• Marseille : une «marée noire» de déchets après les pluies torrentielles

    Sur la plage abandonnée, coquillages et gros déchets… Mardi matin, Noëlle, 53 ans, faisait du roller le long de la mer quand elle a aperçu le désastre : des paquets informes de détritus ballottés par les vagues ou vomis sur le sable. Après les pluies torrentielles qui se sont déversées lundi sur Marseille, la catastrophe annoncée s’est donc produite : les ordures qui n’étaient plus ramassées depuis une dizaine de jours à la suite d’une grève des éboueurs, ont été emportées en aval, cap sur la Méditerranée.

    Bien que le soleil soit revenu, il n’était pas question pour Noëlle de nager, comme elle le fait toute l’année, mais d’enfiler des gants verts et de ramasser, encore et encore « trois gros sacs remplis de canettes, de bouteilles, de masques anti-Covid, de rats morts et de tout un tas de saletés », déplore-t-elle, une main sur les reins pour soulager son dos douloureux.

    Une vingtaine d’autres sacs-poubelles, alignés sur la plage du Prado, témoignent de la rapidité avec laquelle une poignée de riverains ont spontanément tenté d’écoper l’arrivage massif de détritus sur « Épluchures beach », le surnom que les surfeurs locaux ont donné il y a un bail à cette plage du quartier du Prado. A proximité s’y déverse l’Huveaune. En débordant la veille, ce fleuve côtier a emporté dans sa course jusqu’à cinq mille tonnes d’immondices. Les réseaux sociaux ont charrié à leur tour ces images sordides, flinguant un peu plus la réputation de la 2e ville de France, régulièrement pointée du doigt pour sa saleté, et bonnet d’âne en matière de tri sélectif (15 kg annuels par habitant contre 70 en moyenne).

    « Heureusement qu’on sent ici une prise de conscience »

    Mardi, la mairie de Marseille (socialiste et écologique) est montée au créneau pour accuser la métropole d’Aix-Marseille, dirigée par la LR Martine Vassal, de ne rien avoir anticipé, alors que la tempête était annoncée par Météo France. Depuis son arrivée au pouvoir à l’été 2020, elle réclame le retour de cette compétence dans le giron municipal. Un bras de fer politique qui arrache une moue désabusée aux défenseurs de l’environnement.

    « Nous avons la chance d’être dans une des plus belles rades du monde, entre mer et calanques, et voilà le résultat, repoussant de laideur », s’agace Georges Édouard, fondateur d’«1 Déchet Par Jour », une des nombreuses associations marseillaises qui luttent contre ce fléau endémique. « Heureusement qu’on sent ici une prise de conscience depuis deux ou trois ans. Le Covid aussi a joué, en reconnectant les gens à la beauté fragile de la nature », veut-il croire.

    Une course contre la montre

    Si encore le désastre n’était que visuel… « C’est une catastrophe écologique, martèle Isabelle Poitou, qui se démène depuis plus de vingt ans à la tête de l’association Mer-Terre. Cela commence par une grève des éboueurs et, à la fin, ce sont les dauphins qui trinquent », résume la biologiste. « Désormais, tout le monde connaît les dommages irréparables que cela cause sur les écosystèmes. Balancer son mégot ou son sac plastique par terre, ce n’est plus de la négligence, c’est de la participation à un crime conscient contre l’environnement », enrage-t-elle, entre colère et fatigue.

    Plusieurs associations ont prévu dès mercredi des opérations nettoyage, qui mobiliseront plusieurs dizaines de bénévoles. Elles en planifient d’autres ce week-end, après les trois jours de mistral annoncés. Le vent devrait ramener sur la côte une partie des détritus, espèrent-elles. Une course contre la montre : « Tout ce qui restera en mer sera englouti, puis ingéré par les poissons. La grève et les inondations n’ont rien arrangé, mais cette catastrophe, c’est tout le temps », insiste Céline Albinet, codirectrice de l’association Clean My Calanques. « Au quotidien, renchérit Isabelle Poitou, c’est pire qu’une marée noire. »

    Le Parisien


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  • Après une semaine au temps mitigé et faiblement perturbé, l'automne arrive en force pour ce premier week-end du mois d'octobre. Sous l'influence d'un Jet Stream (courant d'altitude) très puissant, les dépressions se creusent sur le proche Atlantique et l'Europe de l'Ouest occasionnant fortes pluies, orages et vents violents.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/m%C3%A9t%C3%A9o-week-end-sous-le-signe-des-intemp%C3%A9ries/ar-AAP3e9o?ocid=msedgntp


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  • Un séisme de magnitude 5,9 a frappé mercredi le sud-est de l'Australie, faisant trembler les immeubles de Melbourne et sortir en courant des habitants paniqués, dans une région peu habituée aux tremblements de terre.

