• Gérald Darmanin a annoncé ce mardi 14 décembre avoir « enclenché » la procédure de fermeture administrative de la Grande mosquée de Beauvais (Oise), pouvant aller jusqu’à six mois, en raison selon lui de la radicalité des prêches qui y sont donnés.

    « Aujourd’hui nous avons enclenché la fermeture de la mosquée de Beauvais, (qui est) tout à fait inacceptable, qui combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs », a déclaré le ministre de l’Intérieur sur Cnews.

    « Le projet de loi séparatisme porte atteinte à nos libertés fondamentales »

    La préfecture de l’Oise a confirmé « envisager » de prendre une décision de fermeture de la Grande mosquée de Beauvais « pouvant aller jusqu’à six mois » sur la base de prêches « incitant à la haine »« à la violence » et « faisant l’apologie du jihad ».

    Des contrôles ces derniers mois

    « Dans le cadre de la procédure contradictoire, un courrier a été transmis en fin de semaine dernière notifiant la décision envisagée, nous sommes actuellement dans le délai de dix jours accordé pour toutes observations », a détaillé la préfecture à l’AFP.

     

    Selon le ministère de l’Intérieur, 2 623 mosquées et salles de prières sont établies sur le territoire national et parmi ces lieux de culte, « 99 étaient soupçonnés de séparatisme ». Tous ont « été contrôlés au cours de ces derniers mois ».

    Fermeture de la mosquée d’Allonnes, soupçonnée de radicalisation

    « Pour 36 lieux de culte, les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la République y était strictement respectée, par exemple à la suite d’un changement d’imam ou de gouvernance associative », a indiqué le ministère.

    En outre, « 21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux ou d’une fermeture administrative », six « font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture, notamment sur la base de la loi séparatisme ».

    L'OBS


    2 commentaires

  • 2 commentaires
  •  La tante et les cousins de la jeune fille de 16 ans l’ont frappée à coups de ceinture et de cuillère en bois parce qu’elle fréquentait un garçon

    Le 12 octobre, dans un lycée nord-isérois, des lycéens se sont inquiétés des bleus qui couvraient l’une de leurs camarades. Celle-ci, âgée de 16 ans a fini par se confier auprès des responsables de l’établissement : elle a été frappée le week-end précédent par sa famille, sous le prétexte qu’elle fréquenterait un garçon, rapporte Le Dauphiné.

    Des coups et des gifles

    La jeune fille a été régulièrement frappée à coups de ceinture et de cuillère en bois par son cousin et sa cousine, tous deux majeurs, devant la mère de ceux-ci, qui l’a giflée, tirée par les cheveux et déshabillée. L’adolescente vivait depuis l’été chez sa tante parce qu’elle ne s’entendait pas avec sa mère.

    Le tribunal judiciaire de Vienne a confié une enquête à la gendarmerie de Bourgoin-Jallieu, et les trois accusés ont été placés en garde à vue puis déférés au parquet de Vienne. Placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’approcher la jeune fille, ils ont été renvoyés à une audience le 14 janvier 2022. La jeune fille, qui a eu deux jours d’ITT, a fait l’objet d’une mesure de placement.

    20 Minues


    2 commentaires
  • Sarthe. Procédure de fermeture de la mosquée d’Allonnes : les réactions des politiques

    Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Christelle Morançais, la présidente de la Région Pays de la Loire et Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement ont réagi, ce mercredi 13 octobre 2021, à l’annonce de la procédure de la fermeture de la mosquée d’Allonnes (Sarthe).

    Ce mercredi 13 octobre 2021, la préfecture de la Sarthe a annoncé le lancement d’une procédure pour fermer la mosquée d’Allonnes, près du Mans (Sarthe). Des discours radicaux auraient été tenus au sein de ce lieu de culte, situé au sein de l’espace associatif interculturel Yvon-Luby. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Christelle Morançais, la présidente de la Région Pays de la Loire et Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, ont réagi à cette annonce.

    « Sur mon instruction, le préfet de la Sarthe a engagé la fermeture de la mosquée d’Allonnes, près du Mans. Les prêches y prônent notamment « le recours au jihad armé, la mort en martyr, la commission d’actes de terrorisme et le recours à la violence », précise Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur sur son compte Twitter.

    « La bonne décision », selon la présidente des Pays de la Loire

    Christelle Morançais, la présidente de la Région Pays de la Loire se félicite de cette procédure de fermeture de la mosquée d’Allonnes sur son compte Twitter. « L’État a pris la bonne décision, mais fermer un lieu ne fait pas tout, loin de là : il faut que les prêcheurs de haine soient identifiés, condamnés et, le cas échéant, expulsés. Aucune faiblesse, aucune naïveté face aux ennemis de la République. »

    « Le gouvernement inflexible face à l’islamisme »

    « Nous sommes inflexibles face à l’islamisme, nous sommes intransigeants face à la haine et à la radicalisation », a affirmé Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, lors du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 13 octobre 2021.

