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Européennes: «Ne vous dispersez pas!», lance Bardella aux «gilets jaunes»
Invité du «Grand Jury» RTL/Le Figaro/LCI dimanche, la tête de liste du Rassemblement national a estimé que finir derrière La République en marche aux européennes serait «un échec pour les Français».
C’est la dernière ligne droite. Celle où tout se joue. À moins de trois semaines des élections européennes, prévues le 26 mai prochain, Jordan Bardella était l’invité du «Grand Jury» RTL/Le Figaro/LCI dimanche. La tête de liste du Rassemblement national, qui est donnée au coude-à-coude avec son adversaire de La République en marche, a lancé un appel à la mobilisation générale. «Il faut que les Français se servent de ces élections pour mettre un coup d’arrêt à la politique d’Emmanuel Macron», a-t-il exhorté. Désireux de se hisser en première position, il a considéré que finir deuxième serait «un échec pour les Français». «Si Emmanuel Macron arrive en tête, il va enclencher la réforme des retraites (et) la réforme de l’assurance-chômage, (il va continuer son) laxisme en matière d’immigration, et il va poursuivre son matraquage social et fiscal», a-t-il alerté.
Un message principalement adressé aux «gilets jaunes», qu’il invite à ne pas soutenir les listes déposées par les représentants du mouvement. «Ne vous dispersez pas! Allez voter (...) (pour) la seule liste capable d’être en tête: celle que je conduis, celle du RN, celle qui est soutenue par Marine Le Pen, celle qui est au coude à coude avec LREM», a-t-il martelé. «Au-delà d’un “acte 26” le week-end prochain, j’en appelle à un “acte du 26 mai”», a-t-il conclu.
Bellamy et Loiseau dans le viseur
Chantre du «protectionnisme» et du «souverainisme», Jordan Bardella a ensuite considéré que «le vrai clivage du 21e siècle oppose les localistes aux globalistes». «Emmanuel Macron a voulu nous enfermer dans un clivage entre populistes et progressistes. (Moi) je me sens les deux (...)», a-t-il tranché. Le candidat RN a ensuite détaillé les grands axes du programme de son parti, notamment en matière économique et migratoire. Défendant l’idée d’une «alliance européenne des nations» en lieu et place de l’Union européenne - un projet qu’il qualifie lui-même d’«Europe à la carte» -, le natif de Seine-Saint-Denis a dit vouloir «baisser la fiscalité sur les ménages et les entreprises, et mettre en place les protections nécessaires pour protéger nos entreprises de la mondialisation sauvage et de la concurrence déloyale». De même, il a jugé que «compte tenu de la situation et des tensions communautaristes, nous ne pouvons plus accueillir d’immigration supplémentaire», ce qui implique selon lui une «sortie de l’espace Schengen».
Enfin, Jordan Bardella directement ciblé son adversaire directe Nathalie Loiseau, ainsi que le troisième occupant du podium François-Xavier Bellamy. «Si vous avez des nouvelles de Nathalie Loiseau, il faudrait nous le dire. LREM n’a pas de programme. On ne (la) voit nulle part. (...) (Elle) ne fait plus un déplacement sans un ministre. Ils n’ont pas confiance?», a-t-il raillé, alors que l’ensemble du gouvernement compte voler au secours de sa candidate, qui est en difficulté. «Les Républicains parlent comme le RN trois semaines avant les élections mais ils gouvernent comme le PS (quand ils sont au pouvoir). Je dis (aux électeurs de droite): “faites comme Mariani, pas comme Bellamy”», a-t-il conclu, en allusion à l’ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy, qui a rejoint le RN et figure en troisième position sur la liste.
Le Figaro.fr
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Commentaires
2RakiaMardi 7 Mai 2019 à 10:53« Ne vous dispersez pas ...» ! Grâce à vous le RN est premier au sondage ( rire)
Il est bien reconnaissant ,ce petit Berdalla ( rire) C’est clair ,si Marine est deuxième,
l'échec sera fatal ...!
3françoiseMardi 7 Mai 2019 à 19:1623 ans mais c'est un garçon solide ,bien dans sa tête et intelligent et parfaitement lucide ,ses origines modestes sont sa force je lui souhaite de devenir le plus jeune député Européen ,il maîtrise le fond et la forme ! Evident qu'il ne peut pas plaire à tous les étrangers !
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il faut se méfier des sondages aux ordres du gouvernement !
Ils nous l' ont déjà fait cette tactique qui consiste à faire peur en donnant le RN gagnant, ce qui fait que la droite vote !
Moi je voterai pour le RN, et non debout la france qui a refusé la main tendue, même celle d' Asselineau