    Le tremblement de terre, qui s'est produit à une dizaine de kilomètres de profondeur seulement, a surpris les habitants de la deuxième ville d'Australie à 09:00 du matin (23:00 GMT) et a été ressenti à des centaines de kilomètres à la ronde. Les services de secours ont reçu des appels à l'aide jusqu'à Dubbo, à environ 700 kilomètres de l'épicentre.

    L'Institut d'études géologiques des Etats-Unis (USGS) a évalué la magnitude à 5,8, avant de la réviser à 5,9. La plupart des habitants de Melbourne, confinés depuis huit semaines, étaient chez eux au moment où la terre a tremblé. Les scènes d'habitants paniqués sortant des maisons ont envahi les réseaux sociaux. Parmi eux, Zume Phim, 33 ans, propriétaire du café Oppen de Melbourne, s'est précipité dans la rue lorsque la secousse a frappé. "Tout le bâtiment tremblait. Toutes les fenêtres, le verre tremblaient, comme une vague de tremblements", a-t-il déclaré à l'AFP. "Je n'avais jamais vécu ça. C'était un peu effrayant", confie-t-il.

    Le Premier ministre Scott Morrison, réagissant depuis New York, a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de victimes ou de dégâts importants. Il a néanmoins concédé le côté "très perturbant" du séisme pour la population, dans une zone peu habituée aux secousses comme l'Australie. "Tout a commencé à trembler... Tout le monde était un peu sous le choc", témoigne auprès de l'AFP Parker Mayo, un employé de café de 30 ans, tandis que des images de la zone commerçante de Chapel Street montrent des briques tombées au sol. Une réplique de magnitude 4 s'est produite peu après la première secousse.

    Phénomène inhabituel

    Les tremblements de terre importants sont inhabituels dans le sud-est de l'Australie, une région assez densément peuplée. "J'étais assis au travail à mon bureau... Il m'a fallu un certain temps pour comprendre ce que c'était", a déclaré le maire de Mansfield, près de l'épicentre du séisme, Mark Holcombe, sur la chaîne ABC. Il s'agit du plus gros séisme dans le sud-est de l'Australie depuis des années, a déclaré à l'AFP Mike Sandiford, géologue à l'Université de Melbourne. Un séisme de cette ampleur se produit tous les "10 à 20 ans dans le sud-est de l'Australie, le dernier était Thorpdale en 2012", a-t-il déclaré. "Nous en avons eu de très gros de magnitude six à la fin des années 1800, bien que les magnitudes précises ne soient pas bien connues", a-t-il souligné.

    Geoscience Australia a indiqué que le séisme a été suivi d'une série de quatre répliques d'une magnitude de 2,5 à 4,1. Les Australiens doivent s'attendre à "plusieurs centaines de répliques, la plupart non perceptibles par l'homme, mais probablement une dizaine seront ressenties", a mis en garde le scientifique, spéculant sur les "milliards de dollars de dégâts" qu'aurait causé le séisme "s'il s'était produit sous Melbourne". Les travaux pour réparer les dégâts pourraient être compliqués par le confinement et les manifestations en cours. Des centaines de personnes portant des bottes de travail et des vestes de chantier ont afflué mercredi dans le centre de Melbourne pour protester contre l'obligation de la vaccination pour les ouvriers du bâtiment alors que la plupart des chantiers ont été abruptement fermés dans la ville. Mardi, la police anti-émeute de Melbourne a fait usage de gaz poivre et de balles en caoutchouc pour disperser une violente manifestation et indiqué que de nouveaux rassemblements ne "seraient pas tolérés".

    Paris Match


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  • Environ 500 habitants supplémentaires de l’île de La Palma, en Espagne, ont dû quitter précipitamment leurs maisons lundi soir. En tout, 6 000 personnes ont été forcées de quitter leur logement depuis le début de l’éruption du volcan Cumbre Vieja, dimanche soir. Lundi, c’est l'ouverture d'une nouvelle bouche éruptive qui a provoqué ces nouvelles évacuations. L'ouverture de cette bouche éruptive est intervenue après un nouveau séisme d'une magnitude de 4,1, enregistré dans la soirée, selon l'Institut volcanologique des Canaries (Involcan). Les coulées de lave crachées par le volcan Cumbre Vieja, dont la vitesse a ralenti, n'avaient pas encore atteint mardi matin l'océan alors que, selon de premières prévisions, elles auraient dû arriver sur la côte dans la soirée de lundi. Si elle n'a fait aucune victime, cette éruption, la première depuis 1971 sur cette île peuplée de près de 85.000 habitants, a provoqué d'importants dégâts, avec des coulées incendiant la végétation sur leur passage, recouvrant les routes et ayant détruit une centaine de maisons.


