• La destruction de parcelles de betteraves sucrières a été ordonnée par le ministère de l’Agriculture, après la détection de phénomènes de toxicité dans des champs traités avec un herbicide produit par la société Adama. Quelque 500 000 tonnes de betteraves sucrières vont devoir être détruites, selon le président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB).

    Le ministère de l’Agriculture a ordonné la destruction de parcelles de betteraves sucrières dans le nord et l’est de la France, après la détection de phénomènes de toxicité dans des champs traités avec un herbicide produit par la société Adama.

    LIEN suite de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/pr%C3%A8s-de-500-000-tonnes-de-betteraves-vont-%C3%AAtre-d%C3%A9truites-pour-cause-d-herbicide-non-conforme/ar-AANics4?ocid=msedgntp


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  •  L'Algérie a arrêté 22 personnes suspectées d'être à l'origine des feux de forêt les plus ravageurs de l'histoire du pays, qui ont fait 65 morts, a annoncé jeudi le président Abdelmadjid Tebboune, qualifiant les incendies de "désastre" et appelant à préserver l'unité nationale.

    Plusieurs dizaines de feux de forêt ravagent depuis lundi le nord du pays, principalement la commune de Tizi Ouzou en Kabylie, à l'est de la capitale Alger.

    "Certains incendies ont été causés par les températures élevées mais des mains criminelles sont derrière la plupart d'entre eux", a déclaré le chef de l'Etat.

    "Nous avons arrêté 22 suspects, dont 11 à Tizi Ouzou. La justice va exercer son devoir", a-t-il ajouté lors d'une allocution télévisée diffusée en direct.

    (Reportage Hamid Ould Ahmed; version française Jean Terzian)

    REUTERS


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  • "Je suis perdu" : en Grèce, les éleveurs hébétés face à leurs troupeaux brûlés

    Kostis Angelou zigzague entre ses chèvres brûlées par l'incendie, hébété au milieu des arbres calcinés. "Je suis perdu", soupire l'éleveur, "j'en peux plus".

    Les 372 têtes du troupeau de cet éleveur grec gisent sur les deux versants de la colline noircie. 

    La route cabossée conduit, à 1.300 mètres d’altitude, à ce qu’il reste d’une forêt dévastée par les feux de forêt qui ont ravagé pendant plus d’une semaine le nord de l’île d'Eubée, la deuxième plus grande de Grèce.

    Dans un silence mortel, seules les feuilles séchées bruissent sous la brise.

    Au pied des troncs sans vie reposent les corps éventrés de bêtes calcinées, figées, dans une nuée de mouches et une odeur écoeurante. 

    Entre les branches dénudées et les arbres noircis apparaît ici une corne, là une mâchoire. Un cimetière à ciel ouvert sur un tapis de cendres. 

    Là, au milieu de la forêt, Kostis Angelou, 44 ans, a survécu par miracle en passant des heures sous un tuyau d'eau, entouré par les flammes. "Un saint m'a sauvé", confesse-t-il.

    Ce mercredi, ses yeux hagards, enfoncés dans son visage, fixent la désolation.

    Il s’accroupit devant le spectacle funeste, prend sa tête dans ses mains : "Qu’ils les enterrent, je ne veux plus les voir".

    - "Tout recommencer" -

    Cet éleveur a quitté l’école à l’âge de douze ans. Depuis, il s'occupait de ses bêtes, l'un des nombreux troupeaux qui peuplent le nord-est d’Eubée, dans l'est de la Grèce. "Plus de trente ans, 365 jours par an", précise cet homme mince.

    "Il faut que mon cœur se calme, je dois tout recommencer du début", chuchote-t-il. Et tenter de préserver l’héritage familial car "ça fait 50 ans" que son père travaille pour avoir "un tel troupeau" : "s’il vient ici, il va s’évanouir".

    Ce dernier, Spyros Angelou, 73 ans, encaisse effectivement mal le choc. 

    "On est finis, qu’est-ce que tu veux qu'on fasse", demande le vieil homme, attablé dans la cour de sa maison.

    Ses mots s’articulent douloureusement. "J’ai grandi avec ces bêtes, moi", dit-il à l'AFP.

    "Les pins ont brûlé, les champs ont brûlé, les bêtes ont brûlé. On va avoir faim. Qu’est-ce qu’on va manger ? Comment on va vivre ?", se lamente-t-il.

    Niché dans les collines, le hameau de Kerasia est entouré de paysages brûlés. Les flammes se sont arrêtées aux portes de l’école primaire et les rues escarpées ont été sauvées par les habitants.

    Le fils Angelou est lui aussi père, d’un garçon de 11 ans. Mais il espère un avenir différent pour lui.

    "Mon fils avait l’habitude de m’accompagner partout dès qu’il avait le temps. Mieux vaut qu’il ne s’occupe jamais de l’élevage et qu’il trouve un autre métier", lâche-t-il.

