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En amont du salon de l’Agriculture, Macron vante les mérites de Lidl et tacle Leclerc…
Le président de la République a dénoncé les enseignes qui essayent de "contourner la loi avec leurs centrales d’achat en Belgique ou ailleurs". Il ciblait notamment le groupe Leclerc.
"Ce ne sont pas des tendres, moi non plus, ça tombe bien". Emmanuel Macron a donné le ton alors que le salon de l’Agriculture doit ouvrir ses portes ce samedi 22 février au parc des Expositions de la porte de Versailles (Paris). Dans un entretien donné à la presse régionale, le président de la République n’a pas mâché ses mots vis-à-vis de certains acteurs de la grande distribution, alors qu’il estime que, si la loi Alimentation tarde à produire les effets escomptés, c’est à cause de la mauvaise volonté des distributeurs.
"La clé de tout ça, c’est de bâtir des indicateurs, puis organiser le dialogue dans la filière", a détaillé Emmanuel Macron avant d’ajouter : "Cela suppose aussi que tous les acteurs de la chaîne soient responsables". Et d’identifier les bons et les mauvais élèves du secteur : "Je salue Lidl, par exemple, qui contractualise, donne du prix et de la visibilité", s’est félicité le président confirmant avoir "multiplié les contrôles". Il annonce ainsi que "quatre millions d’euros d’amendes ont été prononcés envers les distributeurs pour non-respect des règles".
Trois acteurs sanctionnés
Parmi ces acteurs qui ne jouent pas le jeu : Leclerc que le gouvernement a assigné. "La grande difficulté que nous rencontrons, ce sont ceux qui essayent de contourner la loi avec leurs centrales d’achats en Belgique ou ailleurs", a poursuivi Emmanuel Macron, qui donne le ton à la veille d’un rendez-vous incontournable pour la filière agricole. La loi Egalim, qui vise une meilleure rémunération des producteurs, commence toutefois à jouer son rôle d’accélérateur des bonnes pratiques.
Plusieurs distributeurs ont ainsi signé des accords de filières pour une meilleure rémunération des agriculteurs. Par ailleurs, le gouvernement est particulièrement vigilant au respect de la loi. Au début du mois, l’État a mis un coup de pression aux acteurs de la grande distribution en infligeant des sanctions à Carrefour, Système U et Intermarché. Les trois distributeurs ont écopé, au total, de 4,25 millions d’euros d’amendes administratives pour ne pas avoir respecté la date butoir, en 2019, de rédaction des contrats annuels avec leurs fournisseurs.
Capital
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Commentaires
1JobiSamedi 22 Février 2020 à 12:51Zut ! Je croyais qu'il avait signé des accords avec des pays étrangers lesant ainsi nos agriculteurs !Répondre2RakiaSamedi 22 Février 2020 à 15:25Monsieur le donneur de leçons à toujours quelque chose à
reprocher ,les consommateurs ont besoin d’actes et non de
paroles et de reproches …
IL joue encore à l'homme fort, mais c' est pour tenter de rallier les agriculteurs qui ne devraient pas oublier que Macron est un libéraliste assumé qui ouvre la France au monde
4FrançoiseSamedi 22 Février 2020 à 18:39Il est vrai que dans les magasins LDL les produits Français sont en tête de gondole ,fruits légumes ,viande ,le vin ,certains fromages etc...et quand même moins chers !Inter marché "Producteurs Commerçants ? ils se moquent vraiment de la tête des gens ! J'ai acheter des filets de Dinde pour ma petite chienne malade soit disant de la Dinde élevée en France mais transformée en Allemagne "Maître Coq" tout est comme cela les viandes se baladent d'un pays à un autre avec cette UE de merde !
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