• Une effrayante masse radioactive se cache dans les entrailles de Tchernobyl

    Le pied d'éléphant à Tchernobyl

    Survenue le 26 avril 1986, la catastrophe nucléaire de la centrale de Tchernobyl reste à ce jour la plus grave de l'Histoire, classée au niveau 7, le plus élevé, sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES). Une catastrophe qui a entrainé des conséquences considérables tant sur le plan humain qu'environnemental. Et plus de trente ans après, Tchernobyl continue de hanter les esprits.

    En novembre 2016, la centrale nucléaire s'est vu poser un nouveau sarcophage, qui menace aujourd'hui de s'effondrer. Une structure de confinement haute de 108 mètres et longue de 162 mètres pour un poids de 32.000 tonnes censée assurer la sécurité du site pour les cent prochaines années. Car si la situation est désormais sous contrôle, c'est encore l'enfer qui se cache dans les entrailles de Tchernobyl et de son réacteur numéro 4.

    Une monstrueuse masse de corium

    C'est à cet endroit que se trouve ce que l'on surnomme le "pied d'éléphant". Cet énorme amas nommé en référence à son aspect, est considéré comme l'une des choses les plus dangereuses au monde. Il s'agit en réalité d'une masse composée de "corium", un mélange de combustible nucléaire radioactif, de métal fondu issu des équipements et d'autres éléments associés au combustible.

    Cette structure se trouve dans la partie inférieure du réacteur et s'est formée durant l'accident, lorsque la chaleur a atteint plus de 3.000°C faisant fondre tout ce qui se trouvait dans l'enceinte. Ceci a créé de monstrueuses langues de magma fondu qui se sont répandues jusqu'à se solidifier, en formant une masse de plus de deux mètres de diamètre et de centaines de tonnes selon les différentes estimations.

    C'est à l'aide d'une caméra contrôlée à distance que le pied d'éléphant a été découvert. 

    Et pour cause, quiconque s'y serait exposé sans protection aurait mis sa vie sérieusement en danger. En 1986, le niveau d'exposition aux radiations en présence de l'amas était évaluée à 10.000 röntgens (R) par heure. À titre de comparaison, on estime qu'une exposition de 500 R durant cinq heures est généralement létale pour un humain.

    Une exposition qui peut être fatale

    Après l'accident, s'approcher du pied d'éléphant pouvait donc être synonyme de mort très rapide. Deux minutes d'exposition auraient suffi à affecter les cellules du corps, causant des hémorragies. Quelques minutes supplémentaires auraient fait apparaitre vomissements, diarrhée et fièvre. Au bout de cinq minutes, la personne exposée n'aurait plus eu que quelques jours à vivre.

    Il a fallu plusieurs années et beaucoup de courage pour que les ingénieurs trouvent un moyen de s'en approcher et d'en prélever des échantillons afin de savoir exactement ce que ce pied contient. Et ce n'est qu'en 1996 qu'un photographe a osé s'en approcher et les clichés témoignent bien de la dangerosité de la structure. Toutes sont granuleuses, d'une qualité médiocre, l'une d'entre elles montre même un individu apparaitre comme un fantôme.

    Ces défauts ne sont pas liés aux performances de l'appareil mais à la radioactivité intense. Selon le site Motherboard, le photographe en question, Artur Korneyev, spécialiste des radiations a passé plus de temps que quiconque dans la zone contaminée. Malgré une cataracte et de lourds problèmes de santé liés à ses trois ans d'irradiation, il est encore en vie. Il n'a cependant plus le droit d'accéder au site.

    Tchernobyl aujourd'hui

    Trente quatre ans après la catastrophe de Tchernobyl, les niveaux de radiations ont diminué dans la zone d'exclusion située dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres autour de la centrale. La nature semble même y avoir repris ses droits mais la majeure partie de la région reste largement abandonnée.

    Après la construction de la nouvelle arche de confinement, c'est un défi encore plus grand qui attend l'Ukraine. Celui de démanteler la centrale nucléaire et d'évacuer les combustibles et divers déchets radioactifs qui s'y trouvent toujours. Particulièrement délicat, complexe et coûteux, le projet devrait s'étaler sur de nombreuses années voire plusieurs décennies.

    Gent Side


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  • Croatie : Deux nouvelles répliques au séisme de mardi ont eu lieu ce mercredi matin

    Sept personnes sont mortes mardi, mais aucune nouvelle victime n’est pour l’instant à déplorer après les répliques

    La Croatie centrale a été frappée par de nouveaux tremblements de terre ce mercredi au lendemain d’un violent séisme qui a fait au moins sept morts, endommagé des centaines de maisons et privé des quartiers entiers d’électricité. Selon l’Institut de géophysique américain (USGS) deux séismes de magnitude 4,8 et 4,7 ont frappé la région de Sisak, au sud-est de Zagreb, à quelques minutes d’intervalle après 5h15. Aucun nouveau dégât n’a été signalé dans l’immédiat.