    « Quand on attaque la République elle doit répondre, elle doit répondre fort et donc nous avons engagé une procédure pour demander la fermeture de cette mosquée », a-t-il poursuivi, rappelant qu’elle avait été engagée « sur le fondement de la loi Sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme qui a été votée récemment. »

    Ouest-France


    4 commentaires
  • Voile intégral : le préfet de l'Hérault demande aux policiers de contrôler et verbaliser

    Alors que le port du voile intégral est interdit depuis la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public, Hugues Moutouh, le préfet de l'Hérault, a demandé aux policiers de verbaliser les femmes qui portent le niqab, une tenue couvrant intégralement le visage, dans la ville de Montpellier.

    Le préfet a constaté une recrudescence de la tenue islamique, qui est pourtant interdite par la loi, dans les rues de la ville.

    Contrôles renforcés

    "J'ai remarqué que plusieurs jeunes femmes ces derniers temps dans le centre ville de Montpellier se promenaient avec un voile intégral de type niqab qui leur recouvrait l'intégralité du visage", a expliqué le préfet au micro d'Europe 1. Il a demandé à ce qu'elles soient contrôlées et verbalisées. "C'est un rappel à la loi, qui vise à défendre les valeurs de la République."

    Lutter contre le séparatisme

    Le préfet inscrit cette décision dans un cadre plus large de lutte contre le communautarisme et le séparatisme. "A l'occasion de l'adoption de la loi du 24 aout 2021 qui vise à lutter contre le repli communautaire, nous avons la charge de sanctionner les personnes qui portent ce symbole d'oppression et de séparatisme", a-t-il expliqué au micro d'Europe 1. "C'est un acte de revendication identitaire, de prosélytisme et de repli communautaire. Nous sommes testés et il est de notre devoir de défendre les valeurs républicaines", a-t-il poursuivi.

    "Il faut intervenir rapidement pour montrer qu'on ne lâchera rien et qu'on ne laissera pas passer ce comportement, qui est illégal", a rappelé Hugues Moutouh au micro d'Europe 1.

    Europe 1


    4 commentaires
  • Darmanin annonce la dissolution de six lieux de culte et de plusieurs associations

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé avoir enclenché des procédures pour fermer six lieux de culte et dissoudre plusieurs associations, tous soupçonnés de faire la propagande de l'islamisme radical, mardi soir dans un entretien au Figaro. Soulignant qu'un tiers des 89 lieux de culte "soupçonnés d'être radicaux et répertoriés par les services de renseignement" ont été contrôlés depuis novembre 2020, Gérald Darmanin a indiqué que "des procédures étaient enclenchées pour en fermer six autres" dans la Sarthe, en Meurthe-et-Moselle, en Côte-d'Or, dans le Rhône et le Gard.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/darmanin-annonce-la-dissolution-de-six-lieux-de-culte-et-de-plusieurs-associations/ar-AAOXjHe?ocid=msedgntp


    4 commentaires
  • Une femme âgée de 30 ans est décédée ce samedi à l’hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales) après avoir passé plusieurs heures enfermée dans la voiture de son mari, en plein soleil. Ce dernier a été placé sous le statut de témoin assisté à ce stade des investigations.

    Qu’est-il arrivé à cette femme de 30 ans qui a perdu la vie ce samedi, après une dizaine de jours passés dans le coma ? Le 15 septembre dernier, elle a été prise en charge par les sapeurs-pompiers alors qu’elle était inconsciente et en hyperthermie, dans la voiture de son mari. C’est lui qui a donné l’alerte, affirmant avoir découvert son épouse dans l’habitacle de sa voiture, comme nous l’avons révélé. La trentenaire a été transportée à l’hôpital où elle est décédée.

    Le jour de la prise en charge de la défunte par les secours, c’est un de ses proches qui a contacté la police, inquiet. Les policiers se sont déplacés et ont découvert dans le coffre de la voiture un coussin, une couette et une bouteille d’eau notamment. Interrogé, le mari de 37 ans aurait déclaré que sa femme attendait dans la voiture son retour du travail. Une version qui n’a pas convaincu les enquêteurs qui ont décidé de le placer en garde à vue, le soupçonnant notamment d’avoir enfermé son épouse dans le coffre du véhicule et de l’avoir déplacé dans l’habitacle.

