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Dordogne : L’enquête visant l’abattoir Sobeval, pointé du doigt par L214, classée sans suite
L’association L214 avait pointé des infractions à l’intérieur de l’abattoir Sobeval en Dordogne en février dernier. Le parquet estime que l’abattoir a corrigé depuis les « non-conformités » et a classé l’enquête sans suite
L’enquête lancée à la suite du dépôt de plainte de l'association de défense des animaux L214 contre l’abattoir Sobeval en Dordogne, en février dernier, a été classée sans suite. C’est le parquet de Périgueux qui l’a annoncé ce lundi dans un communiqué. L214 dénonçait vidéos à l’appui des conditions d'abattages non conformes à la réglementation.
« J’ai décidé de ne pas initier de poursuites pénales à l’encontre de quiconque, les non-conformités relevées ayant cessé. La procédure sera par conséquent classée sans suite à raison de la régularisation des infractions », a justifié dans un communiqué la procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar.
« Des animaux blessés mais conscients »
L’organisation L214 avait diffusé le 20 février dernier une vidéo, tournée en novembre-décembre 2019 dans l’abattoir, situé à Boulazac, y révélant selon elle des « infractions multiples ». Elle y dénonçait, entre autres, des « étourdissements réalisés en violation de la réglementation », avec la tête des veaux pas totalement immobilisée, donc des « tirs mal ajustés », des animaux blessés mais conscients, et des « contrôles de l’inconscience et de l’insensibilité des veaux quasi inexistants ».
L’abattoir qui emploie 450 salariés et abat environ 3.400 veaux par semaine, avait vu son agrément temporairement suspendu huit jours plus tard par le ministère de l’Agriculture, en attente de « mesures correctives » avant d’être autorisé à rouvrir, sous conditions.
La préfecture avait conditionné la reprise d’activité notamment à la « révision » des procédures d’abattage, à la formation des personnels « au respect de ces nouveaux modes opératoires » et à la « fiabilisation du niveau de surveillance interne ».
« Conformité des pratiques »
Le 4 mars, le préfet de la Dordogne avait levé partiellement la suspension d’agrément, autorisant donc Sobeval à reprendre son activité d’abattage conventionnel (70 % de son activité), sous réserve notamment « d’une supervision renforcée » par une vétérinaire nouvellement recrutée.
Parallèlement, dans le cadre de l’enquête judiciaire, le parquet de Périgueux a sollicité à l’issue de ses investigations l’avis des services préfectoraux « afin notamment de vérifier la mise en conformité des pratiques » au sein de l’abattoir.
Il ressort du rapport reçu de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (préfecture) « que les deux process d’abattage de la SAS Sobeval (conventionnel et rituel) ont été totalement mis en conformité avec la réglementation en vigueur relative à la protection animale », conclut la magistrate.
20 Minutes
Le parquet se moque bien de la souffrance des animaux !
Je ne sais pas comment on peut encore manger de la viande quand on voit ce qui se passe dans les abattoirs !
Je suis fière d'être végétarienne !
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Commentaires
quand on boit du lait de vache, de chèvre, de brebis, on doit savoir que pour donner du lait, ces animaux doivent avoir un petit !
si c' est un mâle il ne sert à rien et passe aux abattoirs !
Pareil pour les poussins, les mâles ne servent à rien !
Doit on dire que ceux qui boivent du lait, mangent du beurre ou du fromage ou des oeufs sont des salauds ?
Si les animaux sont vraiment bien étourdis, c' est mieux que le halal non ?
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FripouilleMardi 20 Octobre 2020 à 17:41
Nous sommes omnivores, mais nous avons le devoir de ne pas faire souffrir les animaux que nous mangeons. Dans mon enfance si je ne voulais pas manger de viande, on m'enfermait dans une pièce à côté avec un gros réveil. Quand celui-ci sonnait, je devais avoir fini mon morceau, sinon gare...
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3FripouilleMardi 20 Octobre 2020 à 17:23
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Pourquoi une tête de pauvre veau tué dans la peur la souffrance et l'agonie dans cette vitrine ?Ce boucher est ignoble ! L'animal se doit d'être respecté de sa mort jusque dans l'assiette de ceux qui le consomment ! Aujourd'hui on se réjouit de la façon dont on va le cuisiner, le bouffer pour le Chier le lendemain matin sans ce soucier un seul instant qu'on lui a volé sa courte vie ! Nous aurons le retour de manivelle par rapport à leur souffrance ! L'élevage est déjà l'anti-chambre de la mort non seulement l'animal souffre dans ces élevages mais il souffre dans les transports ,il est battu pour monter et descendre des camions (je connais un mec qui transporte des Ovins )Il est battu à son arrivée à l'abattoir parce qu'il a senti sa mise à mort et il tente de résister ! C'est cela la vie d'un animal de boucherie ! Une chose qui peut nous réjouir ce sont ces mecs , ces tueurs dans les abattoirs qui au niveau santé sont complètement cassé avant l'âge dos , malades etc.. C'est un réconfort d'en prendre connaissance !