    Cette région, et en particulier la localité de Petrinja et ses alentours, était toujours sous le choc de la secousse de magnitude 6,4 ressentie la veille jusque dans les pays voisins et même à Vienne. « L’horreur à Petrinja », titrait la presse croate. « Une année de désastre se termine par la destruction » d’une région, disait la une d’un media. Les secours ont travaillé d’arrache pied pour rechercher d’éventuels survivants dans les ruines des bâtiments effondrés sous la violence du séisme.

    Des bâtiments administratifs endommagés

    Craignant les répliques, de nombreux habitants ont passé la nuit dans leur voiture, environ 200 autres se sont mises à l’abri dans une caserne. Le séisme a fait sept morts, dont une adolescente de 13 ans tuée dans la chute d’un bâtiment alors qu’elle marchait dans la rue à Petrinja, selon la presse locale. Cinq hommes ont trouvé la mort dans le village proche de Majske Poljane, près de Glina, a déclaré l’adjointe au maire Branka Baksic Mitic.

    La septième victime a été retrouvée sous les gravats d’une église dans le village de Zazina. Selon le prêtre local cité par l’agence Hina, il s’agissait de l’organiste venu réparer l’orgue endommagé dans un précédent séisme. Une vingtaine de personnes ont été blessées, selon la police croate. Les secours en montagne ont mené des recherches dans plus de 80 villages de la région sans trouver de nouvelles victimes, a déclaré à la presse le chef de cette unité, Josip Granic.

    Des centaines de bâtiments, maisons, bâtiments administratifs et écoles ont été endommagés. Des quartiers de Petrinja et Sisak étaient toujours sans électricité mercredi matin. Le gouvernement croate doit se réunir dans la journée pour déterminer l’aide à apporter à la région sinistrée tandis que le responsable de la gestion des crises pour l’Union européenne, Janez Lenarcic, est attendu sur place. Bruxelles a prévu d’envoyer de l’aide « des tentes hivernales, des chauffages électriques, des lits et des sacs de couchage, ainsi que des conteneurs utilisables comme abris », a-t-il dit sur Twitter

    20 Minutes


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  • Une dizaine de personnes ont été blessées plus ou moins grièvement

    Les autorités norvégiennes sont sans nouvelles de plus de 20 personnes après un glissement de terrain survenu dans une petite ville au nord d’Oslo, qui a également fait 10 blessés, a-t-on appris de la police et de médias norvégiens. Environ 500 personnes ont été évacuées de leurs maisons, selon les médias, qui assurent que la coulée a touché 21 hectares, emportant plusieurs maisons à Gjerdrum, ville de 5.000 habitants à 25 kilomètres au nord-est de la capitale.

     

    « Plusieurs maisons ont été emportées par le glissement de terrain. Les services d’urgence, avec l’assistance de la défense civile norvégienne et de l’armée, sont en train de procéder à des évacuations », a indiqué la police sur Twitter. Ce mercredi midi, 21 personnes n’avaient pas pu être recontactées, selon les rapports. « Nous ne savons pas si ces personnes sont dans la zone touchée, s’ils sont partis en vacances ou ne peuvent pas contacter la police », a-t-elle précisé dans un communiqué.

    « La police qualifie cela de catastrophe »

    La police ajoute que 10 personnes ont été blessées, dont une, sérieusement touchée, a été transférée à Oslo. « La police qualifie cela de catastrophe », a indiqué à la chaîne de télévision NRK le chef des opérations de secours Roger Pettersen. Des habitants ont appelé les services d’urgence en rapportant que leur maison entière bougeait, a-t-il raconté, jugeant la situation « grave ».

    « Cela nous fait mal de voir comment les forces de la nature ont ravagé Gjerdrum. Mes pensées vont à toutes les personnes affectées par le glissement de terrain » a réagi la Première ministre Erna Solberg sur les réseaux sociaux.

    20 Minutes


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  • Au Venezuela, le glacier tropical de Humboldt "meurt" et "laisse la vie" émerger

    A plus de 4.000 mètres d'altitude, mousses, lichens et oiseaux colonisent peu à peu les vestiges du dernier glacier de la Cordillère des Andes vénézuélienne : la fonte des neiges, accélérée par le réchauffement climatique, suscite le désarroi, mais ouvre aussi des champs d'observation uniques pour les scientifiques.

    Selon des données compilées par des scientifiques vénézuéliens qui cherchent à documenter les effets du changement climatique, le glacier de Humboldt, situé sur le pic du même nom au sein de la Sierra Nevada de Mérida, dans l'ouest du Venezuela, aurait perdu plus de 99 % de sa surface depuis 1910.

    "Pour les habitants de Mérida, c'est très triste, très difficile", reconnaît auprès de l'AFP la scientifique Alejandra Melfo, membre du projet "Dernier glacier du Venezuela" lancé par l'Institut de sciences environnementales et écologiques de l'Université des Andes (ULA), en partenariat avec la chaîne National geographic.

    Mais "c'est extrêmement intéressant pour un scientifique d'avoir la possibilité d'observer comment la vie apparaît progressivement sur la roche" mise à nu par la fonte de la glace, ajoute la physicienne qui a participé à plusieurs expéditions sur le terrain.

    Le glacier du pic Humboldt (4.940 mètres), du nom du naturaliste allemand Alexander von Humboldt (1769-1859) qui a traversé une partie du Venezuela et émis l'hypothèse que le climat peut être modifié par l'homme, est le dernier des cinq principaux glaciers tropicaux du pays sud-américain.

