• Encore un départ au groupe LREM

    Encore un départ au groupe LREM

    Critique sur la réponse apportée à la crise sociale, la politique environnementale et le fonctionnement de la majorité, la députée Albane Gaillot se met en retrait et siègera comme apparentée.

    Pour les députés LREM, les retrouvailles parlementaires commencent par un nouveau départ. Dans un mail à ses collègues, la députée Albane Gaillot annonce lundi qu’elle se met en retrait du groupe, sans couper complètement les ponts puisqu’elle siégera désormais en tant qu’apparentée à La République en marche.

     

    Avant elle, le groupe LREM a déjà enregistré une dizaine de départs. L’ex-socialiste Jean-Michel Clément, opposé à la loi asile et immigration, les deux ex-EELV François-Michel Lambert et Paul Molac, M’jid El Guerrab et Sandrine Josso ont rejoint le groupe Libertés et Territoires, tout comme Frédérique Dumas. L’écologiste Matthieu Orphelin siège parmi les non-inscrits. Aïna Kuric reste apparentée LREM et Joachim Son-Forget fait partie du groupe UDI, tandis que deux députés – Sébastien Nadot et Agnès Thill – ont été exclus des rangs LREM.

    Au lendemain du campus du mouvement macroniste à Bordeaux, Albane Gaillot, élue du Val-de-Marne, assure «ne pas rougir [du] bilan» de la majorité mais liste les bâts qui blessent, tels que la «crise sociale», ouverte à l’automne dernier avec l’émergence du mouvement des gilets jaunes, à laquelle «nous ne sommes pas parvenu·e·s à faire face», jugeant que la majorité a «négligé» le fait que justice sociale et transition écologique «sont indissociables».

    Mise au placard à cause de son opposition au Ceta

    Sur ce point, la parlementaire déplore d’ailleurs un décalage entre l’affichage et la politique menée : «Notre action n’est pas à la hauteur du réveil citoyen de ces derniers mois […]. Ne nous y méprenons pas, l’écologie n’est pas encore notre priorité.» La députée, qui s’était abstenue en février sur la controversée proposition de loi dite «anticasseurs», déplore également le vote de «lois restreignant les libertés individuelles». Et prévient que «nous ne parviendrons pas à éradiquer les violences de genre si nous ne sommes pas prêt·e·s à débloquer d’importants moyens financiers et à prendre le problème à la racine».

    Mais c’est sur le fonctionnement du groupe LREM qu’Albane Gaillot se montre la plus critique, estimant qu’il «nourrit une frustration collective» et qu’il «n’est pas parvenu à s’instituer comme un espace de dialogue et de débat». Engagée à En Marche depuis trois ans et cofondatrice d’un comité local, elle affirme avoir été «écartée» de la commission chargée d’examiner, ces jours-ci, le projet de loi bioéthique à cause de son opposition à la ratification à l’accord commercial Ceta, texte qui a connu cet été une contestation record au sein de LREM. «Notre diversité est une force, alors ne la faisons pas taire dès qu’elle s’exprime», prévient Albane Gaillot.

    Libération

    C'est bien que certains en aient marre de macaron !


  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Septembre 2019 à 08:43

    Ce qui   me fait  dire  que  tous  ces députés  sont  des soldats   au garde à   vous  devant  Macron  et  sa bande

    2
    Rakia
    Mardi 10 Septembre 2019 à 09:58

    " Notre diversité est une force …" Il rêve avec les pieds dans la Seine et 

    son eau bien fraîche  en ce moment ! Un de moins ,10 cons de retrouver …!

    3
    FRANCOISE
    Mardi 10 Septembre 2019 à 18:42

    A ce rythme là il vont finir par reformer un parti ? Macron se veut le maître absolu  mais les adeptes de sa secte commencent à montrer quelques faiblesses,ils n'ont plus la cote , alors ils quittent le navire !

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