• Face à une nouvelle caravane de migrants, Trump menace de fermer la frontière

    Face à une nouvelle caravane de migrants, Trump menace de fermer la frontière

    © Esteban Biba/EFE/SIPA Des migrants honduriens au Guatemala, le 17 octobre 2018. 

    Ils étaient 200 il y a une semaine. Mais le bouche-à-oreille et les appels sur les réseaux sociaux aidant, la nouvelle « caravane » de migrants honduriens fuyant pour la plupart les violences et la pauvreté est désormais estimée à au moins 4.000 personnes. Fracturés en petits groupes, ils marchent en direction de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, où ils espèrent obtenir l’asile politique. Mais Donald Trump compte tout faire pour les en empêcher, menaçant, jeudi, de fermer la frontière, cinq mois après la politique de séparation des familles qu’il avait été contraint d’arrêter.

    « Je dois, dans les termes les plus forts, demander au Mexique de stopper cet assaut - et s’il n’en est pas capable, je ferai appel à l’armée américaine et FERMERAI NOTRE FRONTIERE DU SUD !…», a-t-il tweeté, renouvelant ses menaces de couper les aides financières aux pays d’Amérique centrale concernés. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo doit se rendre jeudi et vendredi au Panama puis au Mexique.

    A trois semaines des midterms

    2.000 migrants ont quitté samedi San Pedro Sula, au Honduras, après un appel sur les réseaux sociaux. Ils ont ensuite franchi la frontière avec le Guatemala à Esquipulas, et certains avaient atteint jeudi la capitale guatémaltèque. Un autre millier de Honduriens ont franchi mercredi la frontière avec le Salvador avec l’intention de traverser le pays pour rejoindre la marche au Guatemala.

    Ensuite, c’est un voyage de près de 3.000 km qui les attend à travers le Mexique, à pied, en train et en bus. Ils espèrent arriver dans trois mois au Texas. Si la police mexicaine ne les expulse pas avant.

    « Des délinquants »

    Donald Trump enfourche de nouveau l’un de ses principaux chevaux de bataille – qui a contribué à sa victoire présidentielle en 2016 – à trois semaines de législatives à l’issue desquelles les républicains pourraient perdre leur majorité au Sénat et/ou à la Chambre des représentants. Selon le président américain, cette marche est « aiguillée » par les démocrates.

    Le milliardaire républicain accuse le parti d’opposition d’être en faveur de l’ouverture des frontières et à l’origine de lois qu’il juge laxistes. Les leaders du Guatemala, du Honduras, et du Salvador « font très peu pour stopper le vaste afflux de personnes, DONT BEAUCOUP DE DELINQUANTS », a-t-il également dénoncé.

    20 Minutes


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Vendredi 19 Octobre 2018 à 14:45

    L’invasion des Vandales !(rire) 4.000 personnes,il leurs faut un village 

    complet pour les accueillir,c’est vraiment de l’abus ! Et le mur que Trump 

    voulait construire,il n’ya plus de mains d’oeuvres ou de ciments ???( rire)

    2
    Vendredi 19 Octobre 2018 à 17:23

    trump  réagit  pour  4000 migrants qui veulent  venir en Amérique, pays  gigantesque, alors  que  la France  en redemande !

    Une preuve de plus qu' il ne faut pas  lâcher la bride

    3
    françoise
    Vendredi 19 Octobre 2018 à 19:35

    Bonjour l'angoisse! ce n'est certes pas en Amérique qu'ils seront logés blanchis ,soignés à l’œil ,Trump n'est pas con comme la clique  Bruxelles !Sur que la dedans il n'y a pas que du beau monde l'Amérique du Sud tout pays confondus ont une population effarante de trafiquants en tout genre ! Il va bien mettre de l'ordre la dedans !

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