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Démantèlement d'un réseau de prostitution bulgare à Strasbourg et Annecy
Des proxénètes ont été interpellés en France, en Allemagne et en Bulgarie...
C’est une opération européenne contre le trafic d’être humains. Dix proxénètes ont été interpellés en Bulgarie, en Allemagne et en France début juillet dans le démantèlement d’un réseau de prostitution à Strasbourg et Annecy de « plusieurs dizaines » de femmes bulgares depuis 2015, a indiqué mercredi la Juridiction interrégionale (Jirs) de Nancy.
Cinq proxénètes ont été interpellés en Bulgarie et trois en Allemagne sur mandat d’arrêt européen. Ils devraient être remis prochainement à la France pour être présentés à un juge d’instruction de la Jirs de Nancy. Deux proxénètes, arrêtés près d’Annecy (Haute-Savoie), ont été mis en examen pour « proxénétisme aggravé, traite des êtres humains, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs » et incarcérés. Ils encourent vingt ans de réclusion criminelle.
« Les jeunes femmes originaires de Bulgarie, à qui était promis un emploi en France, étaient logées en Allemagne et devaient se prostituer à Strasbourg » ou près d’Annecy, a relaté la Jirs dans un communiqué. « Les femmes se voyaient attribuer des emplacements déterminés à l’avance et reversaient l’essentiel de leurs gains aux proxénètes, restés en Bulgarie, mais n’hésitant pas à se rendre en France ou en Allemagne pour surveiller leurs victimes », est-il raconté.
Trois ans d’enquête
L’enquête a débuté en 2015 à Strasbourg à partir d’informations fournies par le service de sécurité intérieure de l’ambassade de France en Bulgarie. L’Office central pour la répression de la traite des êtres humains s’est associé aux investigations, confiées ensuite à la Jirs de Nancy « compte tenu de l’ampleur du réseau ».
« Une équipe commune d’enquête entre la Jirs de Nancy, le procureur général de Bulgarie et le parquet bulgare d’Oryahovo », ainsi que le parquet allemand, avec le « soutien logistique et financier d’Eurojust », a été mise en place.
« Plus de vingt perquisitions (ont été) effectuées simultanément en Bulgarie, à Sofia, Pleven et Bourgas, en Allemagne, à Kehl et Offenburg, et dans les environs d’Annecy », début juillet, a précisé la Jirs. Les jeunes femmes, qui ont relaté « des pressions ou menaces sur leur entourage », ont été prises en charge par des associations d’aide à la réinsertion des prostituées. « Les investigations se poursuivent pour identifier et interpeller les complices », a souligné la Jirs.
20 Minutes
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Commentaires
1RakiaJeudi 12 Juillet 2018 à 15:273 ans d’enquêtes qui s’avèrent fructueuses , un grand bravo aux enquêteurs ! Les Bulgares n’ont qu’à pristituer les femmes en prison !Répondre2RakiaJeudi 12 Juillet 2018 à 15:29Pourquoi en voit que les jambes de la minijupe rose ?(rire) On voit pas bien la marque de la voiture , non plus , Mercedes ou BMW ?3fripouilleJeudi 12 Juillet 2018 à 17:27Dans ce pays on peut faire miroiter une belle vie à des filles trop naïves. L'Europe est perçu comme un eldordo.le fait qu' il n' y ait plus de frontière doit faciliter ce genre de trafic !
Et bien s' ils sont jugés en France, ils n' auront pas grand chose comme punition et sortiront vite !
Pourtant c' est un crime de forcer des femmes à se prostituer !
5FrançoiseJeudi 12 Juillet 2018 à 18:44Et ces connes croient encore de nos jours à toutes les conneries qu'on leur promet pour venir travailler en France où ailleurs !Dans leur pays ,il y a pourtant de beaux exemples de filles recrutées avant elles et qui se sont retrouvées sur le trottoir et papier d'identité confisqués ! Comment peut-on être aussi naïve ,elle ne doivent pas être très évoluées !Souhaitons que ces fumiers de mecs restent en taule un bon moment !
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