    La transmission de génération en génération pourrait s’arrêter là.

    Une commission est venue constater les dégâts afin d'évaluer les dédommagements promis par les autorités grecques. L'éleveur devrait obtenir une aide pour chacune des bêtes ayant péri. 

    "Je suis perdu de toute façon", conclut le jeune éleveur dans un profond désespoir.

    Dans le paysage vallonné, quelques petits travaux de réhabilitation ont commencé. "Les maisons se reconstruisent facilement, la nature c’est une autre histoire", soupire Kostis Angelou.

    AFP


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  • Au moins 42 personnes, dont 17 civils et 25 militaires, ont perdu la vie dans les incendies qui ravagent le nord de l'Algérie, notamment en Kabylie, ont indiqué mardi les autorités, évoquant des feux "d'origine criminelle" attisés par un épisode de canicule.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/alg%C3%A9rie-vingt-cinq-militaires-trouvent-la-mort-dans-les-incendies/ar-AANacOn?ocid=msedgntp


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  • Le réchauffement climatique aggrave les périodes de sécheresse, dans l’État de Sonora au nord du Mexique, où les pâturages ont été transformés en désert et le bétail meurt de faim, de soif et de chaud.

    Deux années de sécheresse extrême ont transformé de vastes étendues du nord du Mexique en cimetière. Entre la sécheresse, la famine et des éleveurs contraints de vendre ou d’abattre prématurément leur bétail, les autorités mexicaines affirment que dans l’État de Sonora le nombre de bovins est passé de 1,1 million à environ 635 000, raconte le Los Angeles Times.

    Il s’agit d’une perte inimaginable pour un État réputé dans le monde entier pour ses vaches de haute qualité, et où la viande bovine est non seulement un élément central de l’alimentation et de l’économie, mais fait aussi partie de la tradition et de la culture.

     

    Le blason de l’État de Sonora arbore en effet un taureau et les familles se réunissent tous les dimanches autour de leurs grills à charbon de bois, relate le journal américain. Là-bas, la viande rouge est considérée comme un droit de naissance : il n’est pas rare que les gens en mangent trois fois par jour.

    C’est le cas de Marco Antonio Gutiérrez. Cet éleveur de 55 ans travaille depuis qu’il a 10 ans. Guettant la pluie, l’homme se demande aujourd’hui s’il y a un avenir dans l’élevage.

    Autour de lui s’étendent les clairières desséchées où gisent des carcasses pourries et des cadavres de vaches, abattues par la chaleur et la faim. « Il y avait de grands ranchs ici. Maintenant, c’est de la pure tristesse » se désole l’éleveur.

    Inondation au nord, sécheresse au sud

    Il ne parle pas de « changement climatique » pour décrire ce qui se passe, mais Marco Antonio Gutiérrez déplore que chaque année semble plus sèche et plus chaude que la précédente. Ces derniers mois, il a assisté, impuissant, à la mort de 70 de ses 100 vaches.

    Le thermomètre frôle chaque jour les 40 degrés. Et si quelques tempêtes, dans d’autres parties de l’État, ont provoqué des inondations dans la ville frontalière de Nogales, 97 % des municipalités de Sonora étaient toujours officiellement en situation de sécheresse. Les pluies sporadiques ne sont pas suffisantes pour faire pousser l’herbe.

    Pendant des mois, les éleveurs ont compté sur la luzerne cultivée dans des champs irrigués avec de l’eau provenant de puits privés ou d’un barrage voisin. Mais lorsque le niveau des barrages est tombé dangereusement bas, les autorités ont coupé l’approvisionnement des ranchs et des fermes afin de conserver l’eau pour la boisson, la cuisine et le bain. Le prix de la luzerne a doublé, la mettant hors de portée de beaucoup.

    « Nous nous consacrons à l’exportation d’eau sous forme de bétail »

    Il y a toujours eu des périodes de sécheresse, mais ces dernières décennies, le changement climatique a aggravé la situation. Les précipitations moyennes diminuent depuis des années. D’ici la seconde moitié de ce siècle, les experts climatiques prévoient que l’État de Sonora recevra 20 à 30 % de pluie en moins qu’aujourd’hui et que des températures atteignant 50 degrés Celsius seront régulièrement enregistrées.

    America Lutz Ley, spécialiste des sciences sociales qui étudie l’utilisation des terres, fait partie de ceux qui pensent que l’élevage de bétail sous sa forme actuelle n’est pas durable, principalement en raison de l’énorme quantité d’eau nécessaire pour nourrir les troupeaux.

    « Nous vivons dans un désert, et pourtant nous nous consacrons à l’exportation d’eau sous forme de bétail », déplore ce chercheur à l’Université de Sonora.