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  • Alors   je reviens vers mon cher DIOR !


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  • Neuf morts par noyade dans le sud de la France : qu’est-ce que la houle, à l’origine de ces drames ?

    Cassis, La Ciotat, Leucate, la Grande-Motte, Agde, Marseillan, Sérignan et Vias… En l’espace de quelques heures, les plages du sud de la France se sont muées en théâtre de drames humains. Une mer déchaînée par une forte houle est à l’origine de neuf noyades coup sur coup, survenues dans les départements de l’Hérault, des Bouches-du-Rhône et de l’Aude.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/neuf-morts-par-noyade-dans-le-sud-de-la-france-qu-est-ce-que-la-houle-%C3%A0-l-origine-de-ces-drames/ar-AAOvHKn?ocid=msedgntp


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  • Sept départements du sud de la France ont été placés en vigilance orange pour des risques d'orages, de pluie et d'inondation, mardi 14 septembre par Météo France. Il s'agit de l'Aveyron, du Gard, de la Haute-Garonne, de l'Hérault, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne.

    Cette situation pluvio-orageuse se poursuit toute la matinée sur l'Hérault et le Gard. Les zones les plus affectées sont le Gard et le nord de l'Hérault. "Ces orages sont localement violents et peu mobiles", assure Météo France et pourront donner 80 à 100 mm de précipitations. "De fortes rafales de vent, de la grêle et une activité électrique marquée sont également attendus", ajoute le site météorologique. Les cumuls attendus devraient dépasser localement 200 mm.

    Dans l'après-midi, la situation devient très instable avec le déclenchement d'orages d'abord sur la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Ils atteindront le Lot, le Tarn et l'Aveyron en fin d'après-midi. "Ces orages s'annoncent isolés, mais potentiellement virulents avec de très fortes intensités horaires pouvant atteindre 30 à 40 mm en 1h et des chutes de grêle parfois intenses", décrit Météo France. Si une accalmie est attendue en soirée, un nouveau passage orageux est prévue en première partie de la nuit. "Sous ces orages, les précipitations s'annoncent souvent fortes et ponctuellement très fortes avec des cumuls horaires pouvant atteindre très localement 50 mm", avance le site.

    franceinfo


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  • Belgique: un tronçon d'autoroute transformé en décharge à ciel ouvert après les inondations

    L'autoroute belge A601 fait office de décharge depuis plusieurs semaines. Désaffectée depuis 2015, elle accueille désormais des déchets issus des inondations meurtrières survenues en juillet dernier.

    Elle était surnommée "l'autoroute fantôme", elle est désormais appelée "l'autoroute de l'horreur" dans la presse belge. L'A601, une ancienne autoroute belge désaffectée depuis 2015, sert désormais à une toute autre mission que celle de voie de circulation, comme a pu le constater BFMTV. Un tronçon long d'une dizaine de kilomètres permet de stocker provisoirement les déchets issus des dégâts engendrés par les inondations de juillet dernier.

    Des décombres provenant de maisons de sinistrés et qui se comptent en tonnes. Entassés le long de la voie, les déchets de dizaines de milliers de sinistrés ont été déposés ici en raison de l'engorgement des centres de traitement de déchets, tous saturés après la catastrophe naturelle.

    Des déchets ménagers aux effets personnels

    Problème: si plusieurs kilomètres ont déjà pu être dégagés, le mélange de déchets ne fait que ralentir le recyclage. Hydrocarbures, planches de bois qui pourrissent, tondeuse, fils électriques, meubles, vélos, tétines, médicaments... Même des effets personnels se trouvent dans ces amas d'objets.

    "La région a décidé de réinvestir le site de l'A601 pour plusieurs raisons", a expliqué à l'Écho Jean-Jacques De Paoli, responsable chez Intradel (l’intercommunale de gestion des déchets), "il n'y a pas de riverains, donc que de faibles nuisances, et l'accessibilité y est très aisée pour les camions, contrairement au Wérihet où ceux-ci frôlaient les maisons."

