleure version de moi-même et vous donner envie de l’être vous aussi. Mes 30 ans et les plaies m’ont donné envie d’aider. J’ai enfin trouvé cette paix intérieure que j’attendais tant. Un nouveau chapitre s’ouvre avec vous", a écrit Sarah Lopez il y a quelques jours sur son compte Instagram. 

     

    Dans la foulée, via ses stories, la jeune femme, connue notamment pour avoir participé à la dixième saison de Secret Story, a expliqué avoir ressenti l'envie de se convertir totalement à l'Islam. 

    Une décision qui a été largement commentée sur le fameux réseau social où elle a reçu de violents messages. "C'est devenu la mode de toutes ces anciennes péripatéticiennes comme @sarahlopezoff de faire la soeur muzzzz. On veut pas de cette racaille qui a couché avec 1000 hommes", lui a par exemple écrit un internaute. "Elle fait le ramadan ?? Mon œil oui !!!!", a noté un autre. 

    Plus tôt, Sarah Lopez, d'origine espagnole et algérienne, a pu compter sur le soutien d'Ayem Nour. Dans ses stories, l'ancienne animatrice télé a tenu à la défendre et a déploré que l'humain soit aussi peu tolérant. 

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  • Seine-Saint-Denis : Un homme arrêté après avoir égorgé une chèvre à son domicile

    Illustration

    Le suspect a été placé en garde à vue par les policiers de Saint-Denis

    Mardi, vers 13h, des agents de la mairie de Saint-Denis ( Seine-Saint-Denis) se rendent, avec des policiers municipaux, au domicile d’un homme dont la maison fait l’objet d’une procédure d’habitat indigne. Sur place, ils constatent que l’occupant venait d’égorger une chèvre dans son logement.

    Alertés, les policiers du commissariat de la ville sont venus l’interpeller et l’ont placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte. Toujours en vie, un mouton et deux poules se trouvaient également à l’intérieur du logement. Une société spécialisée a été sollicitée pour prendre en charge la carcasse de la chèvre et les animaux vivants.

    20 Minutes

    Hélas, "ils" doivent être nombreux pendant "cette" période à tuer des chèvres à la maison !


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  • À Albertville, commune de 20 000 habitants en Savoie, le maire a été contraint vendredi 9 avril par le tribunal administratif de Grenoble d'autoriser la construction d'une école privée musulmane, prévue pour 400 élèves.

    Au lendemain de cette décision judiciaire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, s'est adressé au président de la République à travers une lettre, relayée par Le Dauphiné, afin de lui demander d'intervenir en faveur de l'élu et d'« empêcher l'installation de cette école ».

     

    « Frédéric Burnier-Framboret [le maire d'Albertville, NDLR] fait aujourd'hui l'objet de fortes pressions de la part de l'organisation islamiste Millî Görüs », plaide Laurent Wauquiez, rappelant les liens de l'association avec la Turquie. Selon le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce projet d'école organiserait « la coupure entre la communauté turque et le reste de la commune, avec un projet démesuré qui comprend 16 classes, un gymnase, et qui est destiné à accueillir 400 élèves, soit l'équivalent d'un quart des élèves d'Albertville ».

    Wauquiez dénonce les « hypocrisies » politiques

    Évoquant le projet de loi sur le séparatisme, Laurent Wauquiez rappelle à Emmanuel Macron que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, « a lui-même désigné Millî Görüs comme étant des ?ennemis de la République? ». Cette même organisation est à l'origine d'un projet de mosquée à Strasbourg. Le 22 mars dernier, la municipalité écologiste a voté le « principe » d'une subvention de plus de 2,5 millions d'euros, s'attirant de très vives critiques du gouvernement.

     

    À travers sa demande de soutien, Laurent Wauquiez souhaite « que nous sortions des hypocrisies où, d'un côté, il y a de grands textes de loi et, de l'autre côté, une réalité qui s'impose aux élus locaux et qui les prive de toute possibilité d'action de lutte contre le communautarisme ».