    En outre, le bétail émet des niveaux importants de méthane, l’un des principaux facteurs du réchauffement de la planète. Les 34 millions de têtes de bétail du Mexique sont responsables d’environ 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre du pays.

    Ouest-France

    LIEN pour voir photo :

    https://www.latimes.com/espanol/internacional/articulo/2021-08-03/sequia-noerte-de-mexico-ganado-falta-de-lluvia


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  •  5.000 personnes ont dû être évacuées d’une région agricole nord-coréenne qui fait face à des inondations catastrophiques

    Le dirigeant nord-coréenKim Jong Un a ordonné ce dimanche l’envoi de matériel de secours dans les zones du pays touchées par des inondations, d’où quelque 5.000 personnes ont dû être évacuées. Des images diffusées samedi par la chaîne publique KCTV ont montré des maisons inondées jusqu’au niveau du toit ainsi que ce qui semble être des ponts endommagés, suite à de fortes précipitations. « Des centaines d’hectares de terres agricoles » ont été submergées dans la province méridionale du Hamgyong du Sud et des routes et habitations affectées après la rupture de digues, rapporte la chaîne.

     

    Ces intempéries surviennent après que Kim Jong Un a reconnu en juin que son pays faisait face à une « situation alimentaire tendue ». Il a ordonné ce dimanche l’envoi de matériel et un soutien financier pour aider la province du Hamgyong du Sud dans sa campagne de retour à la normale, selon l’agence de presse étatique KCNA. Des responsables de cette province ont discuté jeudi des « mesures d’urgence pour stabiliser rapidement la vie des gens dans les zones les plus touchées », a-t-elle précisé.

    Les récoltes qui pourraient souffrir des intempéries

    Avec un sol déjà détrempé, de nouvelles précipitations pourraient causer encore davantage de dégâts, a prévenu Ri Yong Nam, chef adjoint des services météorologiques nord-coréens, auprès de KCTV. « Nous prévoyons de fortes pluies jusqu’au 10 août dans plusieurs régions, principalement près de la côte Est », a-t-il poursuivi. La Corée du Nord risque de devoir composer avec une pénurie alimentaire de 860.000 tonnes cette année, selon des prévisions de l’agence des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) rendues publiques en juillet. L’agence a mis en garde contre « une période de soudure difficile entre août et octobre ».

    Le régime nord-coréen, sous le coup de sanctions internationales en raison de ses programmes militaires interdits, peine de longue date à nourrir sa population et souffre régulièrement de pénuries alimentaires. La pression sur l’économie nord-coréenne a été renforcée par la fermeture des frontières ordonnée pour lutter contre la pandémie de coronavirus et par une série de tempêtes et d’inondations en 2020. La Corée du Nord a connu dans les années 1990 une très grave famine qui a fait des centaines de milliers de morts, à la suite de la réduction de l’aide de Moscou après l’effondrement soviétique.

    20 Minutes

    LIEN autre article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/inondations-en-cor%C3%A9e-du-nord-kim-jong-un-ordonne-un-soutien-total-de-l%C3%A9tat/ar-AAN4gtd?ocid=msedgntp


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  • Soudan: des inondations endommagent des milliers d'habitations

    © ASHRAF SHAZLY Les rues inondées de Khartoum après des pluies torrentielles, au Soudan, le 8 août 2021

    Des pluies torrentielles ont entraîné samedi des crues subites à travers le Soudan, endommageant des milliers d'habitations et submergeant une partie de la capitale Khartoum, a constaté l'AFP.

    De fortes pluies s'abattent généralement sur le pays de juin à octobre. Chaque année, le Soudan fait ainsi face à d'importantes inondations qui endommagent, voire anéantissent, les infrastructures ainsi que les récoltes.

    A Atbara, dans le nord-est du pays, des maisons se sont "effondrées" en raison de la montée des eaux, selon l'agence de presse Suna.

    Des correspondants de l'AFP ont par ailleurs constaté samedi que plusieurs rues de Khartoum étaient submergées, les voitures peinant à circuler dans la capitale.

    Jeudi, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a indiqué que 12.000 personnes avaient été affectées par les intempéries dans huit des 18 Etats du Soudan depuis le début de la saison des pluies cette année.

    "Plus de 800 habitations ont été détruites et 4.400 ont été endommagées", a ajouté Ocha.

    L'année dernière, Khartoum avait déclaré l'état d'urgence durant trois mois pour faire face à des inondations dévastatrices ayant touché au moins 830.000 personnes et 166.000 demeures.

    Le Nil bleu, qui rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil, avait alors atteint son niveau le plus haut jamais enregistré.

    AFP

    La planète terre va mal, ou bien des incendies, ou bien des inondations !