    S'il disparaissait, le Venezuela pourrait être le premier pays du monde à voir s'effacer tous ses glaciers.

    "En 1910, au pic Humboldt, il y avait l'équivalent de 300 terrains de football (de glacier) Aujourd'hui, il n'y en a plus que cinq", témoigne le coordinateur du projet et spécialiste en recherches environnementales, Luis Daniel Llambi, cité par National geographic.

    Alejandra Melfo évoque une surface de 4,5 hectares, selon des mesures effectuées en 2019.

    José Manuel Romero, 40 ans, documentariste né à Mérida, qui a participé au tournage d'un documentaire sur le projet, a fait l'ascension du pic glaciaire pour la première fois en 2000.

    "Je suis arrivé jusqu'au glacier de Humboldt et il me paraissait infini. Il fallait marcher des heures sur le glacier pour arriver au sommet. C'était incroyable, magnifique. Jamais je n'aurais imaginé qu'il puisse disparaître, du moins en si peu de temps", raconte-t-il à l'AFP.

    Quand la glace se retire...

    Mais le recul du glacier représente une "opportunité unique de mener des études qui n'avaient pas été faites dans les Andes, sur la façon dont la vie colonise la roche quand la glace se retire", souligne Alejandra Melfo.

    A l'occasion de trois missions auxquelles ont participé une dizaine de scientifiques, des "mousses et lichens nouveaux pour le Venezuela" ont été trouvés, raconte-t-elle, "des espèces qui n'avaient pas été répertoriées à cette altitude, y compris des espèces jamais recensées".

    "Nous avons vu des colibris, notamment une espèce (...) qui pollinise les plantes à cette altitude", souligne la scientifique. "On a constaté une association de mousses, lichens et bactéries qui forment un environnement où d'autres plantes peuvent vivre".

    "Le glacier meurt et laisse de la vie, une nouvelle opportunité pour de la vie", devise-t-elle.

    Grâce au projet, des "cartes multitemporelles" ont pu être élaborées qui permettent de déterminer à quel endroit était le glacier au cours de l'histoire pour mieux évaluer son recul.

    De son vivant, José Manuel Romero a déjà vu disparaître deux glaciers tropicaux de la Sierra Nevada de Mérida, celui du pic Bolivar et celui du pic Bonpland. Les deux autres, El Toro et El Leon, ont disparu avant sa naissance.

    "C'est le premier mois de décembre que nous passons sans voir de glace sur le pic Bolivar, même pas une tache blanche, c'est désolant, sans parler du peu de glace qui reste sur le pic Humboldt", se lamente-t-il.

    Pour lui, la fin du glacier de Humboldt est désormais une "question d'années". "Je ne pense pas qu'il passera la fin de la prochaine décennie".

    Le Point  -  Caracas (AFP) 


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  • Au moins cinq personnes, dont une fillette de 12 ans, ont péri mardi dans un puissant séisme qui a secoué le centre de la Croatie, semant la panique, rasant des maisons et plongeant une ville dans le noir. 

    La localité de Petrinja et ses alentours ont été durement touchés par la secousse de magnitude 6,4, également ressentie dans les pays voisins et même au-delà. Certains des 20 000 habitants s'apprêtaient à passer la nuit dehors par peur d'éventuelles répliques.

    Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), l'épicentre se situait à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Zagreb, dans la région de Sisak, secouée la veille par un tremblement de terre moins puissant.

    Une enfant a trouvé la mort à Petrinja, selon le Premier ministre Andrej Plenkovic. D'après les médias locaux, elle était âgée de 12 ans. Quatre personnes ont été tuées dans la localité voisine de Glina, a rapporté la presse croate, citant des sources officielles.

    L'électricité a été coupée à Petrinja et, à la nuit tombée, le centre-ville était encore plongé dans le noir. Sur la place principale, plusieurs bâtiments ont été complètement détruits. La police et l'armée s'affairaient à déblayer les débris à l'aide de pelleteuses.

    "C'est un désastre", a dit à l'AFP Josip Horvat, un artiste de 44 ans qui vit dans la banlieue de Petrinja. Lorsque le séisme a frappé vers midi, il se trouvait dans le centre-ville en train de réparer la cheminée d'un ami endommagée dans la secousse de la veille. "Je me suis agrippé à la gouttière et j'ai prié Dieu que ça se termine aussi vite que possible".

     

    "Ce n'est pas sûr ici, c'est clair comme le jour", a déclaré sur les lieux le Premier ministre Plenkovic, expliquant que les autorités allaient installer des conteneurs pour abriter les personnes dont les maisons étaient à risque.

    - Nuit dans la voiture -

    Craignant une nouvelle secousse, des habitants comme Vesna, retraitée de 70 ans, s'apprêtaient cependant à passer la nuit dans leur voiture. "Mes petites-filles y sont déjà. On a peur de rentrer chez nous", dit-elle à l'AFP.

    Des retraités se sont rassemblés dans un parc, enveloppés dans des couvertures, et avaient peur de rentrer chez eux.

    La ville n'est plus qu'un champ de ruines.

