• Gaspillage, consommation de viande, agriculture : ce qu'il faudra changer pour nourrir la terre en 2050

    Gaspillage, consommation de viande, agriculture : ce qu'il faudra changer pour nourrir la terre en 2050

    Pour relever le défi de nourrir 10 milliards de personnes en 2050, il faudra lutter contre le gaspillage alimentaire, réduire la consommation de viande, gagner en productivité agricole tout en produisant moins de gaz à effet de serre, assure une étude parue ce mercredi.

    Comment nourrir le monde sans le détruire ? C'est une des questions qui sous tendent les négociations de la COP 24, ouverte depuis lundi en Pologne. Il n’y aura pas de remède miracle, souligne une étude du think tank américain WRI (World Resources Institute), menée en partenariat avec la Banque mondiale, l’ONU, et deux instituts de recherche français, le Cirad et l’Inra. Le rapport qui en découle préconise d’amorcer dès maintenant des changements majeurs de notre système alimentaire.

    Selon WRI, la demande alimentaire devrait augmenter de plus de 50% en 2050 tandis que la demande d’aliments d’origine animale (viande, produits laitiers et oeufs) devrait augmenter de près de 70%. Or aujourd’hui des centaines de millions de personnes souffrent déjà de la faim, l’agriculture exploite environ la moitié des terres végétalisées du monde et génère un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).

    Changer notre manière de consommer et de produire

    Les auteurs proposent un catalogue d’actions, qui, menées simultanément permettraient de nourrir tout le monde de manière durable. Ils proposent d’abord de réduire la demande en limitant les pertes et les déchets alimentaires, mais aussi en consommant moins de viande de ruminants, et en utilisant les cultures pour l’alimentation humaine et animale et non pour les biocarburants.

    Parallèlement, la productivité des cultures et du bétail devra atteindre des niveaux supérieurs aux niveaux historiques, mais en utilisant la même superficie, car il faut aussi stopper la déforestation, et restaurer les tourbières et les terres dégradées. WRI préconise également d’augmenter la production de poisson en améliorant l’aquaculture et en gérant mieux la pêche sauvage. Enfin, il sera nécessaire d’utiliser au mieux les nouvelles technologies et des méthodes agricoles innovantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l’agriculture.

    En 2010, l’agriculture et le changement d’affectation des terres ont représenté environ 25% des émissions mondiales (12 gigatonnes de CO2 par an), rappelle WRI, qui estime que le monde peut réduire les émissions de l’agriculture de deux tiers soit à 4 Gt de CO2 d’ici 2050 en suivant ses recommandations.

    Libération


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 14:41
    Un projet très dure à réaliser vu le comportement de certains humains qui n’ont de respect pour rien encore moins la terre ! Bon courage et bonne chance pour ceux qui œuvrent pour que d’autres vivent mieux !
    2
    françoise
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 15:48

    10 milliards d'êtres humains en 2050 malgré des guerres inévitables et d'un nouveau genre !  tout le monde sera connecté (surtout à la connerie) , des Robots tueurs comme principales nouvelles technologies ,des paysages auront disparu ,les glaciers auront aussi disparu ,de plus en plus d'espèces ,une température en hausse qui pourrait  ne jamais descendre en dessous de 44° dans certaines régions ,les gens vivront sous terre ,les villes verront le jour  sur des terres cultivables,ils feront pousser des fraises ,des légumes sur les toits ,beaucoup moins d'eau potable  des voitures à hydrogène , etc.. etc.. et à vrai dire je m'en moque éperduement ,je ne serai plus là  pour constater et subir ! Ils se démerderont avec ce qu'ils auront !

    3
    fripouille
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 16:12

    Nicolas Hulot a dit à la télé : "je suis content d'avoir mes enfants, mais si je devais en avoir un maintenant je ne le ferais pas!"

    4
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 17:22

    Quand  il y a trop  de sangliers, ou trop  de loups, on  en abat !

     Si  on ne peut abattre des  hommes, hormis  par la guerre,  il faudra  bien trouver  un  moyen pour  qu' ils cessent de se multiplier, c' est  là qu' est la solution

    5
    Samedi 29 Décembre 2018 à 08:01

    La conclusion que je tire de ce rapport est que nous devrions devenir toutes et tous végétariens. L'idée est très louable mais je doute beaucoup de la possibilité de convaincre des millions, que dis-je, des milliards de personnes à le devenir... tout au moins aussi rapidement ! Je pense que l' "Homme" ne changera que par nécessité, contraint par les éléments ( climat, manque de nourriture etc.) et je doute de la réversibilité du chemin qui nous mènent  vers notre extinction. 

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