    "Des mois voire des années pour tout évacuer"

    Le site a d'ailleurs été rapidement placé sous surveillance par les autorités belges, comme le confirme Jacques Duchateau, journaliste pour L'Avenirauprès de BFMTV.

    "À l'époque, il y avait encore une dizaine de personnes portées disparues et clairement les autorités craignaient que des voleurs de métaux puissent retrouver des cadavres ou des parties de cadavre parmi les déchets", nous explique-t-il. "Il va falloir des mois voire des années pour tout évacuer."

    Le traitement des déchets a déjà commencé depuis quelques semaines, mais les incinérateurs et les cimenteries craignent la présence de substances dangereuses parmi les détritus, qui pourraient mettre en danger leurs équipes ou endommager leurs équipements.

    BFM.TV


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  • Des autoroutes, des ponts, des routes de campagne et des centaines de maisons emportés par les eaux. Le Tennessee, dans le sud des Etats-Unis, a été frappé samedi par des pluies qualifiées d’«historiques» par les services météorologiques, provoquant des inondations dramatiques qui ont fait au moins 21 morts et 20 disparus, dont des enfants, selon des responsables locaux. Des pannes de courant ont également affecté des milliers de personnes.

    Dans le Humphreys County, à quatre-vingt-dix minutes en voiture de la capitale de la musique country, Nashville, les pluies diluviennes de samedi ont battu un record de précipitations en vingt-quatre heures pour le Tennessee, selon le National Weather Service, les services météorologiques américains. Le gouverneur Bill Lee a évoqué des images de «perte et de chagrin» à Waverly, une ville de 4 500 habitants qui déplore 20 décès. «Nos cœurs et nos prières doivent être pour ces gens de cette communauté qui, pour beaucoup, ont non seulement souffert de la perte de leur maison mais aussi de la perte de membres de leur famille et d’amis», a-t-il déclaré dimanche lors d’une conférence de presse télévisée après avoir visité les lieux sinistrés.

    Une 21e personne a également été retrouvée morte ailleurs, dans une zone plus éloignée, selon le chef de la police, Grant Gillespie. Deux nourrissons sont décédés et une demi-douzaine d’enfants figurent sur la liste des disparus, a précisé le shérif du comté, Chris Davis, à CNN. Initialement, une quarantaine de personnes étaient portées disparues, mais ce nombre a été ramené à une vingtaine en fin d’après-midi. Les autorités, qui ont imposé un couvre-feu nocturne, espèrent toutes les retrouver.

    «Zone de guerre»

    En attendant, la police a demandé aux habitants de Waverly de rester chez eux après 20 heures en raison de «problèmes avec un petit nombre de pillages et d’intrusions». Waverly ressemble à une «zone de guerre», témoigne Karen Phair, 61 ans, au journal local The Tennessean«Entre 22 et 43 centimètres de pluie sont tombés sur cette zone du centre du Tennessee durant une période de six heures samedi matin», et des intempéries ont continué dans la nuit, selon l’Agence de gestion des situations d’urgence de l’Etat, qui a qualifié les inondations de «catastrophiques».

    Les eaux sont montées tellement vite que des gens n’ont pas eu le temps de se mettre à l’abri, selon des responsables locaux. Un résident du comté Rickey Larkin a raconté au New York Times avoir dû s’accrocher, avec sa femme, à un matelas comme radeau de sauvetage après qu’«un océan» a englouti sa maison. «Nous étions à deux doigts de nous noyer. Je pensais que c’en était fini», a-t-il assuré.

    «C’était presque aussi rapide qu’une tornade. Quelqu’un a décrit ça comme un raz-de-marée», a déclaré à la station de télévision locale WKRN le maire de Waverly. Des images montraient des voitures renversées et des rues jonchées de boues. Lors d’une conférence de presse dimanche, le président américain, Joe Biden, a exprimé «ses profondes condoléances», et indiqué que le gouvernement se tenait «prêt à offrir son aide».

    Ce dernier doit également faire face à l’ouragan Henri, toutefois rétrogradé au rang de tempête tropicale par le NHC. Dimanche, plus de 100 000 habitants du nord-est des Etats-Unis étaient sans électricité au passage de la tempête, tandis que le président appelait une nouvelle fois à la prudence face aux risques d’inondations.

    Libération

    Je pense que de nombreux animaux sont morts !


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  • Après la Turquie, la Grèce, l'Italie et le Maroc, la France est elle aussi confrontée à des incendies d'ampleur. Alors que les feux ravagent l'arrière-pays de Saint-Tropez, des milliers de touristes sont évacués, tandis que des centaines de pompiers sont à la manoeuvre...