    Le Point


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  • Le tribunal administratif de Grenoble a obligé le maire d’Albertville (Savoie) à autoriser la construction d’une école primaire privée à l’initiative de la Confédération islamique Millî Görüs (CIMG), proche de la Turquie.

    La décision rendue mardi annule le refus du permis de construire, qui avait été déposé en 2019 par l’association pour implanter une école de 400 élèves dans cette ville au passé olympique d’environ 20 000 habitants. Le tribunal a estimé que les motifs avancés par la mairie, portant notamment sur les places de stationnement, n’étaient pas recevables. Il donne deux mois à cette dernière pour délivrer le permis de construire.

    Le maire se dit «démuni»

    Dans une tribune publiée vendredi par Le Figaro, le maire (sans étiquette) Frédéric Burnier-Framboret, a vivement regretté cette décision, dont il pense faire appel. Il se dit « démuni » pour « contrer l’installation d’associations ou d’entreprises pilotées par des puissances étrangères, qui favorisent une cristallisation identitaire au cœur de nos territoires ». Le recours au Code de l’urbanisme était « le seul moyen législatif » à sa disposition pour s’opposer à la construction de cette école, a-t-il fait valoir auprès de l’AFP.

    Avec le projet d’accueillir 400 élèves, l’établissement serait « de nature à mettre en péril les classes, voire les écoles » d’Albertville, qui en accueillent aujourd’hui environ 1 200. Un projet de moindre envergure « aurait pu être discuté » mais l’édile dit avoir reçu « une fin de non-recevoir » de la CIMG.

    Cette association est aussi à l’origine d’un projet de mosquée à Strasbourg, pour laquelle la municipalité écologiste a voté le 22 mars le « principe » d’une subvention de plus de 2,5 millions d’euros, s’attirant de très vives critiques du gouvernement. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait dénoncé « une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique ».

     

    Jeudi, lors de l’examen du projet de loi sur le séparatisme, le Sénat a voté un amendement du gouvernement qui prévoit d’obliger les collectivités à informer le préfet, trois mois au préalable, avant toute subvention pour la construction d’un lieu de culte.

    L’école en projet à Albertville « ne peut qu’inciter au communautarisme », estime le maire. Il précise qu’elle s’installerait à côté d’une mosquée gérée par l’antenne locale de CIMG, avec laquelle il assure avoir « de bonnes relations ». Les propos du maire sont « aussi tendancieux qu’inexacts », a rétorqué Fatih Sarikir, président de CIMG France, dans un communiqué transmis vendredi soir.

    Une simple «école confessionnelle»

    L’école qu’il souhaite construire « ne sera ni islamiste ni turque» mais « une école confessionnelle hors contrat comme il y en a déjà tant en France, la plupart catholiques ou juives », ajoute-t-il en espérant que son établissement pourra passer sous contrat après le délai légal de cinq ans.

    Le responsable balaie l’argument de la concurrence scolaire, sauf à vouloir « fermer toutes les écoles privées », et dénonce, derrière le « prétexte » du stationnement pour bloquer son projet, « l’hypocrisie » de Frédéric Burnier-Framboret et « son obsession avec nos origines ». « Je ne suis pas le représentant d’un pays étranger. Je suis autant Français que vous, ne vous en déplaise », conclut M. Sarikir.

    Le Parisien

     Sarikir, cela ne fait pas très français !

    Donc les juges français sont pour des écoles musulmanes, donc pour les musulmans !

    Pauvre France


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  • Après six mois sans public, la mosquée de Pantin a rouvert ses portes ce vendredi aux fidèles. À l'heure de la prière, ils étaient une centaine à étendre leur tapis de prière à l'intérieur de la mosquée et presque autant dehors, distanciation oblige. Cela faisait six mois que ces croyants devaient aller dans les communes voisines pour prier. Pour les habitués du lieu de culte, c'est une étape importante : "Je ne pouvais pas espérer mieux à l'entrée du mois de Ramadan. Je suis très content", indique un fidèle au micro d'Europe 1. 

