• Glyphosate : l'Assemblée rejette à nouveau l'interdiction dans la loi

    Glyphosate : l'Assemblée rejette à nouveau l'interdiction dans la loi

    Au terme d'un long débat enflammé, les députés ont rejeté les amendements visant à graver dans le texte l'engagement présidentiel d'interdire le glyphosate.

     

    Nouveau débat enflammé à l'Assemblée sur le glyphosate, mais résultat inchangé : l'interdiction de l'herbicide controversé d'ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi, ont décidé les députés dans la nuit de vendredi à samedi 15 septembre.

    Au terme d'un long débat en nouvelle lecture du projet de loi agriculture et alimentation, les députés ont rejeté au petit matin l'ensemble des amendements visant à graver dans le texte l'engagement présidentiel d'Emmanuel Macron d'interdire la substance, "au plus tard dans trois ans" !!!

    Le scrutin le plus serré a porté sur un amendement du "marcheur" François-Michel Lambert, rejeté par 42 voix contre 35, les autres amendements, défendus notamment par l'ex-ministre de l'Ecologie Delphine Batho ou les Insoumis étant rejetés plus largement.

    Tous ces amendements avaient le soutien de l'ensemble de la gauche, plaidant pour un "signal fort" sur ce sujet.

    "La position de la France est désormais connue"

    En mai, lors de la première lecture du texte, des députés, y compris certains "marcheurs", avaient déjà plaidé en vain pour sanctuariser dans la loi l'engagement présidentiel. Ils avaient eu le soutien de Nicolas Hulot, alors ministre de l'Écologie.

    Comme au printemps, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert s'est opposé aux amendements mettant en avant la "méthode" du gouvernement : "task force", mobilisation de la recherche pour développer des solutions agronomiques, mission parlementaire...

    "La position de la France est désormais connue", et "nous souhaitons être au rendez-vous dans les trois ans" pour "répondre à l'objectif présidentiel, mais surtout à la demande de la population", a-t-il affirmé.

    Il a obtenu l'appui du rapporteur Jean-Baptiste Moreau (LREM) pour qui inscrire l'engagement dans la loi sur cette substance jugée "cancérigène probable" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "ne sert à rien" !

    Jean-Baptiste Moreau s'est aussi appuyé sur les déclarations de Matthieu Orphelin (LREM), un des fers de lance du combat contre le glyphosate en mai, qui avait expliqué jeudi dans l'hémicycle avoir pris note de toutes les "avancées obtenues depuis" et ne pas vouloir "refaire le match".

    "Pourquoi refuser d'inscrire dans la loi ?"

    D'autres élus LREM ont mis en avant "la responsabilisation des acteurs" et leur refus de voir l'opposition essayer de "préempter" l'engagement présidentiel.

    "Dès lors que vous êtes confiant dans la méthode qui est la vôtre, pourquoi refuser d'inscrire dans la loi ?", a questionné de son côté Guillaume Garot (PS).

    "Si la France ressemblait à tous les engagements successifs pris par les présidents, ça serait le paradis", a ironisé de son côté François Ruffin (LFI), son collègue Alexis Corbière promettant à la majorité un "effet dévastateur".

    Les députés, ont adopté dans la foulée vers 5 heures du matin l'ensemble du projet de loi. Le texte reviendra en nouvelle lecture au Sénat le 25 septembre, marquant le début de la session extraordinaire à la chambre haute.

    L'OBS

    Que les députés et leurs familles qui ont refusé l'interdiction du glyphosate crèvent tous d'un cancer !

    Encore un engagement de macaron qui n'est pas tenu !


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Samedi 15 Septembre 2018 à 16:46
    Je ne comprends pas leurs obstinations à laisser un poison motel entre les mains des agriculteurs, ils sont à vomir eux et leur patron !
    2
    Samedi 15 Septembre 2018 à 17:15

    soit disant parce  que le gouvernement s' est engagé à l' interdire d' ici  3 ans,  pour laisser le temps aux paysans de trouver  un remplacement !

    3
    fripouille
    Samedi 15 Septembre 2018 à 19:00
    On va tous crever, mais eux aussi !
    4
    françoise
    Samedi 15 Septembre 2018 à 19:13

    Avec Macron le fossoyeur qui se veut le Monsieur PROPRE de l’Élysée,nous allons d'informations en lobbies de désinformation , ces pauvres Culs Terreux si la suppression  de ce poison mortel était définitive se trouverait soudain plongés  dans une impasse  "technologique" ce serait pour eux la mort définitive de leur exploitation ,mais il y en a de plus en plus qui en crèvent ,alors tout baigne ,ils récoltent ce qu'ils ont semé !La biodiversité en paie aussi le prix fort et nos ressources naturelles ,alors que les culs terreux crèvent avant nous et développent de plus en plus de saloperies c'est une bonne chose la DGCCRF évalue à 1,5kg par an la quantité de pesticide que nous ingérons grâce aux culs terreux et tout leur travail est infiltré par des cartels pétrochimiques ,tous ceux qui leur vendent les engrais  les semences OGM et le fameux glyphosate dont ils ne veulent surtout pas se passer ,c'est un sacré piège qui s'est refermé sur leur tronche ,et ils vont en payer le prix fort et nous à la suite ,ils sont tous des adeptes du monstre tueur Monsanto,l'entreprise Maléfique qui s'est mariée avec Bayer  alors que parmi nous les semences "Terminator" font des ravages parmi les hommes et les animaux !Il serait peut-être grand temps que les individus ouvrent enfin les yeux ,ils nous empoisonnent  avant tout pour le FRIC!

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