    Alerte au feu dans l'arrière-pays de Saint-Tropez. Relativement épargnée jusqu'ici par les incendies d'ampleur ayant fait rage en Europe du Sud, la France connaît un de ses plus importants sinistres de l'été. Sur la route qui traverse le massif des Maures, une zone de forêt et de garrigue prisée des touristes, des lignes électriques sont au sol, des poteaux sont calcinés et comme des vignes par endroit, a constaté une équipe de l'AFP. Au coeur de la Réserve naturelle de la Plaine des Maures, où l'incendie a débuté lundi vers 17h45, sur la commune de Gonfaron, des pompiers tentent de récupérer après une nuit passée à lutter contre les flammes. Dans les airs, le ballet des Canadairs est incessant.

    "Des milliers de personnes ont été évacuées à titre préventif, mais il n'y a aucune victime", a précisé mardi matin à l'AFP une porte-parole des pompiers du Var. A Bormes-les-Mimosas, près de 1.300 personnes, en majorité des vacanciers d'un camping voisin ont été accueillies dans un gymnase de ce village proche du fort de Brégançon, la résidence d'été du président Emmanuel Macron. Leur évacuation préventive, dans la nuit, s'est déroulée dans le calme, ont-ils témoigné auprès de l'AFP. D'autres ont cependant passé une nuit difficile, après avoir préféré fuir face aux flammes, comme trois familles parties précipitamment lundi soir de leur camping de la Môle, dans l'arrière-pays de Cavalaire: "On a d'abord commencé par sentir la fumée, vers 19H00, puis on a vu les flammes sur la colline. Quand on a vu ça, on a décidé de partir", explique Cindy Thinesse, interrogée par l'AFP à Cogolin.

    "On a eu très peur", confirme son amie Céline Lopez : "On a pris le minimum, papiers, doudous, coussins, et on a fui. On est allés à l'inverse du feu et on a tenté de dormir dans notre voiture". Si des milliers d'hectares ont déjà été parcourus, la surface brûlée n'a pas encore pu être évacuée. La ville de Saint Tropez elle-même "n'est pas du tout touchée par les feux", selon la mairie. "Le feu n’est toujours pas maîtrisé à l'heure actuelle", selon un responsable de la communication des pompiers au poste de commandement situé au Luc (Var). Environ 900 pompiers sont mobilisés. Emmanuel Macron se rendra au Luc dans l'après-midi avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

    Les dégâts sur l'environnement sont eux importants: "La réserve naturelle de la plaine des Maures a été dévastée pour moitié. C'est une catastrophe, car c'est l'un des derniers spots abritant la tortue d’Hermann", une espèce protégée, a expliqué à l'AFP Concha Agero, directrice-adjointe de l'Office français de la biodiversité, en espérant que ces animaux auront pu s'enfouir sous terre pour se protéger. Les reptiles eux ont moins de possibilités de se protéger.

    "L'incendie est très vaste, c'est une lutte très difficile", a insisté la commandante Delphine Vienco auprès de l'AFP, en soulignant "les conditions défavorables, avec un vent fort et de fortes températures", même si l'alerte canicule a désormais été levée sur le département. Les soldats du feu varois, aidés par des collègues de départements du Sud-Est, ont réussi à éviter que le feu ne touche la Garde-Freinet, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Tropez, malgré une vitesse de propagation exceptionnellement rapide de 4 km/h dans la nuit.

    "Ce matin (mardi), le vent est bien tombé, cela n'a rien à voir avec hier soir", souffle le maire de cette ville de 2.000 habitants, joint par l'AFP. "Maintenant, le but va être de faire le tour des hameaux isolés et de faire le bilan exact des dégâts". L'année dernière, un incendie avait brûlé 1.000 hectares dans une zone touristique à Martigues, à l'ouest de Marseille, causant l'évacuation de près de 3.000 vacanciers. Selon la base de données Prométhée, environ 2.340 hectares ont brûlé en région méditerranéenne (4 régions concernées) en France en 2021, contre 7.698 en 2020.

    Capital


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  • Environ 5000 hectares ravagés par un violent incendie dans le Var

    Des milliers de personnes ont été évacuées à titre préventif, en raison d'un incendie de forêt "très virulent" dans l'arrière-pays de Saint-Tropez.