    C'est la panique générale.

    Darinko Dumbovic
    Maire de Petrinja

    "Tous les carreaux de la salle de bain sont cassés, toute la vaisselle est par terre", a raconté à l'AFP Marica Pavlovic, ancienne ouvrière de 72 ans. "Même si on voulait rentrer, on ne le pourrait pas, il n'y a plus d'électricité".

    Le maire, Darinko Dumbovic, a déclaré que les dégâts étaient toujours en cours d'évaluation. Une maternelle, par chance vide au moment du drame, figure parmi les bâtiments effondrés.

    "La ville n'est plus qu'un champ de ruines. C'est la panique générale", a commenté le maire.

    Une vingtaine de personnes ont été hospitalisées, dont deux dans un état critique, rapporte la chaîne régionale N1.

    L'hôpital de la ville était également privé d'électricité. N1 a diffusé des images montrant des patients en train de s'éclairer avec leur téléphone portable.

    - Centrale nucléaire à l'arrêt -

    Le séisme a aussi secoué la capitale Zagreb, où des habitants se sont précipités dans les rues et des tuiles de toits d'habitations se sont écrasées sur la chaussée, a constaté l'AFP.

    Dans un supermarché, des marchandises sont ainsi tombées des rayonnages et des bouteilles se sont brisées au sol, selon des images postées sur les réseaux sociaux.

    Le séisme a été ressenti jusqu'en Slovénie, en Serbie et en Bosnie mais aussi en Autriche et en Hongrie.

    "Nous sommes prêts à aider", a réagi sur Twitter la patronne de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    "Nos pensées vont aux blessés et aux secouristes", a également commenté Charles Michel, le président du Conseil européen.

    En mars, Zagreb avait été frappée par un tremblement de terre de magnitude 5,3 qui avait provoqué d'importants dommages.

    Les Balkans sont une zone de forte activité sismique et les tremblements de terre y sont fréquents. En novembre 2019, plus de 50 personnes avaient été tuées en Albanie dans un séisme qui avait également fait des milliers de sans abri.

    Euronews

    Le bilan s’alourdit à sept morts 30 12 2020


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  • Tempête Bella: jusqu'à 18.000 foyers privés d'électricité en Bretagne, Normandie, et dans le Nord Pas-de-Calais.


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  • Ce qui me fait le plus de peine, ce sont tous les animaux qui meurent dans ces inondations !


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  • Tempête Bella : des vents violents balaient la France, 12 000 foyers privés d’électricité

    Les vents qui soufflent depuis le début de la nuit sur la façade Atlantique et une partie de la Manche se sont nettement renforcés, poussant Météo France à placer cinq nouveaux départements en vigilance orange ce dimanche matin. Outre le Finistère et la Manche, directement touchés par les vents, et qui sentaient poindre la tempête depuis la veille, dont la vigilance orange a été levée ce dimanche à 10 heures, l'institut de météorologie a maintenu l'Aveyron, le Cantal, la Corrèze, la Lozère et le Puy-de-Dôme en état d'alerte pour neige-verglas et/ou pluie-inondation.

    Des rafales venues des îles britanniques. 

    À cause de la tempête Bella qui sévit sur les îles britanniques et déborde sur la France, tout l'Hexagone, à l'exception de cinq départements bordant l'ouest de la Méditerranée, est en vigilance jaune. Car les vents violents qui soufflent vont balayer ce dimanche le nord-ouest puis le centre avant de contaminer en soirée une large part allant du sud-ouest au nord-est. Et cela devrait durer jusqu'à lundi matin.

     

    Sur le Finistère et les côtes du département de la Manche, la nuit a été sérieuse en termes de relevés : des rafales de 124 km/h ont été relevées à Gatteville-le-Phare (Manche) et à la pointe du Raz (Finistère). Le vent va souffler toute la journée, avec des rafales attendues de 90 à 110 km/h dans les terres et de 100 à 120 km/h sur le littoral, jusqu'à 130 km/h sur les caps les plus exposés. Sur les côtes du golfe du Morbihan, près de Vannes, le vent souffle sans discontinuer depuis 3 heures du matin et il est compliqué d'ouvrir les volets des habitations situées en bord de mer tant la poussée est forte.

    Dans l'intérieur des terres, le vent a soufflé en rafales de 70 à 90 km/h, jusqu'à 112 km/h à Landivisiau.

    12000 foyers privés d'électricité. 

    « La tempête Bella qui a traversé la Bretagne cette nuit a provoqué des incidents sur le réseau public de distribution électrique et des coupures d'électricité », a annoncé le gestionnaire Enedis Bretagne dans un communiqué de presse. À 9 heures, 6 600 foyers étaient touchés en Bretagne : 3 000 dans le Finistère, 2 000 dans le Morbihan, 800 en Côtes-d'Armor et autant en Ille-et-Vilaine. Enedis assure que près de 400 salariés et 100 prestataires sont sur le terrain pour rétablir le réseau au plus vite.

    En Normandie, 6 000 foyers sont privés d'électricité selon une porte-parole d'Enedis, qui précise que l'électricité devrait être rétablie chez la « grande majorité » des clients d'ici à dimanche soir.

