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Deux lycéens gravement blessés par des tirs de flashball
Deux enquêtes ont été confiées à l'IGPN et des parents d'une troisième lycéenne ont porté plainte à Grenoble.
La réponse policière au mouvement des lycéens est-elle disproportionnée ? Deux jeunes ont été gravement blessés au visage mercredi par des tirs de lanceur de balle de défense (LBD), le successeur du flash-ball, lors de blocages à Saint-Jean-de-Braye, dans la banlieue d'Orléans (Loiret) ainsi qu'à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise).
Le procureur de la République d'Orléans Nicolas Bessone a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, dans le cadre d'une enquête ouverte après le tir qui a blessé l'adolescent de 16 ans dans le Loiret.
L'enquête "devra déterminer si l'usage de l'arme a été conforme ou pas à la loi", a précisé Nicolas Bessone. "Les premières investigations ont été menées par la sûreté départementale. En l'état des éléments, aucune mesure conservatoire n'a été prise à l'encontre du policier qui a effectué le tir", a ajouté le procureur.
Transporté au centre hospitalier d'Orléans, le lycéen "a pu quitter les urgences mais il est toujours hospitalisé. Son état est jugé sérieux mais il est hors de danger", a annoncé le procureur dans la soirée de mercredi.
Colère du personnel à Garges-lès-Gonesse
A Garges-lès-Gonesse, c'est un élève de terminale du lycée Simone de Beauvoir qui a été blessé. Il a été transporté à l'hôpital, puis "opéré", a fait savoir l'inspection académique au Parisien. Il devrait sortir ce jeudi. Selon le récit d'une enseignante, des élèves bloquaient l'entrée de l'établissement quand une poubelle a été incendiée. Des CRS sont intervenus en pointant leur LBD en direction des élèves, selon ce témoignage. Quelques cailloux ont été lancés avant que les policiers ne chargent et tirent.
Une source policière jointe par le journal nie qu'il s'agisse d'un "tir tendu", c'est-à-dire un tir à l'horizontale, normalement proscrit, et affirme que le projectile a "involontairement touché la tête". Choqués par ce qu'ils dénoncent comme la réaction disproportionnée des forces de l'ordre, les professeurs du lycée vont s'associer aux élèves ce jeudi matin pour un rassemblement devant l'établissement, poursuit Le Parisien.
Des parents portent plainte à Grenoble
A Grenoble (isère), les parents d'une lycéenne ont porté plainte après que leur fille a été selon eux gravement blessée au visage par un tir de LBD au cours d'une manifestation mardi, a fait savoir le parquet mercredi. Selon la famille de l'adolescente, qui a témoigné de l'incident au Dauphiné Libéré, la lycéenne âgée de 16 ans aurait été atteinte "par un tir de flash-ball venant d'une unité de CRS" aux prises avec de jeunes manifestants sur un carrefour du centre-ville.
Suite à la déposition du père de la jeune femme mardi soir au commissariat de Grenoble, le parquet a indiqué avoir saisi l'IGPN pour mener une enquête de flagrance et déterminer les circonstances de l'incident. "La jeune fille présente des blessures graves au visage qui vont occasionner une incapacité de travail supérieure à trois mois", a précisé Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble.
Scolarisée en classe de première dans un lycée grenoblois, la jeune fille a été hospitalisée mardi soir pour de "sérieuses lésions à la mâchoire inférieure, avec des fractures et des dents cassées", ont précisé ses proches au quotidien régional.
L'Express
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Commentaires
1RakiaJeudi 6 Décembre 2018 à 14:54Certains lycéens ou étudiants sont très agressifs et font souvent recours à la force , casser, brûler , provoquer la police , il fallait faire des arrestations sans faire recours aux armes , parmi les bordéliques se trouvent des pacifistes et malheureusement , c’est souvent cela qui payent les pots cassés !Répondrec' est clair, la belloubet a demandé aux juges d' être plus durs envers les manifestants , et l' état fermera les yeux pour les abus policiers
3françoiseJeudi 6 Décembre 2018 à 18:01CE genre de Bavure va faire augmenter l’exaspération des jeunes et du peuple en particulier ,il y a quand même de sacrés cons chez les CRS ,ce n'est pas pour rien qu'ils ont été surnommé les SS,ils sont là et payés pour casser du manifestant !!
4fripouilleJeudi 6 Décembre 2018 à 18:10La chirurgie esthétique fait des miracles !
Quand on caillasse les policiers il faut s'attendre à des représailles ! Les soi-disant victimes feraient bien de la fermer...
5françoiseVendredi 7 Décembre 2018 à 19:29Surtout quand on perd un œil , la chirurgie estéthique fait des Miracles ,elle est capable de poser un magnifique œil de verre !
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