    Un appel à "respecter les lois de la République" 

    Si la mosquée rouvre ses portes ce vendredi, c'est grâce à la nomination d'un nouveau recteur et d'un nouvel imam. Fermée quelques jours seulement après l'assassinat de Samuel Paty, fin octobre 2020le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait exigé que l'ancien recteur et l'ancien imam quittent le lieu de culte. 

    Pour commencer la prêche, le nouvel imam, Idir Mazouzi, a remercié Emmanuel MacronJean Castex ainsi "que toutes les personnes qui ont participé à la réouverture de la Grande mosquée de Pantin". Face à la foule, l'imam a lancé un appel à tous les fidèles à  "respecter les lois de la République". Les nouveaux responsables des lieux espèrent ainsi faire oublier la mauvaise image de la mosquée et aider les croyants à tourner la page, à seulement quelques jours du début du Ramadan. 

    Europe 1


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  • La préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier a décidé de saisir mardi le tribunal administratif de la « délibération litigieuse » du conseil municipal de Strasbourg qui a voté le principe d’une subvention de plus de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

    EELV, Darmanin et islamisme… Ce que révèle l’affaire de la mosquée de Strasbourg

    Le vote du conseil municipal le 22 mars avait suscité une vive réaction du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a reproché à la maire écologiste de Strasbourg Jeanne Barseghian de financer une « ingérence étrangère », en l’occurrence celle de la Turquie, sur le sol français.

    La légalité de la délibération contestée

    Le ministre a également reproché à l’association Millî Görüs, qui porte le projet, de ne pas avoir signé en janvier la « charte des principes de l’islam de France ».

    « Les échanges de courriers récents entre la préfète du Bas-Rhin et la maire de Strasbourg » n’ont « pas permis d’aboutir au retrait de la délibération du conseil municipal », a indiqué de son côté la préfecture, annonçant que Josiane Chevalier avait donc « décidé de déférer la délibération litigieuse au tribunal administratif de Strasbourg ».

    Une mosquée subventionnée à Strasbourg, ce symbole qui plaît tant à Erdogan

    « Il s’agit donc d’obtenir l’annulation de la délibération du conseil municipal dont nous contestons la légalité », a indiqué la préfecture à l’AFP sans plus de précisions sur les moyens invoqués.

     

    La préfecture rappelle que la subvention, qui devait être encore confirmée par un second vote du Conseil municipal, est destinée à la Confédération islamique du Milli Görüs (CIMG) qui conduit le projet de la Grande Mosquée Eyyub Sultan, en cours de construction à Strasbourg.

    Millî Görüs récuse les accusations

    L’annonce de cette décision intervient alors que Millî Görüs a vivement récusé mardi les accusations « infondées » d’allégeance à Ankara ou de « séparatisme », lors d’une conférence de presse dans la capitale alsacienne.

    Qui se cache derrière la Fédération turque de France ?

    Se disant « particulièrement affecté » par les « nombreuses accusations » portées contre elle-même et son projet de mosquée, le président du futur lieu de culte et de la CIMG Est, Eyüp Sahin, a estimé que cela n’était « pas tolérable dans un grand pays comme la France ».

    Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait jugé jeudi que Millî Görüs allait « à l’encontre des valeurs de la République » et n’avait « pas vocation à organiser des activités, à exister dans la République », sans toutefois annoncer la dissolution de cette organisation.

    L'OBS


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  • Après Strasbourg, Mulhouse. Au cœur d'une polémique autour du possible financement du chantier de sa mosquée par la mairie de Strasbourg, la Confédération islamique Millî Görüs a également un projet de lieu de culte à Mulhouse. Il s'agit d'une salle de prière qui doit être aménagée dans un bâtiment existant de 700 m2 et situé sur un terrain appartenant à l'association. Mais cette fois, Millî Görüs s'est heurtée à une résistance farouche de l'hôtel de ville.