    Paris ferme ses parcs. 

    La capitale a annoncé fermer tous ses jardins et parcs ce dimanche par sécurité, en raison des vents violents.

    Que d'eau. 

    La pluie, qui tombe de la Bretagne à la frontière belge, touchera les Pays de la Loire, les Charentes et l'Ile-de-France en cours de matinée. L'après-midi, les pluies de Bella se déplaceront sur une plus large partie de l'Hexagone. Les pluies, jusqu'ici soutenues, vont se renforcer. 20 à 30 litres par m2 pourraient tomber au passage de Bella. « Facteur aggravant : les sols détrempés pourront favoriser la chute d'arbres » dans la Manche et le Finistère, met en garde Météo France, qui affirme que les autres départements de Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Centre-Val-de-Loire « connaîtront un fort coup de vent avec des rafales souvent comprises entre 80 et 100 km/h et également de forts cumuls de pluie ».

    Neige et congères dans le Massif central. 

    À partir du début d'après-midi, l'Aveyron, le Cantal, la Corrèze, la Lozère et le Puy-de-Dôme vont connaître de fortes chutes de neige à partir de 800 m d'altitude, jusqu'à lundi soir en principe. Une couche altière de 10 à 20 cm est attendue, qui pourra faire jusqu'à 40 cm d'épaisseur par endroits. Sur le Nord-Est, la limite pluie-neige sera plus basse et ce sont de 1 à 5 cm qui devraient tomber dès 400 m d'altitude. Selon les prévisionnistes de Météo France, la neige, lourde et collante, tiendra bien au son. À cause d'un vent soutenu, des congères vont se former. Il faut donc s'attendre à une circulation routière perturbée pour ce dimanche de retours, particulièrement sur les autoroutes A89 et A75.

    Le Parisien

    Je suis dans l'Allier au dessus du Puy-de-Dôme et ça souffle !

    Je viens d'aller voir la température sur mon thermomètre derrière le poteau en bois sur ma terrasse, , il fait 1° à 12h35 !


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  • Philippines: deux morts, des centaines de sans abri après des pluies torrentielless

    Philippines: deux morts, des centaines de sans abri après des pluies torrentielless

    Deux personnes au moins ont été tuées et des centaines forcées de quitter leur domicile par des pluies torrentielles qui ont causé des inondations et des glissements de terrain aux Philippines, ont indiqué samedi les autorités.

    Des vagues énormes se sont écrasées sur un village côtier sur l'île de Lapu-Lapu dans la province de Cebu (centre) vendredi soir, détruisant des dizaines de maisons et faisant quelque 290 sans abri, a annoncé le maire Junard Chan sur Facebook.

    Les policiers ont découvert les corps de deux femmes âgées tuées dans un glissement de terrain près de Mahaplag dans la province voisine de Leyte, a annoncé la policière Racquel Hernandez à l'AFP.

    Un garçon blessé a été dégagé des décombres de sa maison et est soigné, a-t-elle ajouté.

    Près de 1.500 personnes ont dû quitter leurs maisons sur l'île de Mindanao (sud) alors que les eaux de crue engloutissaient 13 villages, a déclaré le Conseil national de gestion des catastrophes.

    Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de tempêtes et typhons qui détruisent les récoltes, les maisons et l'infrastructure dans des zones déjà appauvries.

    Une succession de typhon a frappé le pays ces derniers mois, coûtant la vie à 148 personnes, détruisant des centaines de milliers de maisons, et laissant des pans entiers du pays sans électricité.

    AFP


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  • Les pompiers sont toujours dans l’usine de traitement des déchets et fouillent les bennes

    Six tonnes d’ordures ménagères à passer au peigne fin. On a vu des après-midi plus sympathiques.

    Depuis 14h ce mercredi, les pompiers du centre de Rennes Le Blosne sont mobilisés au sein du centre de traitement des ordures ménagères de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), où des matières radioactives​ ont été détectées.

     

    L’incident remonte à lundi, quand une benne où six tonnes d’ordures étaient entassées a été classée comme radioactive après un passage sous le portique de détection. Placée à l’isolement comme l’impose le protocole, la benne a de nouveau été passée sous le portique ce mercredi, et la radioactivité a de nouveau été détectée.

    Une équipe de pompiers spécialistes a été dépêchée sur place avec un véhicule spécialisé. Les secours s’activent pour vider la benne et tenter d’isoler la source. Le site a été fermé et un périmètre de sécurité a été établi autour du site, installé rue des Belettes.

    20 Minutes


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  • Emmanuel Macron s’était engagé en novembre 2017 à interdire le glyphosate « au plus tard dans trois ans »

    Interrogé par le média en ligne, Brut, ce vendredi, sur la sortie du glyphosateEmmanuel Macron a reconnu ne pas avoir réussi à tenir sa promesse, plaidant un échec « collectif ».

    « Je n’ai pas changé d’avis » sur cet objectif, mais « je n’ai pas réussi » à l’accomplir, c’est un échec « collectif », a déclaré le chef d’Etat qui, en novembre 2017, s’était engagé dans un tweet pour une interdiction « au plus tard dans trois ans ».