    Un incendie de forêt "très virulent" fait rage dans le Var depuis lundi. Ce mardi matin, la préfecture annonce dans un tweet que le feu "n'est pas stabilisé" et que les personnes évacuées préventivement "ne doivent pas regagner leur domicile ou leur lieu de vacances."

    "Environs 5000 hectares" ont été brûlés et "une centaine d'habitations touchées", précise la préfecture du Var. Selon Var Matin, le feu a détruit "un hôtel et un camping" à Grimaud, dans le massif des Maures. Le quotidien local rapporte également que "plusieurs personnes ont été blessées en tentant d'échapper au feu qui s'est approché très près du village, en dévalant le val de Gilly" et que l'odeur de fumée se sent "jusqu'à Fréjus" ce mardi matin.

    Plusieurs milliers de personnes, dont des touristes séjournant dans des campings, ont été évacuées dans l'arrière-pays de Saint-Tropez, a indiqué à l'AFP une porte-parole des pompiers. "Des milliers de personnes ont été évacuées à titre préventif, mais il n'y a aucune victime. Quelque 750 pompiers luttent contre ce feu qui est toujours très virulent", a-t-elle ajouté. Les évacuations ont eu lieu dans l'arrière-pays de Cavalaire-sur-Mer et de Saint-Tropez, notamment autour des villages de Grimaud ou de La Môle, a-t-elle précisé.

    Les massifs forestiers des Bouches-du-Rhône interdits d'accès

    La préfecture du Var a également confirmé l'évacuation de plusieurs campings et demandé "de ne pas encombrer les routes autour du golfe de Saint-Tropez" pour laisser travailler les secours. Les personnes sont accueillies dans des salles municipales de la région. Quatre routes départementales ont été fermées lundi soir, en direction de La Garde-Freinet et Grimaud notamment. Préventivement, la totalité des 25 massifs forestiers des Bouches-du-Rhône sont interdits d'accès ce mardi, de même que les massifs des Monts toulonnais, dans le Var.

    L'incendie s'est déclaré lundi au niveau de l'aire d'autoroute des Sigues sur l'A57, à une centaine de kilomètres au nord-est de Toulon. Il avait rapidement parcouru au moins 3500 hectares de forêt et de garrigue dans le massif des Maures, ce mardi matin, selon les pompiers. "Il s'agit de la surface parcourue mais il est trop tôt pour estimer la surface brûlée", ont précisé les pompiers qui reprennent les largages d'eau par avion et hélicoptère en plus des moyens de lutte au sol.

    "Les conditions sont défavorables avec un vent fort et de fortes températures", ont-ils précisé. "L'incendie est très vaste et se propage à une vitesse de quatre kilomètres par heure, c'est une lutte très difficile", selon la commandante Delphine Vienco. Des pompiers sont venus en renfort de plusieurs départements du sud-est de la France. "Nous avons réussi à éviter dans la nuit que le feu touche la Garde-Freinet", un village situé dans le massif des Maures, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Tropez. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit se rendre sur zone dans la journée.

    Pompiers en renforts des départements voisins

    Face à ce sinistre, 430 pompiers ont déjà été mobilisés lundi, assistés d'une dizaine d'avions - sept Canadairs et deux Dash -, trois hélicoptères bombardiers d'eau et le Dragon 83 de la Sécurité civile. Selon la Préfecture du Var, une colonne de 240 autres pompiers devrait les rejoindre ce mardi, en provenance du Gard, des Alpes-Maritimes, des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône. Un centre opérationnel départemental a été activé en début de soirée lundi par la Préfecture.

    Attisé par un violent mistral, cet incendie est l'un des plus importants à avoir frappé la région cet été et pourrait s'avérer aussi destructeur que celui qui a touché la montagne d'Alaric dans l'Aude fin juillet. Plus important incendie de l'été en France, celui-ci avait ravagé quelque 850 hectares au total selon le dernier bilan.

    Début août 2020, un incendie avait ravagé 1000 hectares à Martigues, à l'ouest de Marseille, dans une zone très touristique. Au moins 2700 personnes, dont de nombreux touristes, avaient dû être évacuées, certaines par la mer. Le mistral arrivé sur la Provence lundi a nourri plusieurs autres feux dans la journée, aux portes de Marseille notamment, à l'entrée du parc national des Calanques, ou dans le Var encore, vers la presqu'île de Giens. Ces deux incendies ont en revanche été fixés.