    L’homme aurait interdit à la victime de sortir

    « Des proches du couple ont rapporté que la trentenaire avait déjà été victime de violences de la part de son mari plusieurs fois », a indiqué une source proche de l’enquête à Actu17, au départ de cette enquête. Des voisins auraient aussi confié que le mari pratiquait un islam rigoriste et que son épouse avait interdiction de sortir seule. L’homme a finalement été remis en liberté sous le statut de témoin assisté à la fin de sa garde à vue.

    Le corps de la victime va être autopsié et l’examen va permettre d’en savoir plus sur les circonstances de son décès. Les investigations se poursuivent afin de faire toute la lumière sur cette tragédie. L’enquête ouverte des chefs de « séquestration » et « tentative de meurtre » va être requalifiée.

    ACTU 17

    Ce brave musulman a été remis en liberté !


    4 commentaires
  • Après avoir passé vingt ans à la tête du pays, Abdelaziz Bouteflika avait démissionné de la présidence le 2 avril 2019 sous la pression de la rue et de l'armée. Il est décédé vendredi 17 septembre à l'âge de 84 ans.

     

     

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/alg%C3%A9rie-l-ex-pr%C3%A9sident-abdelaziz-bouteflika-est-mort/ar-AAOzELu?ocid=msedgntp


    5 commentaires
  • Gérald Darmanin veut dissoudre une maison d’édition « légitimant le djihad »

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lancé la procédure de dissolution de « Nawa », une maison d’édition basée en Ariège, en raison notamment de la diffusion de « plusieurs ouvrages légitimant le djihad ».

    L’association Nawa Centre d’études orientales et de traduction, maison d’édition associative​, installée dans l’Ariège, est dans le viseur du ministère de l’Intérieur qui souhaite la dissoudre.

    Sa ligne éditoriale est clairement anti-universaliste et en contestation directe des valeurs occidentales. Elle a diffusé plusieurs ouvrages légitimant le djihad​, précise ce vendredi 17 septembre, à l’AFP, l’entourage du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui estime que ses dirigeants sont en lien avec la sphère djihadiste.

    Une mesure pour geler ses avoirs

    Déclarée en sous-préfecture de Pamiers (aAiège) en 2008, Nawa se présente sur son site internet comme une maison d’édition ayant la volonté de valoriser les sciences humaines et politiques issues de l’héritage musulman et de contribuer au renouveau de ces disciplines via l’étude du monde occidental ou occidentologie, l’histoire des idées et des doctrines politiques contemporaines​.

    Selon le Journal officiel, elle est dirigée par Abû Soleiman Al-Kaabi et Aïssam Aït Yahya, qui ont publié plusieurs ouvrages.

    Une mesure de gel des avoirs visant l’association et ses dirigeants a par ailleurs été prise jeudi, selon l’arrêté paru au Journal officiel.

    Ouest-France


    3 commentaires
  • Qui est Adnan Abou Walid al-Sahraoui, l’impitoyable chef djihadiste au Sahel tué par les forces françaises ?

    Depuis plus d’un an et demi, il était la cible « prioritaire » de la France et de ses alliés au Sahel. Adnan Abou Walid al-Sahraoui, dont Paris a annoncé la mort, était considéré comme le plus intraitable chef djihadiste de la zone.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/qui-est-adnan-abou-walid-al-sahraoui-l-impitoyable-chef-djihadiste-au-sahel-tu%C3%A9-par-les-forces-fran%C3%A7aises/ar-AAOwhnE?ocid=msedgntp


    3 commentaires
  • Toulouse : Relaxe de l’imam de la mosquée d’Empalot qui avait prononcé un prêche controversé

    Mohamed Tataiat, l’imam d’Empalot qui avait prononcé un prêche jugé antisémite en décembre 2017, a été relaxé ce jeudi de « provocation à la haine raciale »

    Fin 2017, Mohamed Tataiat, l'imam de la mosquée d'Empalot, à Toulouse, prononçait un prêche devant 3.000 fidèles, diffusé par la suite sur les réseaux sociaux. Celui-ci utilisait un vieux hadith, un texte qui dit : « Il y a un Juif derrière moi, viens et tue-le ». Une citation qui a soulevé une vague d’indignation et l’a conduit devant le tribunal judiciaire à répondre d’une accusation de «  provocation à la haine raciale et la violence en raison de l’origine » en juin. Ce mardi, les juges toulousains l’ont relaxé, estimant qu’il n’y avait « pas une volonté de provocation » et « pas une pensée à connotation discriminante » chez l’imam.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/toulouse-relaxe-de-l-imam-de-la-mosqu%C3%A9e-d-empalot-qui-avait-prononc%C3%A9-un-pr%C3%AAche-controvers%C3%A9/ar-AAOqIPS?ocid=msedgntp

    Donc les musulmans peuvent tout se permettre !


    3 commentaires
  •  


    2 commentaires
  • Pour quatre d’entre eux, c’est la fin de la cavale.