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  • 2 morts, 56.000 hectares brûlés: 12 jours après, la Grèce se débat toujours au milieu des flammes

    La Grèce se bat depuis déjà douze jours contre les flammes qui ravagent ses forêts et ont déjà emporté deux vies. 1500 pompiers sont encore déployés sur le terrain ce dimanche. Si le feu paraît mieux maîtrisé, désormais, au nord d'Athènes, il fait toujours rage sur l'Île d'Eubée.

    C'est comme un tunnel de feu dont la Grèce ne voit pas le bout. Ce dimanche marque le douzième jour des incendies qui dévastent le pays - comme d'ailleurs ils ravagent une bonne partie du bassin méditerranéen, Turquie en tête. Pour le moment, les Grecs déplorent deux morts, dont un pompier volontaire, et vingt personnes hospitalisées. Outre ce bilan humain - qui ne dit rien des évacuations, et des maisons emportées par les flammes - on compte déjà plus de 56.000 hectares partis en fumée, selon le Système européen d'information sur les feux de forêts (EFFIS). Un nombre faramineux, largement supérieur au cumul des incendies qui ont parcouru le pays ces trois dernières années.

    1500 pompiers se battent

    1500 pompiers sont actuellement déployés le long de cette ligne de feu. Ils peuvent désormais s'appuyer sur quelques renforts venus d'Ukraine, de Chypre, de Croatie, de Roumanie, de Suisse, de Suède. La France a envoyé trois Canadairs et 80 pompiers sur le théâtre des opérations. Dans le détail, fourni par l'AFP, on dénombre 55 feux actifs sur l'ensemble du territoire dont cinq majeurs. En revanche, ce dimanche matin, ceux qui menaçaient Athènes par le nord semblaient en rémission. Il était temps: les flammes léchaient déjà les abords du lac de Marathon, plus grosse réserve d'eau de la capitale.

    "C’est un terrible désastre. D’après ce que je vois le feu a atteint le lac Marathon. J’ai peur que nos arrière-petits-enfants ne puissent plus venir se promener ici. C’est une tragédie inimaginable", a ainsi lancé samedi Tassos Tsilivakos, un habitant de la région contemplant le désastre dans un reportage diffusé ce dimanche sur notre antenne. Les coupures d'eau et d'électricité se sont d'ailleurs multipliées dans le pays.

    La relative accalmie athénienne, la maîtrise de certains feux, et la fin des combustions a permis malgré tout à certains riverains de regagner leur logement. Bien souvent, il n'y a hélas pas grand-chose à retrouver.

    "Nous espérons que la situation s’arrange rapidement. Enormément de choses ont été détruites, des maisons incendiées", a ainsi lâché Kostas Apostolou dans notre sujet.

    "Apocalypse" à Eubée

    Il est un endroit que les flammes ne cessent de tourmenter: l'île d'Eubée, au large d'Athènes, particulièrement touchée par les incendies. "Images d’Apocalypse. Quand on regarde Eubée depuis les îles voisines, on voit une île entière en flammes, six kilomètres de front, d’une mer à l'autre, avec des flammes qui avancent inexorablement dans l’île", témoigne Effy Tselikas sur place.

    Celle-ci, qui est par ailleurs notre correspondante sur les lieux, poursuit: "Les villages sont évacués les uns après les autres. Les habitants pleurent, crient, abandonnent leur maison, leur vie entière. C’est une vie qui part en fumée, c’est une catastrophe. Certains même refusent de partir malgré les ordres des autorités."

    "Il n'y a pas de mot pour décrire la nuit passée. Elle a été terrible et dans tout le pays", glisse-t-elle encore, avant d'ajouter que les Grecs commencent à s'interroger "avec colère sur le pourquoi de cette catastrophe nationale".

    Le gouvernement fixe ses priorités

    Au-delà du "pourquoi" cependant, dont les spécialistes jugent qu'il est la conséquence évidente du réchauffement climatique et donc du cataclysme écologique en cours, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a évoqué l'avenir immédiat samedi devant la télévision:

    "La priorité est avant tout de protéger les vies humaines, puis nous rembourserons les personnes touchées par les incendies et reboiserons les terres brûlées."

    BFM.TV


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  • Météo France a placé ce samedi 7 août au matin trois départements de la région Auvergne Rhône-Alpes en vigilance orange concernant des pluies et inondations.

    L’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie ont été placées en vigilance orange concernant des pluies et inondations ce samedi 7 août à 10 h.

    Des précipitations de fortes intensités et des cumuls de pluie sur de courtes durées (moins de 6 heures), sont prévus sur les trois départements concernés.

    « Localement, sur les départements en vigilance orange, on peut avoir 60 à 80 mm en moins de 6 heures, ce qui peut engendrer un fort ruissellement, un débordement des cours d’eau et des glissements de terrain », expliquent les météorologistes de Météo France.