    Les très fortes chaleurs et le vent ont provoqué plusieurs très graves incendies cet été sur le pourtour méditerranéen, en Grèce, en Turquie et plus récemment en Algérie, plus précisément en Kabylie, ou encore au Maroc. Plus de 700 hectares de forêt ont ainsi été brûlés ces trois derniers jours dans le royaume chérifien. En Espagne et en Israël, deux autres pays en proie aux flammes, les chiffres lundi étaient de respectivement 12 000 et 2000 hectares ravagés, dans le centre ouest de la péninsule ibérique et près de Jérusalem.

    L'Express


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  • L'Obs : 

    Le dernier rapport du Giec confirme une hausse continue du niveau des océansL Depuis 2006, elle est de 3,6 mm chaque année. Une montée qui menace les côtes françaises. Modélisées par l'organisation Climate Central, des cartes montrent les zones qui seront submergées et dessine le futur visage du littoral, avec un scénario de hausse des température de 3 à 4 degrés. Côte d'Opale, estuaire de la Gironde, Marais poitevin, Côte d'Amour et Camargue : nous avons zoomé sur cinq zones particulièrement exposées.


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  • Incendies en Russie : une crise « sans précédent » selon Vladimir Poutine

    La Russie est en proie à des feux de forêt dévastateurs en Sibérie et à des inondations dans le Sud. À l'occasion d'une réunion retransmise à la télévision, Vladimir Poutine s'est inquiété de ces catastrophes naturelles d'une gravité jamais vue auparavant au pays des tsars. « L'ampleur et la nature des catastrophes naturelles dans certaines régions sont absolument sans précédent », a déclaré le président russe, ce samedi 14 août, appelant le gouvernement à « agir rapidement et efficacement » face à la crise écologique.

    Vladimir Poutine a cité pour exemple les fortes pluies dans le sud du pays, où le niveau de précipitations mensuelles tombe désormais « en quelques heures » ou encore les feux de forêt en Sibérie et Extrême-Orient, aggravés par la sécheresse et propagés par les vents forts. « Tout cela montre encore une fois à quel point il est important de nous engager de manière profonde et systématique à l'avenir dans le programme climatique et environnemental », a fait savoir l'homme fort du Kremlin.

    Plus de 100 000 personnes sans électricité

    Les feux de forêt en Sibérie ont déjà ravagé plus 16,6 millions d'hectares, notamment en Iakoutie, un territoire vaste mais peu peuplé, où la fumée a recouvert les villes, obligeant les autorités à décréter un jour férié ce vendredi. Le ministère russe des Situations d'urgence, dont le chef est arrivé ce jeudi en Iakoutie, a annoncé avoir mis en service un centre d'opération spécial pour faire face à ces incendies, contre lesquels luttent quelque 5 000 personnes.

    La fumée due aux incendies en Iakoutie a provoqué des niveaux de sulfure d'hydrogène supérieurs à la normale jusqu'à Tcheliabinsk, à 3 800 km au sud-ouest. L'agence spatiale américaine, la Nasa, a signalé il y a une semaine que cette fumée avait aussi atteint le pôle Nord. Dans le sud de la Russie et en Crimée, des pluies torrentielles ont, elles, provoqué des inondations et l'évacuation de centaines de personnes, tandis que près de 100 000 personnes sont restées sans électricité ce samedi.

    Début août, les experts climat de l'ONU (Giec) ont tiré la sonnette d'alarme face à un changement climatique qui s'accélère, soulignant que l'humanité n'avait pas d'autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre si elle voulait en limiter les dégâts.

    Le Point

    LIEN autre article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/environnement/russie-poutine-s-inqui%C3%A8te-de-catastrophes-naturelles-d-une-ampleur-sans-pr%C3%A9c%C3%A9dent/ar-AANjX4m?ocid=msedgntp


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  • Haïti : ce que l'on sait sur le séisme de magnitude 7,2 qui a fait plus de 300 morts

    © STANLEY LOUIS / AFP Des personnes fouillent les décombres de ce qui était l'hôtel Manguier, après le tremblement de terre du 14 août 2021, aux Cayes, dans le sud-ouest d'Haïti.

    Onze ans après le tremblement de terre qui avait dévasté l'île, Haïti a été de nouveau secouée samedi par un séisme qui a fait au moins 304 morts.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/ha%c3%afti-ce-que-lon-sait-sur-le-s%c3%a9isme-de-magnitude-72-qui-a-fait-plus-de-300-morts/ar-AANkbxA?li=BBoJvSH


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  • Le bilan des inondations dans le nord de la Turquie s'est alourdi, faisant au moins 44 morts. Dans le sud du pays, un bombardier d'eau de l'armée russe s'est écrasé alors qu'il intervenait pour éteindre un incendie.

