• Essonne : appel à «la purge» contre les policiers, le ministre de l'Intérieur saisi

    Essonne : appel à «la purge» contre les policiers, le ministre de l'Intérieur saisi

    Plusieurs messages appelant à la purge des forces de l'ordre circulent sur les réseaux sociaux. Les attaques doivent avoir lieu lors de la nuit d'Halloween, le 31 octobre. Le syndicat de police Unité SGP a saisi le ministre de l'Intérieur.

     

    Dimanche soir, aux alentours de 20h30, des policiers ont été attirés dans un véritable «guet-apens». Les pompiers et les forces de l'ordre sont intervenus dans le quartier de Nacelles, à Corbeil-Essonnes (91), pour l'incendie de trois véhicules au cocktail Molotov. Sur place, les équipes ont été prises à partie par une trentaine d'individus, confirme au Figaro Olivier Michelet, secrétaire départemental du syndicat de police Unité SGP 91. Les voitures des fonctionnaires ont notamment été caillassées. Deux personnes ont pu être interpellées et placées en garde à vue.

    Le matin même, d'après les informations du Parisien confirmées au Figaro, les forces de l'ordre ont empêché le tournage d'un clip de rap dans le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonne. «La mairie avait refusé le tournage à l'oral et par écrit à cause des propos jugés violents. Dès qu'on ne leur donne par ce qu'ils veulent, ils finissent par le retourner contre les bâtiments publics ou les forces de sécurité», s'énerve Olivier Michelet.

     

    Une «purge» des policiers le 31 octobre

    Pour le représentant Unité SGP 91, cette attaque est «liée à l'appel à la purge des policiers qui circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux». D'abord divulguées sur Snapchat, les «règles de la purge de Corbeil-Essonnes» ont largement été partagées sur Twitter et Facebook. «Il s'agit clairement d'atteintes aux forces de l'ordre et de sécurité très ciblées», déplore Olivier Michelet.

    Le message le plus courant, mal orthographié, détaille en sept points comment s'en prendre aux policiers. «Habillez-vous en noir avec masque si possible», conseille l'auteur. «Toutes les armes sont autorisées (...) Brûlez tout ce que vous voyez: voitures, poubelles etc», est-il précisé avant d'ordonner que «les forces de l'ordre [soient] attaquées au mortier, feux d'artifices, pétards et pierres».

    Dans le texte, les auteurs annoncent que la purge «commencera dans tous les quartiers à partir de 20h00» le mercredi 31 octobre, la nuit d'Halloween.

    Cette violence «dépasse largement l'Essonne, précise le directeur départemental de la sécurité publique du département, Jean-François Papineau au Parisien. Nous recevons une grande vigilance sur l'ensemble du territoire relevant de la compétence de la Police nationale».

    Les règles ont été partagées sur un autre compte Snapchat qui s'adresse cette fois «aux gens du 93 Seine-Saint-Denis». Celui-ci demande aux femmes de ne pas participer et le dixième point somme de «ne pas faire de victime» et de «penser aux parents et à la famille» des personnes qui seront prises à partie.

    Un autre message encourage tous les départements d'Île-de-France (75, 77, 78, 91, 92, 93, 94 et 95) ainsi que «tous les mecs de Paname» à suivre le mouvement dès 22 heures mercredi soir.

    La volonté de s'en prendre aux policiers a également atteint la ville de Grenoble. Dans l'appel, la purge donne l'impression d'être organisée par quartier. «Échirolles, fontaine etc (...) toutes les zones et les quartiers montent une équipe. Quand deux équipes se croisent, obliger de s'affronter (sic)», donne pour consigne l'auteur.

    Si les attaques envers les policiers sont régulières, «c'est la première fois qu'un appel à la violence prend une ampleur nationale», s'inquiète Olivier Michelet, qui déplore le manque d'au moins «200 effectifs pour assurer sereinement la mission de sécurité publique». Le secrétaire départemental d'Unité SGP espère que l'appel à la purge «restera lettre morte» mais, en attendant, le syndicat a saisi le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner afin qu'une plainte soit déposée à l'encontre des auteurs toujours non identifiés. Olivier Michelet souhaite, quant à lui, que les responsables «reçoivent une réponse pénale très forte». 

    Le Figaro.fr 

    Tout cela est dû au laxisme de l'Etat !

    Manu et Brizitte ne craignent rien, ils sont bien protégés !


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Lundi 29 Octobre 2018 à 16:23

    Un appel qui restera une lettre morte,je l’espère en tout cas .

    Certains voyous se croient au dessus de tout,il faut leurs couper

    tout herbe sous les pieds,pas de pitié pour les haineux !!!

    C’est clair,une loi trop laxiste qui punit les policiers à la moindre bavure,

    c’est inadmissible ! 

    2
    Lundi 29 Octobre 2018 à 16:50

    ça fait des années  que les rapeurs vomissent leur haine sans  que les politiques  ne réagissent !

    Qu' ils envoient la légion, ce sera vite réglé !

     

    3
    françoise
    Lundi 29 Octobre 2018 à 18:02

    Ce qu'il faudrait c'est une bonne purge des banlieues avant tout! Grâce au laxisme des politiques d'hier et d'aujourd'hui  voilà le résultat ! Rien de tel que l'armée c'est vrai pour dégommer toutes ces vermines malfaisantes !

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