• Des chercheurs développent un traitement prometteur contre la maladie d'Alzheimer

    Des chercheurs développent un traitement prometteur contre la maladie d'Alzheimer

    Des chercheurs américains ont mis au point un traitement prometteur contre la maladie d’Alzheimer. Issu de composés végétaux, il n’a pour l’instant bénéficié qu’à des souris, mais pourrait un jour permettre de soigner la pathologie chez l’être humain.

    Alors que les causes de son apparition semblent s’éclaircir, voici que la maladie d’Alzheimer pourrait rencontrer un nouvel obstacle dans son pernicieux développement, en la personne d’un traitement mis au point par des chercheurs de l'Université de Californie du Sud, aux États-Unis.

    Comme elle le révèle à l’occasion de la parution d’une publication dans le Journal of Biological Chemistry, une équipe de la Keck School of Medicine est en effet parvenue à faire reculer les effets de la maladie chez des souris génétiquement modifiées pour en présenter les symptômes. Une avancée chez le rongeur, qui demande encore à être transposée à l’être humain.

    Des substances présentes dans la nature

    Gallate d'épigallocatéchine - ou EGCG - ; et acide férulique. Des termes plutôt sibyllins derrières lesquels se cachent en fait des substances que l’ont trouve respectivement dans le thé vert, et dans des légumes tels que la carotte et le tomate.

    Répartis équitablement dans quatre groupes, des souris mâles et femelles génétiquement programmées pour développer la maladie ont bénéficié - parallèlement à des congénères sains -, d’un traitement à base d’EGCG et d’acide férulique. Pour les unes, les deux substances étaient administrées en combinaison ; pour d’autres, seule la première ou la seconde leur était donnée ; certaines, enfin, ne recevaient qu’un placebo.

    Avant la phase d’expérimentation, et au cours des trois mois de l’essai, les souris ont subi une batterie de tests visant à évaluer leurs capacités neuropsychologiques. Une méthode comparable - à peu de chose près - à celle employée chez l’être humain pour détecter les troubles de la mémoire et la démence.

    Une mémoire rétablie en trois mois

    L’un de ces exercices consistait à placer les souris dans un dédale en forme de Y. Un moyen de mettre à l’épreuve leur mémoire de travail spatiale ; une capacité qui permet notamment à l’être humain de s’orienter dans un bâtiment.

    "Après trois mois, le traitement combiné a entièrement rétabli la mémoire de travail ; et les souris atteintes de la maladie d’Alzheimer se sont révélées tout simplement aussi performantes que les souris en bonne santé utilisées comme témoins", avance l’auteur senior des travaux Terrence Town, professeur de physiologie et de neurosciences à la Keck School of Medicine. Une mise en évidence des effets remarquables du traitement ; dont les origines restaient toutefois à expliquer.

    Selon Terrence Town, l’un des mécanismes qui rend le traitement si efficace pourrait être lié à son action contre une molécule impliquée dans le développement dans la maladie : la bêta-amyloïde.

    En outre, les composés administrés aux souris semblent également avoir eu des effets sur deux autres aspects liés à la pathologie : le stress oxydatif et la neuro-inflammation. Des effets bénéfiques que le chercheur et son équipe continuent d’étudier ; et dont ils espèrent un jour pouvoir faire bénéficier des êtres humains.

    GENT SIDE

    Pauvres souris !


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Mercredi 13 Mars 2019 à 14:35

    Coucou chantou !

    Combien de souris vont- ils sacrifier,avant que ce traitement miraculeux voit le jour ???

    Une fois,ce fameux médicament commercialisé ,les effets secondaires vont prendre le dessus,et

    retour à la case départ ! 

     

    2
    Mercredi 13 Mars 2019 à 17:12

    déjà, j' ai  du  mal  à comprendre comment  ils  peuvent savoir  qu'  une souris  souffre de cette  maladie, et  si  un  médicament  la guérit ,  on  est  encore  loin de guérir  l' humain

    3
    fripouille
    Mercredi 13 Mars 2019 à 17:26

    Et après les souris, les chiens beagle et les cochons. On est encore loin de l'homme ! Pourtant, les chercheurs répugnent de plus en plus à triturer des animaux.

    4
    françoise
    Mercredi 13 Mars 2019 à 18:02

    Selon un grand neurologue Américain il y aura de plus en plus de cas dans les années qui viennent  et cela grâce à tous les produits chimiques que nous ingurgitons et à la pollution ! Ce sont des millions d'animaux qui sont chaque jours sacrifiés pour l'homme qui n'en vaut pas la peine!

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