    Vigilance orange de vigueur jusqu’à samedi soir

    « Les secteurs les plus à risque sont situés près du relief : autour du Vercors, de la Chartreuse et de Belledone en Isère, les avant-pays et les massifs préalpins (Chablais, Borne-Aravis, Bauges) en Savoie », précise Météo France.

    Les personnes habitant ces territoires sont invitées à se mettre à l’abri chez elles et à ne pas se rendre dans leurs sous-sols.

    La vigilance orange est attendue jusqu’à 21 h ce 7 août.

    Ouest-France


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  •  France. La production de vin en chute libre en 2021, du jamais vu depuis la guerre

    © Franck Dubray, Ouest-France En avril, alors que le gel menaçait les bourgeons dans les vignes, des viticulteurs ont utilisé des bougies et des braseros pour réchauffer l’atmosphère.

    Gel, grêle, mildiou, oïdium… Avec les fléaux qui ont touché les vignobles cette année, la récolte sera sans doute la pire qu’on ait enregistrée depuis 75 ans.

    Selon les estimations du ministère de l’Agriculture, la production viticole devrait plonger à 34 millions d’hectolitres à l’issue des vendanges qui viennent de commencer.

    C’est 24 % de moins qu’en 2020 et sans doute la plus mauvaise que la France, deuxième producteur de vin au monde après l’Italie, ait connue depuis la guerre. Coup terrible pour les 85 000 vignerons et caves coopératives ainsi que pour l’économie tricolore : 12 milliards d’euros de vins et spiritueux filent chaque année à l’étranger, l’équivalent d’un tiers des exportations d’Airbus.

    Certes, le vignoble français, du fait de la baisse nationale de consommation de vin, cognac et armagnac, est en régression régulière et la récolte moyenne des années 2010 est un tiers moins élevée que celle des années 1970.

    Reconstituer un stock d’urgence

    Cependant, l’anémie du cru 2021 s’explique par une exceptionnelle série de fléaux. À la mi-avril, le gel a frappé jusqu’aux quatre cinquièmes des vignes au moment où percent les bourgeons. En mai-juin, ce fut la grêle avant que, cet été, surgissent des maladies favorisées par le temps pluvieux : le mildiou, l’oïdium, la coulure. Et on peut encore subir le botrytis d’ici la vendange, redoute Christian Gauthier, président de la Fédération des vins de Nantes. Lui-même explique devoir traiter les vignes plus que les années précédentes. Du moins, entre deux averses…

    Cette récolte, qui n’atteindra que 25 à 20 % d’une année normale dans le vignoble nantais, succède à un millésime 2020 dont la production, satisfaisante en volume, a vu ses ventes durement touchées par les fermetures des bars et restaurants.

    À ce jour, aucune aide particulière n’a été versée par l’État, sinon aux jeunes vignerons. La meilleure des assurances,rappelle Christian Gauthier,c’est le stock qu’on constitue les bonnes années pour vendre lors des mauvaises. Mais après des récoltes faibles en 2016, 2017 et 2019, il ne faudrait pas qu’un autre accident climatique survienne en 2022.

    Ouest-France


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  • Des centaines de personnes sont tuées chaque année par la foudre au Bangladesh

    La foudre a causé la mort de seize personnes mercredi lors d’une fête de mariage au Bangladesh, ont indiqué les autorités.

    Les faits sont survenus dans la ville de Shibganj, dans le district occidental de Chapainawabganj située non loin de la frontière avec l’Inde. Les invités venaient de descendre d’un bateau, pour se mettre à l’abri de l’orage lorsque la foudre a frappé, a indiqué à l’AFP l’administrateur gouvernemental de la ville.

    Des foudres particulièrement meurtrières au Bangladesh

    Selon Sakib Al-Rabby, seize personnes sont décédées après avoir été frappées à quelques secondes d’intervalle par la foudre La mariée ne faisait pas partie du groupe mais le marié a été blessé.

    De violents orages de mousson ont récemment frappé le Bangladesh et une semaine de pluies torrentielles dans le district de Cox’s Bazar, dans le sud-est du pays, a fait une vingtaine de morts, parmi lesquels six réfugiés Rohingyas.

    Des centaines de personnes sont tuées chaque année par la foudre au Bangladesh. Selon un bilan officiel, en 2016, la foudre a fait plus de 200 morts, dont 82 en une seule journée de mai, mais la plupart des victimes ne sont jamais officiellement enregistrées. Un organisme indépendant a estimé que, cette année-là, 349 personnes ont été mortes foudroyées.

    La déforestation en cause ?

    Selon certains experts, la déforestation est à l’origine d’un nombre croissant de décès. Pour tenter de limiter les conséquences du changement climatique et le nombre de décès liés à la foudre, ce pays d’Asie du Sud a planté des centaines de milliers de palmiers.