    « On ne peut pas gagner la bataille tout seul si on n’a pas les autres européens »

    En janvier 2019, Emmanuel Macron avait déjà averti que la France ne parviendrait pas à se passer du glyphosate « à 100 % » en trois ans. « Pas faisable et ça tuerait notre agriculture », estimait alors le président. « Pourquoi on n’a pas réussi ? (…) Quand les autres ne vont pas au même rythme que nous, ça crée de la distorsion de concurrence et on sacrifie notre agriculture pour régler le problème », a-t-il fait valoir vendredi. « Quand on veut lutter contre les pesticides, c’est l’Europe le bon niveau », a-t-il poursuivi. «  On ne peut pas gagner la bataille tout seul si on n’a pas les autres européens », a-t-il insisté.

    L’Elysée a indiqué récemment que le président souhaite porter la question au niveau européen, où pour l’instant seul le Luxembourg s’est engagé à se passer du glyphosate d’ici fin 2020. L’autorisation actuelle du glyphosate dans l’Union européenne court jusqu’à fin 2022. Les ONG, elles, se montraient très critiques fin novembre face à cette option. « Le gouvernement a berné les citoyens en faisant une promesse qu’il ne tient plus », reproche Agir pour l’environnement, faisant valoir que l’agriculture biologique montre qu’il est possible de se passer du désherbant. Au niveau européen, « rien ne garantit (qu’une interdiction) sera actée par les 27 en 2022 », s’inquiétait Greenpeace.

    L’un des pesticides les plus utilisés en France

    Le glyphosate, désherbant « à large spectre », a été classé comme « cancérogène probable » en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un avis que ne partage pas l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui estimait « improbable » qu’il présente un danger cancérogène pour l’homme, et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa). Mais des scientifiques et ONG ont dénoncé une évaluation « biaisée » car basée sur des rapports fournis par les industriels.

    En France, l’Anses a restreint en octobre, sous six mois, les usages agricoles du glyphosate, qui reste le deuxième produit phytosanitaire le plus utilisé (9.700 tonnes vendues en 2018, contre 8.800 en 2017). Selon une évaluation de l’agence sanitaire, le glyphosate peut être le plus souvent remplacé, en particulier par des moyens mécaniques (désherbage manuel, machines dédiées…) même si cela entraîne un besoin de mains-d’œuvre supplémentaire.

    20 Minutes


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  • Drôle de réveil pour les habitants de la région de Strasbourg… Un nouveau séisme a secoué ce vendredi matin la capitale de la région Grand Est et ses environs. Selon le Centre sismologique euro-méditerranéen ( EMSC ), le séisme de magnitude 3,8 s'est produit à 6h59. L'épicentre serait situé à seulement 12 km au nord-est de Strasbourg.

    « Des objets ont vacillé, certains à l'équilibre douteux sont même tombés et j'ai entendu l'alarme d'une voiture se déclencher dans le quartier », raconte un habitant de Strasbourg sur le site de l'EMSC. « Ça a réveillé toute la famille. Duré 4 ou 5 secondes et ensuite une réplique venue 10 à 15 secondes par la suite », relate un autre témoin, localisé à Hœrdt, à 3 km de l'épicentre. « Deux secousses courtes très désagréables », résume un dernier.

     

    Près d'un projet de centrale géothermique

    Le Réseau national de surveillance sismique (Rénass), qui évoque pour sa part une magnitude de 3,5, a classé ce séisme comme « induit », c'est-à-dire provoqué par l'activité humaine. L'épicentre du séisme se trouve à proximité d'un site accueillant un projet de centrale géothermique conduit par l'entreprise Fonroche au nord de Strasbourg, sur les communes de Vendenheim et Reichstett.

    Sur ce site, deux puits ont été creusés à 5 kilomètres de profondeur afin de pomper l'eau chaude souterraine pour en exploiter en surface le potentiel énergétique, avant de la réinjecter vers le sous-sol. Après un premier séisme de magnitude 3,1 survenu le 12 novembre 2019, et dont l'épicentre avait été enregistré à 5 kilomètres du site de géothermie, les activités du site avaient provisoirement été arrêtées par la préfecture du Bas-Rhin.

    Entre octobre et novembre dernier, une dizaine de séismes avaient été enregistrés à proximité de Strasbourg en l'espace de deux semaines, de magnitudes inférieures à celles du tremblement de terre de ce vendredi, puisque comprises alors entre 1,1 et 2,7. Fonroche a reconnu que ces secousses des deux derniers mois étaient dues à des tests sur le site de géothermie.

    « Nouveau tremblement de terre à 6h59 ce matin à proximité de Strasbourg […] on a tous pu le ressentir #ReNass. Le 11e en un mois ça fait beaucoup et relance le débat sur la géothermie profonde. Le débat doit être complet et transparent », a indiqué sur Twitter Alain Fontanel, conseiller municipal strasbourgeois d'opposition.

    Le Parisien


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  • Trois morts et quatre disparus c'est le bilan provisoire des inondations en Sardaigne. La petite ville de Bitti dans la province de Nuoro a été dévastée par une coulée de boue. Un drame du aux fortes précipitations depuis vendredi.