    Ce vendredi soir, la police israélienne a annoncé avoir capturé deux des six fugitifs palestiniens qui s’étaient évadés d’une prison israélienne plus tôt cette semaine. Ils ont été arrêtés dans la ville de Nazareth, dans le nord du pays, a indiqué la police dans un communiqué sans donner plus de détails.

    Et tôt ce samedi matin, deux autres ont été arrêtés par les forces spéciales «alors qu’ils se cachaient dans un parking» du village arabe de Shibli Umm al-Ghanam, situé à une dizaine de kilomètres à l’est de Nazareth, a précisé la police.

    L’histoire avait fait le tour des réseaux sociaux, certains allants jusqu’à la comparer à la série américaine Prison Break. Sauf qu’il ne s’agit pas là du pénitencier d’Etat fictif de Fox River mais d’une taule bien réelle, la prison de haute sécurité de Gilboa, l’une des plus sécurisées d’Israël. L’évasion avait pu se faire grâce à un outil insolite : une cuillère rouillée que les détenus dissimulaient derrière une affiche. Ils s’en sont servis pour creuser un tunnel sous leur évier, dont la sortie a été découverte à quelques mètres des murs de l’établissement, au milieu des mauvaises herbes.

    Depuis, une gigantesque chasse à l’homme a été lancée par l’Etat hébreu. Des policiers, des soldats et des agents du puissant service de sécurité intérieur israélien, le Shin Bet, se sont joints aux efforts de recherches, impliquant des hélicoptères et des chiens renifleurs. Des barrages routiers ont été érigés en Cisjordanie et près de la bande de Gaza.

    Un contexte particulièrement violent

    Mercredi, l’armée israélienne avait annoncé passer à la vitesse supérieure en informant du déploiement de nouveaux renforts en Cisjordanie occupée dans le seul but de «traquer» les six évadés, membres de groupes armés palestiniens écroués pour avoir, selon Israël, préparé ou mené des attaques contre des Israéliens. Pour les forces de l’ordre et les autorités israéliennes, la crainte est que le reste des évadés mènent des attaques sur leur territoire.

    Car cette traque s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu et violent en Israël. Ce vendredi après-midi, un assaillant palestinien a été tué par la police à une entrée de la Vieille Ville de Jérusalem. Il aurait tenté de poignarder des policiers de l’Etat hébreu, qui ont riposté en lui tirant dessus. L’agression est survenue alors que des rassemblements avaient lieu dans plusieurs villes de Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ce vendredi. Le Hamas et le Jihad islamique, tous deux des groupes armés, avaient appelé à «une journée de la colère» en soutien des prisonniers palestiniens évadés.

    Les autorités israéliennes ont rapidement publié les noms des fugitifs. Le plus connu d’entre eux, Zakaria al-Zoubeidi, 46 ans, était le chef des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, dans la région de Jénine. Considéré pendant plusieurs années comme l’un des hommes les plus recherchés de Cisjordanie, il est à l’origine de l’attentat suicide organisé contre le parti du Likoud, à Beit Shean, en novembre 2002. Il a été arrêté ce samedi matin en compagnie de Mohammed Ardah, un membre du Jihad islamique.

    Vendredi, ce sont deux autres membres du Jihad islamique qui avaient été arrêtés à Nazareth : Yakoub Kadari, 48 ans, et Mahmoud Abdullah Ardah, 45 ans, qui a passé les 25 dernières années en prison. Plus ancien détenu des six fugitifs, Mahmoud Ardah est d’ailleurs présenté par certains médias locaux comme l’architecte de l’évasion.

    Les deux derniers fugitifs, Iham Kamamji et Monadal Infiat, sont également membres de l’organisation armée du Jihad islamique palestinien. Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a indiqué suivre la traque en temps réel, qualifiant l’évasion de «très grave incident». Les 400 autres prisonniers de la prison de Gilboa ont été transférés vers d’autres centres afin d’éviter d’autres évasions.

    Mise à jour : actualisé ce samedi à 9h15 avec l’arrestation de deux autres fugitifs.

    LIBERATION


    1 commentaire
  • « J’ai 24 ans, je suis célibataire et j’entends dire que les talibans font la traque des Afghanes célibataires » : une étudiante de Bamiyan, au centre de l’Afghanistan

    © Fournis par Le Monde : Des talibans devant un salon de beauté, dont les affiches représentant des femmes ont été taguées, le 18 août, à Kaboul.

    « J’ai 24 ans, je suis célibataire et j’entends dire que les talibans font la traque des Afghanes célibataires » : une étudiante de Bamiyan, au centre de l’Afghanistan.