    20 Minutes


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  • "La nuit était un enfer": devant son entrepôt brûlé, au milieu des pins calcinés, Christos Sfetsas déplore "les dégâts énormes" dans son village aux portes d'Athènes, en proie aux flammes depuis mardi.

    Des carcasses de maisons calcinées, des villages désertés, le ciel d'Athènes obscurci par les fumées âcres: le sinistre, en passe d'être maîtrisé mercredi, a pris mardi après-midi dans une pinède au pied du mont Parnès, l'une des trois collines qui encadrent la capitale grecque.

    Comme des centaines d'autres habitants, Christos Sfetsas a quitté sa maison de Varympompi mardi après-midi après l'ordre d'évacuation, alors que le feu se propageait sur quatre fronts et devenait incontrôlable.

    "Les dégâts matériels sont énormes, sans parler de la forêt", constate le septuagénaire, en découvrant "le désastre" à son retour mercredi à l'aube. "Les flammes ont frôlé notre maison mais heureusement elle n'a pas subi de dommages".

    A 30 km au nord d'Athènes, Varympompi, poumon de la capitale, est une escapade fréquente des Athéniens.

    "Jadis un paradis", Varympompi est maintenant devenu "un lieu rasé" par les flammes, se lamente M. Sfetsas. Le feu s'est propagé très vite, "en une demi-heure, c'était le désastre".

    Désormais, tavernes, entreprises et habitations ne sont plus que des squelettes carbonisés d'où s'échappe encore de la fumée. Cà et là, des voitures calcinées et des pins brûlés. La place centrale ressemble à un village fantôme vidé de ses habitants, a constaté un vidéaste de l'AFP tôt mercredi matin.

    Plus de 300 personnes avaient été évacuées mardi soir de Varympompi et de deux autres villages voisins et la police dit avoir aidé 70 personnes de localités entourées par les flammes.

    L'incendie n'a pas fait de victime mais selon les premières estimations, près de 80 maisons et une trentaine d'entreprises ont été sérieusement endommagées.

    Hélicoptères et avions bombardiers d'eau survolaient mercredi matin la région, où l'un des quatre fronts restait toujours actif, mais la situation était "meilleure", selon le ministre adjoint de la Protection civile Nikos Hardalias.

    "Catastrophe écologique"

    "Ma maison a échappé au pire, Dieu nous a sauvés, mais les maisons avoisinantes ont été brûlées", a déclaré à l'AFP Giorgos Mitropoulos, un étudiant qui vient en aide aux voisins et aux pompiers.

    Il déplore "la catastrophe écologique" au pied du mont Parnès, inscrit sur Natura, le réseau européen de protection de la nature, et qui avait déjà subi des ravages lors d'un incendie important en 2007.

    "Heureusement, de nombreux volontaires ont sauvé les animaux, les chevaux, les chiens et les chats", se félicite l'étudiant.

    Près de 200 chevaux qui se trouvaient dans les centres équestres du secteur ont été déplacés sains et saufs, selon la confédération grecque d'équitation.

    Les autorités ont fait face à un "feu difficile", en raison des "conditions caniculaires extrêmes", a expliqué le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, venu sur les lieux mercredi matin.

    Mais Christos Sfetsas impute la responsabilité aux autorités forestières et au "manque de mesures de prévention, comme la mise en place de routes de protection des forêts contre les incendies".

    Mercredi dès l'aube, des fumées grises et une odeur âcre s'étaient répandues sur tout le bassin athénien qui compte près de quatre millions d'habitants, plus d'un tiers de la population du pays.

    Si de nombreux Athéniens étaient en vacances en ce début août, les autorités ont recommandé à tous de rester le plus possible à l'intérieur ou de porter un masque pour se protéger des cendres et des particules des fumées.

    La FranceChypre, les Pays-Bas, la Slovénie et la République tchèque vont envoyer des renforts aériens et terrestres, selon l'agence de presse grecque ANA, pour assister les soldats du feu qui espèrent maîtriser le feu dans "les prochaines heures".

    En raison des températures dépassant les 40 degrés sur Athènes et la Grèce, "le risque d'incendie reste très élevé", a précisé M. Hardalias, selon lequel 40 feux étaient en cours mercredi.

    Trois d'entre eux ravageaient une forêt de l'île touristique de Rhodes (sud-est) depuis dimanche, le sud du Péloponnèse où trois villages ont été évacués, et l'île d'Eubée, où huit villages ont été également évacués.

    Le Point


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  • "C'était comme une bombe": les paysans turcs voient leurs animaux périr dans les flammes

    Pour Mevlut Tarim, un paysan de Hisaronu dont l'exploitation a été dévastée par les incendies qui font rage depuis une semaine dans le sud de la Turquie, les feux s'apparentaient à l'explosion d'une bombe.

