• Dans ce village d'Alaska, les ours polaires trouvent refuge plus longtemps chaque année

    Dans ce village d'Alaska, les ours polaires trouvent refuge plus longtemps chaque année

    L'ours polaire prisonnier de son morceau de banquise qui fond est depuis quelques années un symbole fort du réchauffement climatique. Mais on n'y voit pas d'emblée ce même symbole lorsque des ours se retrouvent coincés dans un petit village d'Alaska, attirant des milliers de touristes chaque année. Pourtant, la présence de dizaines d'ours polaires à Kaktovik en automne montre combien le réchauffement climatique affecte ces animaux du Grand Nord. S'ils trouvent refuge dans ce village de quelques 200 habitants depuis des dizaines d'années, il est inquiétant de constater qu'ils y restent de plus en plus longtemps, raconte ABC News.

    «Avant, ils arrivaient début septembre, affirme James Wilder, biologiste du Service des forêts des États-Unis. Maintenant, on les voit dès fin juillet, début août, et ils restent plus longtemps.» Dans un article de décembre dernier, le New York Times signalait en effet qu'en 2016, les ours avaient trouvé refuge à Kaktovik durant 56 jours en moyenne, contre une vingtaine seulement vingt ans en arrière.

    Ce qui les retient sur cette petite île d'Alaska? L'attente, de plus en plus longue, de la reformation de la banquise, leur habitat naturel. Là où ils trouvent à manger, en chassant les phoques. Or, la glace fond de plus en plus tôt, et réapparaît de plus en plus tard, constatent les scientifiques. La période à laquelle les ours se rendent à Kaktovik «semble correspondre» à ce calendrier, observe James Wilder. Et cette période pourrait être amenée à se prolonger: dans cette partie du globe, «la banquise perd 9% de sa surface tous les dix ans», s'alarment les scientifiques.

    Affamés, les ours trouvent de quoi se nourrir à Kaktovik, d'abord sur les restes d'os de baleines, laissés par les pêcheurs sur la rive. Mais cela ne suffit plus: alors qu'ils allaient très rarement au cœur du village il y a encore quelques années, ces grands ours blancs se rendent maintenant presque chaque nuit dans les rues de Kaktovik, pour voler de la nourriture. Des patrouilles ont été mises en place pour les chasser.

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    En rejoignant ce village, les ours s'adaptent aux rudes conditions que leur imposent le changement climatique. Mais jusqu'à quand, et avec quelles conséquences? Depuis 2008, ces animaux polaires sont inscrits comme espèces en danger. On estime qu'ils sont encore  20 à 25.000 en liberté, rapporte ABC News. Mais ce chiffre pourrait baisser de 30% d'ici 2050, selon le New York Times.

    Slate.fr


  • Commentaires

    1
    Lundi 20 Novembre 2017 à 18:33

    ça me fait penser aux dinosaures qui  ont eux aussi disparu !

     Je  ne pense pas que l' homme soit responsable du réchauffement climatique, c' est un cycle  comme il y en a toujours eu !

     Alors que faire !

    2
    françoise
    Lundi 20 Novembre 2017 à 19:10

    Quand je pense à ce déchet de l'humanité qu'est Trump ,ça me fait mal au cœur, il faudrait  ouvrir un safari pour lui tirer une balle entre les deux yeux ,tout comme à son connard de fils  ,ça c'est une espèce qui mérite l'extinction, plutôt qu'à ces pauvres ours déjà si fortement menacés par le réchauffement climatique!

    3
    lajugie
    Lundi 20 Novembre 2017 à 20:32

    Je pense comme Pierre que la nature est passée par différentes phases depuis toujours. Il y a à la mairie de Soulac des cartes qui indiquent les différentes positions de l'aquitaine au cours des millénaires. Il est arrivé que l'aquitaire tout entière soit sous l'eau.

    En ce qui concerne les ours, ils font comme ils peuvent, j'espère qu'on ne va pas les tuer sous prétexte qu'ils se rapprochent des humains. On pourrait peut-être aussi les apprivoiser, comme les chiens il y a bien longtemps ?

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