    Les secouristes menaient samedi une course contre la montre pour retrouver des survivants dans le nord de la Turquie après des inondations qui ont fait au moins 44 morts, selon un nouveau bilan provisoire. Le même jour, un avion bombardier d'eau de l'armée russe s'est écrasé avec huit personnes à bord dans le sud du pays où il intervenait pour éteindre un incendie, ont annoncé les autorités à Ankara et Moscou. "Nous avons appris qu'un avion bombardier d'eau russe qui avait décollé d'Adana pour participer aux efforts d'extinction des incendies à Kahramanmaras avait eu un accident", a déclaré le ministère turc de la Défense dans un communiqué. Selon les agences russes, huit personnes se trouvaient à bord de l'appareil: cinq Russes et trois Turcs, tous décédés.

    Des maisons et un immeuble détruits par les flots

    Au nord de la Turquie, des équipes spécialisées fouillaient les décombres de dizaines d'habitations qui se sont effondrées à cause des inondations qui se sont produites mercredi dans des régions bordant la mer Noire après des pluies diluviennes, a rapporté l'Agence gouvernementale de gestion des catastrophes naturelles (Afad). Le village sinistré de Babaçay, dans la province de Sinop, illustre à lui seul la violence de la catastrophe: 40 maisons et les deux ponts permettant d'accéder à cette localité ont été détruits par les flots, d'après l'agence de presse étatique Anadolu. Le dernier bilan provisoire publié samedi par l'Afad faisait état de 44 morts et neuf personnes hospitalisées.

     

    La sidération initiale cédait peu à peu la place à des interrogations et des critiques. Des survivants ont accusé les autorités locales de ne pas avoir donné l'alerte suffisamment rapidement et des commentateurs ont souligné le risque posé par la construction de plusieurs immeubles dans des zones inondables. Ainsi, à Bozkurt, dans la province de Kastamonu, un immeuble d'habitation de huit étages qui avait été érigé au bord de la rivière Ezine s'est effondré. Des vidéos tournées par des rescapés montrent que les eaux de l'Ezine se sont répandues dans les rues de Bozkurt en quelques minutes à peine, emportant voitures et panneaux de signalisation. Le gouvernement a démenti que la brusque montée des flots était liée à la présence d'une centrale hydroélectrique en amont, après que des médias eurent évoqué l'hypothèse d'une rupture de son barrage de rétention.

    Des catastrophes qui menacent de devenir plus fréquentes et violentes

    Ces inondations se sont produites à un moment où la Turquie se remettait tout juste de vastes incendies qui ont fait huit morts et ravagé des régions touristiques du sud. Pour nombre d'experts, les catastrophes naturelles comme celles qui se succèdent dans ce pays risquent de devenir plus fréquentes et violentes en raison du réchauffement climatique causé par l'activité humaine. Plusieurs responsables politiques et associations ont accentué la pression sur M. Erdogan pour qu'il prenne des mesures radicales en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La Turquie fait partie des rares pays qui n'ont pas adopté l'accord de Paris sur le climat de 2015.

    Paris Match


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  • Un séisme de magnitude 7.2 a secoué Haïti samedi 14 août dans la matinée, vers 8 h 30 heure locale (12 h 30 GMT) selon le centre américain de sismologie.

    Il était 8 h 30 heure locale (12 h 30 GMT) ce samedi 14 août lorsqu’un séisme de magnitude 7.2 a secoué Haïti, alerte le centre américain de sismologie. Quelques minutes plus tard, c’est l’alerte au tsunami qui est donnée.

    La longue secousse a été ressentie sur l’ensemble du pays et des dégâts matériels sont déjà enregistrés dans plusieurs villes, selon les images de témoins dans la péninsule sud-ouest de l’île, publiées sur les réseaux sociaux.

    Le terrible précédant de 2010

    Des édifices religieux, des écoles et des habitations ont été endommagés lors du tremblement de terre, selon des habitants de la zone affectée.

    Sur des vidéos partagées en ligne, les riverains ont filmé des ruines de divers bâtiments en béton dont une église dans laquelle une cérémonie était apparemment en cours samedi matin dans la commune de Les Anglais, à 200 km au sud-ouest de Port-au-Prince.

    Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter avait ravagé la capitale haïtienne et plusieurs villes de province.

    Plus de 200 000 personnes avaient été tuées et plus de 300 000 autres avaient été blessées lors de la catastrophe qui avait mis à la rue 1,5 millions d’habitants.

    Ouest-France


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