    La mairie fait de la résistance

    Le projet, lancé en 2013, a en effet été retardé par un bras de fer juridique avec la mairie de Mulhouse, finalement remporté l'an passé par Millî Görüs. "Nous avons déployé toute notre énergie et tous les recours possibles pour éviter l’installation de cette mosquée. Millî Görüs est pour nous une association qui n’est pas en accord avec les principes de la République et tout simplement avec la laïcité", explique Paul Quin, adjoint en charge des cultes. Il lui reproche notamment de ne pas avoir signé en janvier la "Charte des principes de l'islam de France".

    Gérald Darmanin, dernier levier

    Alors maire de la cité haut-rhinoise, Jean Rottner - actuel président LR de la Région Grand Est et premier adjoint de la maire LR de Mulhouse -, avait fait voter en 2013 en conseil municipal une modification du plan local d'urbanisme (PLU) afin de "réaffirmer le caractère strictement économique des activités autorisées dans le secteur". Mais Millî Görüs, qui avait déposé un recours devant la justice administrative, a fait annuler le PLU modifié.

    Après huit ans de procédure, la mairie de Mulhouse n’a plus aucun levier pour interdire l’aménagement de cette salle de prière puisque juridiquement et administrativement, rien ne s’oppose à ce projet. Les élus misent donc sur une dernière carte : une intervention de Gérald Darmanin, qui accuse Millî Görüs de pratiquer un "islam politique". Le ministre de l'Intérieur avait pris fait et cause en mars contre le financement de la mosquée à Strasbourg.

    Europe 1

    LIEN de l'article pour voir la video de Julian Bugier :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/apr%C3%A8s-strasbourg-lassociation-islamique-mill%C3%AE-g%C3%B6r%C3%BCs-a-un-projet-de-lieu-de-culte-%C3%A0-mulhouse/ar-BB1fdizR?ocid=msedgntp


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  • Gérald Darmanin a accusé la mairie EELV de Strasbourg de financer « une mosquée soutenue par une fédération qui défend l’islam politique » au lendemain d’un vote approuvant « le principe d’une subvention » de plus de 2,5 millions d’euros.

    « La mairie verte de Strasbourg finance une mosquée soutenue par une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique », a réagi Gérald Darmanin dans un tweet publié dans la nuit de lundi à mardi. « Vivement que tout le monde ouvre les yeux et que la loi séparatisme soit bientôt votée et promulguée », a-t-il ajouté.

    Le projet de loi « confortant les principes républicains », dite loi contre le « séparatisme », est actuellement examiné en commission des lois au Sénat. Il a été adopté en première lecture par les députés en février.

    Un nouveau vote à venir

    Le conseil municipal de Strasbourg a adopté lundi « le principe d’une subvention » de plus de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée de Millî Görüs (CIMG), association réputée proche de la Turquie.

    Cette subvention représente « 10 % du montant des travaux », a relevé lors du vote la maire EELV de Strasbourg, Jeanne Barseghian, dont la majorité a affirmé qu’il s’agissait d’un pourcentage habituel pour le subventionnement des lieux de culte dans la capitale alsacienne. Le versement effectif de la subvention, critiquée par l’opposition municipale, doit faire l’objet d’un nouveau vote.

    Le Parisien

    La mairie EELV de Strasbourg aime les musulmans !


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  • Le 24 janvier 2019, un vol de Transavia reliant Paris-Orly à Tunis avait été dérouté vers Nice, suite à l'agression d'un steward par un passager musulman qui voulait faire sa prière à même le couloir, dans l'espace exigu à l'entrée du cockpit.
    Après l'atterrissage d'urgence à Nice, l'individu avait été débarqué de l'avion par quatre gendarmes.
    Vous observerez que cela se passe dans le “galley” (en quelque sorte : la cuisine ) et ce, au vu des passagers dans la cabine, puisque le rideau de séparation est ouvert...
    Les 2 stewards sont, “par force”, impuissants devant cette scène et obligés de se comporter calmement !!!

    Et les médias sont restés muets sur ce coup ! Étonnant n'est-ce pas? !!

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