    Depuis la prise du pouvoir par les talibans, la jeune Afghane qui habite cette ville de 60 000 habitants s’inquiète des menaces qui pèsent sur son avenir, en tant que femme et membre de la minorité chiite hazara.

    « J’ai peur. J’observe depuis quelques jours que les drapeaux blancs des talibans ont remplacé les drapeaux tricolores de l’Afghanistan.

    Ils sont les nouveaux maîtres de Bamiyan. Ma ville natale, connue pour ses deux bouddhas [détruits en 2001 par les mêmes insurgés], est tombée le 15 août, sans guerre. Le gouverneur a fichu le camp. Depuis, comme beaucoup d’autres Afghanes, je ne sors pas dans la rue. Je suis inquiète pour moi, pour mon avenir. Les talibans, eux, se baladent triomphalement dans la ville, à bord des voitures gouvernementales qu’ils ont saisies. Ils prennent la nourriture des gens par la force. Bamiyan est désormais leur ville, comme tout le reste de l’Afghanistan.

    « Dans mon ordinateur, je n’ai pas encore eu le cœur de supprimer les photos de notre club, sur lesquelles on nous voit, filles et garçons, en train de faire du vélo. Je les ai mises dans un fichier et j’ai choisi l’option “cacher” »

    Je fais partie d’un club de vélo. Dans ce groupe, beaucoup de mes camarades sont déjà partis. Une de mes amies est allée à Kaboul. Je ne sais pas si elle y est toujours. Moralement, je ne vais pas bien. Je n’arrête pas de pleurer. Je me demande si je pourrai continuer à faire du vélo, à étudier. Cette année, j’envisageais de m’entraîner pour faire partie de l’équipe nationale féminine de vélo d’Afghanistan. Et j’avais déjà commencé à étudier l’anglais pour postuler en master de géologie. Avec l’arrivée des talibans, il est très peu probable que nous, les femmes, puissions aller à l’université et travailler.

    J’ai mis tous mes vêtements de sport dans un carton que j’ai dissimulé, pour éviter que les talibans les trouvent, si jamais ils font irruption chez nous. Dans mon ordinateur, je n’ai pas encore eu le cœur de supprimer les photos de notre club, sur lesquelles on nous voit, filles et garçons, en train de faire du vélo. Je les ai mises dans un fichier et j’ai choisi l’option “cacher”. J’ai 24 ans, je suis célibataire et j’entends dire que les talibans font la traque des Afghanes célibataires. Je crains d’être obligée de me marier avec un membre des talibans. Je ne sais pas ce qui m’attend.

    Je suis hazara [minorité chiite en Afghanistan et cible des talibans, islamistes sunnites]. Les talibans ne reconnaissent pas notre obédience. La dernière fois qu’ils ont été au pouvoir [de 1996 à 2001], ils ont massacré de nombreux Hazaras. A l’époque, ma famille s’est réfugiée en Iran.

    De nouveau, nous serons probablement contraints de nous exiler. Déjà, mon frère aîné, qui était employé par une organisation américaine, est parti il y a quelques jours au Pakistan. Il a eu peur à cause de cette rumeur selon laquelle les gens qui ont travaillé pour les étrangers ou pour le gouvernement se feraient arrêter ou tuer par les talibans.

    Je pense aujourd’hui à me réfugier au Pakistan ou en Iran. Mais je n’ai pas de passeport et le bureau des passeports à Kaboul est fermé. La France donne-t-elle des visas ? Quelles sont les conditions ? »

    Le Monde.fr


    votre commentaire
  • Plusieurs explosions aux abords de l’aéroport de Kaboul, au moins 13 morts

    Deux explosions se sont produites ce jeudi devant l’aéroport de Kaboul, tuant une dizaine de personnes et blessant une cinquantaine d’autres, notamment parmi les milliers d’Afghans qui s’y massent depuis des jours dans l’espoir d’être évacués du pays, tombé aux mains des talibans.

    Des militaires américains font partie des victimes selon le Pentagone dont le porte-parole, John Kirby, a confirmé dans un message posté sur Twitter qu’«au moins» deux explosions dans le cadre d’une «attaque complexe» ont eu lieu. «Nous confirmons qu’un certain nombre de militaires ont été tués dans l’attentat complexe à l’aéroport de Kaboul», a-t-il affirmé ensuite dans un communiqué, précisant qu’«un certain nombre d’autres ont été blessés».

    Le bilan total des victimes n’est pas encore établi. Entre 13 et 20 personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées, selon un porte-parole des talibans cité par l’AFP. Un correspondant de l’agence Reuters à la Maison Blanche faisait précédemment état d’un bilan de 13 morts, dont des enfants. De nombreux talibans auraient également été blessés ; ils ont condamné l’attentat, survenu dans une zone placée sous la «responsabilité américaine», a précisé leur porte-parole Zabihullah Mujahid sur Twitter.