    Le paysan de 67 ans s'estime heureux d'être encore en vie.

    "Le feu s'est propagé en un instant", a affirmé M. Tarim à l'AFP après avoir pu tirer et pousser certains de ses animaux effrayés à travers une fumée noire et des herbes en feu encerclant sa ferme.

    "Une de mes vaches est morte. Elle a brûlé. Je n'ai jamais vu quelque chose comme cela. Je ne peux même pas appeler cela un feu. C'était comme une bombe", a-t-il raconté.

    L'histoire de M. Tarim ressemble à celle de nombreux paysans qui ont vu leurs villages détruits par les pires incendies en Turquie depuis au moins une décennie.

    Des milliers d'animaux de ferme ont péri et de vastes portions de forêts des côtes méditerranéennes et égéennes ont été ravagées.

    Des paysans inquiets déplacaient mardi leurs animaux vers des plages jugées relativement sûres, à l'abri des flammes.

    Mais diriger des animaux paniqués n'est pas facile et les vents violents qui attisent les flammes sont imprévisibles.

    Epuisés, les pompiers chargés de déverser de l'eau depuis des hélicoptères ou par le biais de leurs tuyaux ne peuvent être à temps pour aider tous les paysans, comme cela a été le cas pour M. Tarim.

    "Je n'ai pas pensé à fuir"

    Pour Lemis Sapir, un agent d'assurance âgé de 44 ans, aider les efforts de lutte contre l'incendie était un devoir à accomplir.

    "Je n'ai pas pensé à fuir. Nous allons faire tout ce que nous pouvons", a-t-il raconté.

    Des images montrent des habitants courageux tentant de maîtriser les feux avec ce qu'ils avaient sous la main, comme des arroseurs de jardin ou des branches d'arbre.

    Selon M. Sapir, des renforts d'autres régions sont arrivés à Hisaronu.

    "Le travail des pompiers est rendu difficile par la hauteur des montagnes et des forêts denses", a-t-il expliqué.

    "Les renforts aériens ne sont pas suffisants. Il y a beaucoup de foyers d'incendies dans toute la Turquie et ils n'arrivent pas à intervenir partout", a-t-il ajouté.

    Le pays ressent cruellement les conséquences de la disparition graduelle de sa propre flotte de bombardiers d'eau Canadair depuis quelques années.

    Le principal parti d'opposition, le CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), a reproché au président turc Recep Tayyip Erdogan d'avoir démantelé l'infrastructure d'une organisation semi-publique qui détenait dans le passé des bombardiers d'eau et qui était en charge de la lutte contre les incendies.

    Le président a aussi été critiqué pour avoir mis du temps à accepter les offres d'assistance internationale, y compris celles de pays avec lesquelles les relations sont tendues comme la Grèce.

    Face aux voix croissantes sur les réseaux sociaux reprochant au gouvernement une action insuffisante, le responsable de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a mis en garde contre les "fausses nouvelles" qui seraient conçues pour donner l'impression d'une Turquie "faible".

    "Ce n'est pas le moment d'être fier", a estimé Yasemin Akkaya, directrice d'un magasin. "Nous sommes un pays puissant. Mais j'ai mon eau coupée à la maison".

    De son côté, M. Tarim a examiné les dégâts avec tristesse.

    "Regardez autour de vous. C'est un désastre. Nous avons de la chance d'être en vie", a-t-il dit.

    Le Point


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  • Depuis l'année dernière, le niveau de l'eau du lac Tanganyika augmente de manière plus significative, obligeant pour les populations riveraines à fuir comme ici au Burundi, dans une partie de la capitale.


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  • Lundi après-midi le 26, une violente tempête de grêle s’est abattue sur le nord de l’Italie. Les images sont impressionnantes.

    Pare-brises cassés, toits effondrés, champs endommagés… Lundi après-midi, une violente tempête de grêle s’est abattue sur le nord de l’Italie, plus particulièrement entre Parme et Fiorenzuola. Des automobilistes se sont retrouvés pris au piège sur l’autoroute A1 italienne (Autostrada del Sole) au milieu du déluge tandis que quelques collisions sans gravité ont été signalées. Le trafic sur l’autoroute a tout de même dû être interrompu pendant plusieurs heures.

    Des grêlons de la taille d’une balle de tennis se sont éclatés sur les véhicules, causant d’importants dégâts. Sur les vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on peut voir l’intensité du phénomène.

    Plus au sud, autour de Modène, de lourds dégâts ont également été constatés. La tempête a détruit quelques fenêtres de la coupole de l’hôpital de Sassuolo. A Fidenza, le vent fort a brisé le toit d'un bâtiment historique. Le mauvais temps a aussi touché d’autres régions du nord du pays, comme à Milan, où une grue s’est renversée.