    Des images impressionnantes de coulées de boue envahissant les rues : en Sardaigne, la province de Nuoro est victime d'inondations provoquées par les fortes précipitations qui s'abattent sur l'île italienne depuis vendredi.

    L'une des victimes est un agriculteur pris au piège dans son camion emporté par une rivière de boue. Le corps d'une femme âgée a été retrouvé. Elle a été surprise dans sa cave par l'inondation.

    La petite ville de Bitti dans la partie nord de l'île a été particulièrement frappée le mauvais temps qui devrait toucher le sud de l'Italie dans la journée.

    En 2013, des inondations toujours dans le nord de la Sardaigne avaient tué 19 personnes.

    Euronews


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  • Eta a touché terre en Floride et menace de redevenir un ouragan dans la journée après avoir causé la mort d'au moins 200 personnes au Guatemala, au Honduras, au Panama, au Nicaragua et au Mexique.

    La tempête tropicale Eta frappe le sud de la Floride et menace de redevenir un ouragan...

    Le monstre météorologique, qui a semé la mort et la destruction en Amérique centrale et dans le sud du Mexique, a poursuivi sa progression, provoquant des inondations dans les zones urbaines du sud de la Floride, de nombreuses évacuations et des milliers de coupures d'électricité.

    Eta devrait redevenir un ouragan de catégorie 1 dans la journée avec des vents atteignant 100 km/h dans le golfe du Mexique.

    Dans sa progression vers la Floride, la tempête a traversé Cuba, causant des dommages à des centaines de maisons et de cultures. Et l'on craint toujours qu'elle ne donne son coup de grâce, sous la forme de fortes houles qui menacent de provoquer des inondations sur le Malecón de La Havane. La population se dit prête.

    L'ouragan Eta a fait plus de 200 morts ou disparus en Amérique centrale.

    Au Panama, les équipes de secours continuent leurs fouilles, tandis que des familles retournent dans leurs maisons détruites et recherchent leurs proches :

    "Une mère et son père, j' espérais que je les retrouverais, morts ou vivants, mais je n'ai pas pu",explique René Vega, conseiller municipal de Bugaba.

    Désespoir identique au Nicaragua, au Mexique ou au Guatemala. Dans ce pays qui compte le plus de victimes (27 officiellement), une centaine de personnes a été ensevelie par un glissement de terrain dans un village du nord.

    Le Salvador a envoyé une centaine de sauveteurs chez son voisin, ainsi que de la nourriture. Parmi la population évacuée, beaucoup se sont retrouvés sans rien.

    Au Honduras, le gouvernement estime qu'1,7 million de personnes avaient été touchées par l'ouragan Eta.

    Euronews


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  • L'ouragan Eta dévaste l'Amérique centrale, fait des dizaines de morts

    Le passage de l'ouragan Eta a provoqué des pluies torrentielles et d'importantes inondations en Amérique centrale, transformant des rues en rivières et tuant plusieurs dizaines de personnes, tandis que des dizaines d'autres étaient portées disparues.

    Plus de 70 personnes ont été tuées à travers la région, composée majoritairement de pays pauvres. Des centaines de personnes attendaient quant à elles d'être secourues, pour certaines réfugiées sur le toit d'habitations.

    Au Guatemala, le bilan a dépassé les 50 morts au cours de la journée de jeudi, selon le président Alejandro Giammattei, qui a ajouté que les glissements de terrain dans la ville de San Cristobal Verapaz avaient englouti 25 habitations.

    Au Costa Rica, au moins sept personnes ont trouvé la mort dans les inondations consécutives au passage de l'ouragan, ont indiqué les autorités locales.

    Dans des parties du Nicaragua et du Honduras, les rafales de vent et les fortes pluies ont endommagé des maisons, des routes et des ponts, contraignant plusieurs milliers de personnes à fuir vers des abris de fortune.

    En attendant, au Guatemala, des refuges ont été ouverts pour accueillir les sinistrés. "Toute ma maison s’est remplie d’eau. J’ai tout perdu. Mes poules et mon petit cochon ont été emportés par la rivière en crue", se lamente Eliseo Gonzales, un chauffeur en retraite qui a trouvé refuge à Morales, dans le sud-est du pays. 

    Reuters


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  • La Turquie a été victime vendredi d'un tremblement de terre de magnitude 7, qui a principalement touché la province d'Izmir. Le bilan s'élève à 114 morts et 1035 personnes blessées, dont 137 qui sont encore hospitalisées.

    Le bilan des victimes du séisme qui a frappé vendredi l'ouest de la Turquie a atteint 114 morts, ont annoncé ce mercredi les secouristes, qui ont mis fin aux opérations de recherche dans les décombres.

    Le tremblement de terre de magnitude 7 sur l'échelle de Richter a également blessé 1035 personnes, dont 137 sont encore hospitalisées, a ajouté l'autorité gouvernementale turque des situations de catastrophe (Afad). Les secouristes ont en outre mis fin à leurs efforts de recherche d'éventuels survivants ou victimes, alors que les autorités ont commencé à déblayer les décombres, a indiqué l'Afad.