    Dénonçant un «attentat terroriste», le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a souligné que la priorité «reste d’évacuer autant de gens que possible». La France a annoncé dans la foulée le rapatriement à Paris de son ambassadeur en Afghanistan, David Martinon, pour des raisons de sécurité. Il se trouvait jusqu’ici à l’aéroport de Kaboul, où les forces occidentales supervisent les évacuations de milliers d’étrangers et d’Afghans depuis la prise de pouvoir soudaine des talibans, le 15 août. Soulignant que la situation restait «très risquée» à l’aéroport, le président Emmanuel Macron a annoncé depuis Dublin que la France allait encore évacuer «plusieurs centaines d’Afghans».

    Une porte de l’aéroport et un hôtel ciblés

    La première détonation a eu lieu près de la porte de l’Abbaye, un accès tenu par des soldats français et américains. Il s’agit de l’une des trois entrées de l’aéroport où se pressent depuis douze jours des milliers d’Afghans, soucieux de quitter le pays désormais aux mains des talibans. Selon une source citée par le New York Times, l’explosion aurait été provoquée par au moins un kamikaze portant une veste bourrée d’explosifs.

    D’après le Pentagone, une seconde explosion s’est produite non loin de là, aux abords de l’hôtel Baron, où logent plusieurs Occidentaux.

    «Nous pouvons confirmer que l’explosion à la porte de l’Abbaye est le résultat d’une attaque complexe qui a causé plusieurs victimes civiles et militaires, a tweeté John Kirby, responsable presse au Pentagone. Nous pouvons aussi confirmer qu’au moins une autre explosion s’est produite près de l’hôtel Baron, à proximité de la porte de l’Abbaye.»

    Quelques minutes plus tôt, l’ambassadeur de France à Kaboul, David Martinon avait alerté sur les réseaux sociaux à propos du risque de seconde explosion. «A tous nos amis afghans : si vous êtes près des portes de l’aéroport, éloignez-vous de toute urgence et mettez-vous à l’abri. Une deuxième explosion est possible», avait-il écrit sur le réseau social.

    «Des gens ensanglantés partout»

    Ces derniers jours, de multiples sources officielles alertaient d’une menace croissante sur l’aéroport. Ce jeudi matin, le secrétaire d’Etat britannique chargé des forces armées, James Heappey, faisait savoir que la menace terroriste a poussé Londres à déconseiller, dans la nuit, à ses ressortissants de rejoindre l’aéroport de Kaboul. «Les informations recueillies au cours de la semaine sont de plus en plus sérieuses : elles font état d’une menace imminente et grave pour la vie, a indiqué James Heappey sur Times Radio. Il s’agit d’une menace très sérieuse.»

    Présent à Kaboul à proximité de l’aéroport, le grand reporter de France 24, Cyril Payen, a témoigné de ce qu’il a vu et entendu à l’antenne«Nous étions à quelques centaines de mètres de la porte où il y a eu cette explosion et dix minutes plus tard, il y a eu un mouvement de foule extrêmement important dans les petites rues qui jouxtent l’aéroport, raconte le journaliste. Il y a eu des détonations et puis ça a été le défilé de blessés, dont plusieurs très graves, des gens ensanglantés partout. Des résidents de ce quartier portaient des blessés dans des brouettes. Il y a eu des coups de feu. Et puis il y a eu une autre explosion, qui n’était pas une énorme explosion.»

    Un autre témoin de la scène, Milad, a pour sa part déclaré à l’AFP : «C’était une énorme explosion, au milieu de la foule qui attendait devant l’une des portes de l’aéroport», où entrent des gens qui se font évacuer par les Occidentaux. «Quand les gens ont entendu l’explosion, ça a été la panique. Les talibans ont alors tiré en l’air pour disperser les gens qui attendaient devant la porte», a indiqué à l’agence de presse un autre témoin, qui a notamment vu «un homme courir avec un bébé blessé dans les bras».

    Le président américain, Joe Biden, avait déjà évoqué mardi la possibilité d’un attentat du groupe jihadiste Etat islamique (EI), rival des talibans en Afghanistan ces dernières années. Mais pour l’heure, le groupe terroriste n’a pas revendiqué l’attaque.

    Libération

    Lien video:

    https://www.youtube.com/watch?v=Ni6G5vn2SRk&ab_channel=LeParisien


    1 commentaire
  • La panique s'est emparée de la ville de Kaboul, la capitale afghane, tombée dimanche aux mains des talibans, 20 ans après avoir été chassés du pouvoir.

    Les talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan, 20 ans après en avoir été chassé. Dimanche, ils sont entrés dans la capitale, Kaboul, après plusieurs mois de reconquête dans le pays. Le président Ashraf Ghani a fui le pays: "Les talibans ont gagné", a-t-il assuré dimanche.