    Les agriculteurs ont aussi été meurtris par cet épisode météorologique extrême. D’après la coopérative agricole Coldiretti Emilia Romagna, des cultures de la région de Plaisance à Ferrare ont gravement été endommagées.

    Paris Match


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  • Pluies de mousson en Inde: au moins 115 morts, les secouristes dans la boue

    De la boue et des débris jusqu'aux genoux, les secouristes tentaient samedi de retrouver des survivants après les fortes pluies de mousson accompagnées de glissements de terrain, d'éboulements et d'inondations qui ont fait au moins 115 morts dans l'ouest de l'Inde.

    Près de 150.000 habitants ont du être évacués à travers le pays et des dizaines de personnes étaient toujours portées disparues dans les environs de Bombay, la principale place financière du pays et capitale de l'Etat du Maharashtra où la quasi-totalité des décès ont été enregistrés.

    Dans la petite localité située à flanc de colline de Taliye, au sud de cette agglomération de vingt millions d'âmes, seules deux structures en béton sont encore debout après qu'une coulée de boue eut rasé jeudi en quelques minutes des dizaines de maisons, ont raconté à l'AFP des témoins de la catastrophe.

    "C'est arrivé si vite", lâche l'un d'eux, Dilip Pandey. "Il y a eu un son qui est passé à toute vitesse et le village s'est tout simplement effondré".

    Les équipes de secours ont essayé des heures durant de dégager d'éventuels survivants mais ne sont parvenues à extraire que des corps sans vie, au grand désarroi des proches des villageois.

    Un cours d'eau, le Savitri, est sorti de son lit, rendant complètement inaccessible par voie terrestre la ville de Mahad dont les habitants ont dû monter dans les étages supérieurs et sur les toits pour se protéger.

    Dans la station balnéaire de Mahabaleshwar, environ 60 centimètres de pluie sont tombés en 24 heures - jusqu'à vendredi matin -, selon les services météorologiques.

    Des quartiers de Chiplun, à 250 km de Bombay, ont été noyés jeudi sous jusqu'à six mètres d'eau.

    "Enormes dégâts"

    Le chef du gouvernement du Maharashtra, Uddhav Thackeray, a souligné que les services d'urgence peinaient à atteindre des quartiers de cette localité désormais isolés, en raison de l'état des routes et des dégâts causés à des ponts par les crues.

     

    La marine a mobilisé sept équipes avec des canots gonflables ainsi que des plongeurs spécialisés et un hélicoptère pour hélitreuiller les victimes des intempéries.

    La tâche des secouristes était rendue difficile par les glissements de terrain qui bloquaient des axes routiers, y compris l'autoroute entre Bombay et Goa, plus au sud.

    L'Etat de Goa a d'ailleurs connu les plus graves inondations en un demi-siècle, ont déclaré les autorités locales.

    La mousson y a fait d'"énormes dégâts" mais pas de morts, a assuré le chef de son gouvernement Pramod Sawant.

    "Les gens ont pratiquement tout perdu", a pour sa part affirmé le ministre de la Santé de l'Etat de Goa Vishwajit Rane, signalant que plus de 1.000 maisons avaient subi de graves dommages.

    Des inondations se sont aussi produites dans l'Etat du Karnataka, également dans le sud-ouest de l'Inde, où trois personnes ont péri et dont 9.000 habitants ont été évacués, ont dit des responsables officiels.

    Barrages sous pression

    Les services météorologiques indiens ont placé plusieurs régions de cet Etat en alerte rouge, précisant que les fortes précipitations devraient se poursuivre dans les prochains jours.

    Aux pluies torrentielles de mousson, se sont ajoutées des marées à fort coefficient et des libérations d'eau de plusieurs barrages mis sous pression par l'accumulation des réserves, a de son côté fait savoir le gouvernement du Maharashtra.

    Inondations et glissements de terrain sont fréquents en Inde pendant la saison de la mousson (juin-septembre), qui voit souvent des bâtiments anciens s'effondrer après des jours de pluie ininterrompue.

    Les autorités ont annoncé vendredi la mort de quatre personnes pendant la nuit dans l'effondrement d'un immeuble d'un bidonville de Bombay, moins d'une semaine après que 34 personnes ont été écrasées par la chute d'un mur, consécutif à un glissement de terrain dû aux précipitations.

    Les pluies ont également provoqué l'inondation d'un centre de traitement des eaux, interrompant la distribution d'eau dans "la plupart des quartiers de Bombay", ont annoncé les autorités municipales.

    Le changement climatique intensifie les phénomènes de mousson en Inde, selon un rapport de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Potsdam (PIK).

    Ce rapport met en garde sur les possibles conséquences de cette évolution sur l'alimentation, l'agriculture et l'économie dans un pays rassemblant le cinquième de la population mondiale.

    Le Point


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