     

    BFM.TV


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  • L'ouragan Eta déferle sur le Nicaragua et le Honduras, au moins trois morts

    L’ouragan de catégorie 4, qui a touché terre en Amérique centrale mardi 3 novembre, a tué une adolescente de 13 ans au Honduras et deux hommes qui travaillaient dans une mine artisanale au Nicaragua.

    L'ouragan Eta qui dévaste la côte caraïbe du nord de l'Amérique centrale, au Nicaragua et au Honduras, a fait au moins trois morts, ont annoncé les services de secours.

    L'ouragan, qui avance avec des vents de 230 km/h et des pluies torrentielles et a provoqué des inondations, a fait mardi 3 novembre une première victime au Honduras, une adolescente âgée de 13 ans, morte dans l'effondrement de sa maison.

    Et deux hommes ont été tués alors qu'ils travaillaient dans une mine artisanale dans la localité de Bonanza au Nicaragua, a annoncé à la télévision le directeur de la Croix-Rouge nicaraguayenne, Auner Garcia.

    Baisse de l'intensité

    L'ouragan a baissé en intensité, passant des catégories 4 à 2, avec des vents de 176 km/h en direction d'une région appelée « triangle minier », une zone d'extraction artisanale d'or dans le nord-est du Nicaragua, selon le dernier bulletin du centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

    Eta devrait atteindre ce secteur ce mercredi matin en tant qu'ouragan de catégorie 1, avec des vents de 120 km/h, avant de se transformer en tempête tropicale dans le nord du Nicaragua, puis aller au Honduras en tant que dépression tropicale à la fin de la journée, selon l'Institut nicaraguayen des études territoriales (Ineter).

     

    L'ouragan, qui se déplaçait lentement sur la mer des Caraïbes, s'était auparavant renforcé dans ses eaux chaudes lundi et mardi. De catégorie 4, il a touché terre mardi vers 06 h, heure locale (13 h, heure de Paris ) au sud de Bilwi, la ville principale de la côte nord du Nicaragua, également connue sous le nom de Puerto Cabezas.

    « Des quartiers sont inondés et des ponts sous l'eau »

    Des toits de tôle de maisons de cette région pauvre, où vivent quelque 100.000 personnes, majoritairement des indigènes, ont été facilement emportés par l'ouragan, a raconté le chef miskito Kevin Lackwood de la communauté de Prinzapolka, sur la côte, où les hommes sont restés pour garder les maisons évacuées par les femmes et les enfants.

     « Beaucoup d'arbres sont tombés et le réseau routier est très affecté », a indiqué le ministre nicaraguayen des Infrastructures Oscar Mojica. La rivière Wawa, entre Bilwi et le reste du pays, est en crue.

    « Bilwi a été durement frappée. Des quartiers de la périphérie sont inondés et des ponts sous l'eau. Beaucoup de toits de maisons ont été emportés, et cela continue car l'ouragan se déplace très lentement », a indiqué le secouriste volontaire Kevin Gonzalez.

    « Les maisons de la région sont très vulnérables : ce sont des maisons de bois doublées avec du plastique », explique-t-il.

    « Nuit de terreur » 

    Les habitants ont subi durant une dizaine d'heures les affres de l'approche du cyclone : « C'était une nuit de terreur car les rafales de vent faisaient un bruit semblable à celui d'un tracteur qui détruisait tout sur son passage », a raconté Joel Quin, un habitant de Bilwi âgé de 35 ans qui contemplait avec désarroi les décombres de sa maison.

    Giovany Nelson, 34 ans, raconte comment il est resté « enfermé dans une pièce, en entendant le vent qui détruisait le toit » de sa maison. La puissance du cyclone « nous a surpris et nous a rempli d'angoisse », ajoute-t-il.

    Inondations soudaines 

    Les autorités nicaraguayennes ont indiqué avoir évacué 20 000 personnes des îlots au large de la côte et des zones côtières les plus exposées au cyclone et aux inondations.

    La vice-présidente nicaraguayenne Rosario Murillo a avancé qu'Eta n'avait « pas été aussi catastrophique que prévu en termes de dégâts matériels ».

     Les pluies d'Eta ont commencé aussi à frapper durement le Honduras voisin. Une adolescente âgée de 13 ans est morte dans les décombres d'une maison de San Pedro Sula (nord), qui s'est effondrée dans un quartier inondé d'où 400 personnes ont été évacuées.

    « Soutien logistique et en télécommunications » 

    Des pluies diluviennes s'abattaient mardi sur les ports de La Ceiba et de Tela, sur la côte du Honduras (nord). Plus d'une centaine de personnes ont été évacuées après que les rivières en crue Lean et La Masica sont sorties de leurs lits.

     Le Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM) a annoncé apporter un « soutien logistique et en télécommunications, avec des dépôts mobiles (de vivres), des bureaux en préfabriqué, des générateurs électriques, des radios et des liaisons par satellite ».

    Au total, « environ 520 000 habitants sont confrontés au plus fort de l'ouragan », selon le PAM.

    Au Salvador, le président Nayib Bukele a déclaré sur la chaîne nationale de radio et de télévision que plus de 100 000 personnes du gouvernement, des institutions de secours, de la police et de l'armée étaient prêtes à aider la population à surmonter les conséquences de l'ouragan et a appelé à suivre des mesures préventives.

    Ouest-France


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