    En dix jours, le mouvement islamiste radical, qui avait déclenché une offensive en mai à la faveur du début du retrait des troupes étrangères, notamment américaines, a pris le contrôle de quasiment tout l'Afghanistan.

    Au fil de la journée de dimanche, la panique s'était rapidement emparée de Kaboul à mesure que les insurgés, qui encerclaient déjà la ville, s'en rapprochaient puis y pénétraient. Les magasins ont fermé, des embouteillages monstres sont apparus, des policiers ont été vus troquant leur uniforme pour des vêtements civils.

    Une énorme cohue s'est formée auprès de la plupart des banques, les gens cherchant à retirer leur argent tant qu'il était encore temps. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montraient des groupes de combattants talibans lourdement armés patrouillant dans les grandes villes, brandissant des drapeaux blancs et saluant la population.

    Dans la ville, c'est la panique. Le drapeau américain a été retiré cette nuit de l'ambassade des Etats-Unis tandis que des milliers de personnes fuyaient vers l'aéroport ou la plupart des étrangers attendaient d'être évacués.

    Les promesses des talibans

    L'aéroport est sécurisé a annoncé Washington qui a envoyé 5000 soldats pour protéger le personnel diplomatique et les employés afghans de l'ambassade américaine. Mille autres doivent les rejoindre dans les 48h. 

    Les images de l'aéroport qui circulent sur les réseaux sociaux sont saisissantes. Le tarmac est bondé, des centaines de personnes courent vers les avions pour fuir le pays. 

    Les Etats-Unis avec la France et 64 autres états appellent les talibans à laisser partir ceux qui le souhaitent en toute sécurité. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian s'est entretenu avec son homologue américain. Il a annoncé sur Twitter cette nuit une mobilisation totale pour mettre en sécurité les ressortissants français, notamment grâce à un pont aérien mis en place ce matin entre Kaboul et les Emirats Arabes Unis, d'où les ressortissants embarqueront ensuite vers la France. 

    Le porte-parole des talibans assure qu'ils attendront que les puissances étrangères partent avant de restructurer la gouvernance. Il promet aussi de respecter le droit des femmes et les préoccupations de la communauté internationale. 

    RMC

    Afghanistan : Macron, une allocution sous la pression

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/afghanistan-macron-une-allocution-sous-la-pression/ar-AANoawj?li=BBkGbOY


    votre commentaire
  • Alors que les Taliban sont entrés dans Kaboul, la France a annoncé dimanche le déploiement de renforts militaires aux Émirats arabes unis pour faciliter l'évacuation de ses ressortissants de l’Afghanistan.


    votre commentaire
  • Les talibans poursuivent leur progression en Afghanistan. Les insurgés se sont emparés ce vendredi de Lashkar Gah (sud), capitale de la province du Helmand. Selon un haut responsable sécuritaire, un cessez-le-feu de quarante-huit heures doit permettre à la ville d’être évacuée. La menace sur Kaboul, la capitale, s’intensifie chaque jour un peu plus, poussant les Etats-Unis et le Royaume-Uni à sortir en catastrophe leurs ressortissants et diplomates.

    Les deux pays ont annoncé ce vendredi avoir envoyé des milliers de soldats pour mener ces opérations d’évacuation, motivés par «l’accélération des offensives militaires des talibans» et de «la hausse de la violence et de l’instabilité qui en résulte à travers l’Afghanistan», selon les mots du porte-parole du département d’Etat, Ned Price. Ces évacuations interviennent alors que les rebelles restent sourds aux efforts diplomatiques des Etats-Unis et de la communauté internationale.

    Washington va ainsi déployer 3 000 soldats à l’aéroport international de la capitale, qui rejoindront les 650 militaires américains encore présents en Afghanistan, a précisé le porte-parole du département de la Défense, John Kirby. «Il ne s’agit pas d’un réengagement militaire dans le conflit», a assuré Ned Price, tandis que le Pentagone a également affirmé qu’il n’utiliserait pas cet aéroport pour des frappes contre les talibans. Quelque 3 500 autres militaires seront positionnées au Koweït pour pouvoir être envoyés en renfort en cas de détérioration de la situation à Kaboul. Les talibans ne sont plus qu’à 150 kilomètres de la capitale après avoir pris jeudi la ville de Ghazni.

    La moitié des capitales provinciales tombées en huit jours

    Les talibans ont aussi pris sans résistance ce vendredi Chaghcharan (centre), capitale de la province de Ghor, et contrôlent désormais près de la moitié des capitales provinciales afghanes, toutes tombées en seulement huit jours. L’essentiel du nord, de l’ouest et du sud du pays est maintenant sous leur coupe. Kaboul, Mazar-i-Sharif, la grande ville du nord, et Jalalabad (est) sont les trois seules grandes villes encore sous le contrôle du gouvernement.

    Les talibans ont lancé leur offensive en mai, quand le président américain, Joe Biden, a confirmé le départ des dernières troupes étrangères du pays, vingt ans après leur intervention pour en chasser les talibans du pouvoir, dans la foulée des attentats du 11 Septembre. Ce retrait doit être achevé d’ici au 31 août.

    Le président Biden a depuis affirmé ne pas regretter sa décision, même si la rapidité avec laquelle l’armée afghane s’est désintégrée devant l’avancée des talibans a surpris et déçu les Américains, qui ont dépensé plus de 1 000 milliards de dollars en deux décennies pour la former et l’équiper. Les Afghans «doivent avoir la volonté de se battre» et «doivent se battre pour eux-mêmes, pour leur nation» avait exhorté mardi le président américain.

    Pas enclins au compromis

    Trois jours de réunions internationales à Doha, au Qatar, se sont achevés jeudi sans avancée significative. Dans une déclaration commune, les Etats-Unis, le Pakistan, l’Union européenne et la Chine ont affirmé qu’ils ne reconnaîtraient aucun gouvernement en Afghanistan «imposé par la force». Les talibans risquent cependant de n’être nullement enclins au compromis, alors que les autorités leur ont proposé jeudi en catastrophe «de partager le pouvoir en échange d’un arrêt de la violence», selon un négociateur gouvernemental aux pourparlers de Doha qui a requis l’anonymat.

    Le président afghan, Ashraf Ghani, avait toujours rejeté jusqu’ici les appels à la formation d’un gouvernement provisoire non élu comprenant les talibans. Mais son revirement risque d’être bien tardif. A Washington, le président Biden se retrouve sous la pression de l’opposition. «L’Afghanistan fonce vers un immense désastre, prévisible et qui aurait pu être évité», a fustigé jeudi le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell.

    En Afghanistan, la progression des talibans a un coût humain élevé. En un mois, au moins 183 civils ont été tués, dont des enfants, à Lashkar Gah, Kandahar, Hérat et Kunduz, selon l’ONU. Quelque 390 000 personnes ont été déplacées par le conflit depuis le début de l’année, toujours selon l’ONU. Ces mouvements de population se sont accélérés ces dernières semaines, les civils fuyant les régions conquises par les talibans.

    Nombre d’Afghans ont ainsi afflué ces derniers jours à Kaboul, où une grave crise humanitaire menace. Ils tentent désormais de survivre dans des parcs ou sur des terrains vagues, dans le dénuement le plus complet.

    Libération


    1 commentaire
  • Burkina Faso: le minaret de la Grande Mosquée de Dioulassoba s’est écroulé

    © Flickr La Grande Mosquée de Bobo Dioulasso.

    Burkina Faso: le minaret de la Grande Mosquée de Dioulassoba s’est écroulé

    Construite vers 1880, une partie de cette mosquée de Bobo Dioulasso avait été réhabilitée grâce à une souscription populaire et  à un soutien financier du gouvernement entre 2016 et 2019. Avec l’effondrement  du minaret, les habitants de la ville se posent des questions sur l’avenir de cette bâtisse qui fait la fierté de tout un pays.

    Le manque d’expertise annuelle pour détecter les failles de cette mosquée qui date de 1880 pourrait expliquer l’effondrement du minaret selon l’un des membres du comité de réhabilitation mis en place en 2016. Exposée à la circulation routière et aux secousses, la bâtisse avait subi un premier choc qui avait nécessité des travaux, il y a quelques années.

    « Quand on a voulu faire la réhabilitation, les architectes avaient estimé que le minaret était en bon état et qu’il n’avait pas besoin de travaux supplémentaires », explique El Haj Daouda Soura.

    C’est à la fin des travaux de réhabilitation que des fissures ont été constatées sur le minaret. Elles sont devenues plus importantes suite aux intempéries. « Avec les fortes pluies qui sont tombées sur la ville de Bobo Dioulasso, l’eau s’est infiltrée et une partie du minaret avait cédé il y a quelques jours », précise Daouda Soura. Puis, pendant que la communauté musulmane et les autorités gouvernementales se réunissaient pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être, tout le minaret s’est effondré comme un château de cartes ce vendredi. « C’est la seule chose qui nous reste à Bobo. Regarder cette mosquée s’écrouler ainsi me décourage », dit un habitant de la ville.

    « Je suis choqué par ce que j’ai vu. J’ai très mal », renchérit Zakari Sanou, un habitant du quartier Dioulassoba, qui abrite la mosquée.

    RFI


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique