• Covid-19: la Suisse confrontée à une deuxième vague très forte

    L'épidémie de Covid-19 s'étend et devient de plus en plus virulente en Suisse. Ce mercredi, 6114 cas supplémentaires confirmés en laboratoire étaient enregistrés par rapport à la veille, selon les chiffres de l'Office fédéral de santé publique (OFSP), et 85 décès supplémentaires dus au Covid-19 ont été recensés, portant leur nombre à 1000 depuis le 4 novembre dernier dans ce pays qui compte 8,5 millions d'habitants.

     

    L'épidémie semble particulièrement virulente en Suisse romande. La région de Genève est devenue la région la plus touchée d'Europe, notait la Radio Télévision Suisse (RTS) le 7 novembre. Le 11 novembre, le taux d'incidence y était de plus de 2000 pour 100.000 habitants. Les autorités ont annoncé mardi que les services de réanimation étaient saturés.

    Forte tension

    Selon Le Monde, deux cimetières genevois ne pouvant plus accueillir de nouvelles dépouilles ont demandé provisoirement à ce que le centre hospitalier les stocke dans sa chambre froide. A Fribourg, la réquisition d'une ancienne patinoire est envisagée à cette même fin de stockage, poursuit le quotidien du soir.

    Pour l'heure, les scientifiques n'ont pas trouvé d'explication catégorique à la virulence de l'épidémie en Suisse romande, avançant toutefois le fait que la proximité de la France a pu influencer, avec la venue chaque matin de très nombreux travailleurs frontaliers qui ont pu participer à la diffusion du virus au-delà de l'Hexagone.

    Autre explication avancée: le système politique suisse. Le pays, qui est une confédération, fonctionne avec une décentralisation avancée, et chaque canton est libre d'appliquer certaines règles. Par exemple, bars et restaurants sont actuellement fermés à Genève depuis début novembre, mais restent ouverts à Zurich, en Suisse alémanique.

    L'armée en renfort

    Pour faire face, l'armée a été appelée en renfort pour épauler les soignants dans les hôpitaux, indiquait France 3 Auvergne - Rhône-Alpes le 9 novembre dernier.

    Une situation qui provoque la colère des résidents suisses. "La deuxième vague est beaucoup plus haute que la première et nous avons sans doute trop compté sur l’excellence de nos hôpitaux, en oubliant que c’était en amont qu’il fallait se préparer au choc", juge sévèrement Philippe Eckert, directeur du centre hospitalier universitaire vaudois, dans les colonnes du Monde.

    BFM.TV


  • Commentaires

    1
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 17:06

    C'  est   bien   le   problème   on ne  sait   toujours   pas   comment   ce   virus    se propage

    2
    Françoise
    Jeudi 19 Novembre 2020 à 19:32

    Il me semble que nous ne sommes  pas sorti de l'Auberge avec ce virus   mais il parait que les erreurs médicales   font plus de morts  par an que le Covid , nous voici donc rassurés  l'OMS  estime à 2,6 millions morts par an  soit du double des morts attendus du virus  pour cette année ! les Anglais  et les Américains  y ont consacré  plusieurs études sérieuses , ces morts arrivent  après les cancers et les maladies cardio -vasculaires! Un Tabou chez nous bien -entendu  nous en France  nous en aurions 60 000 par an  la plus mauvaises prescriptions  des médicaments en sont aussi une des causes  et des médicaments très courants   comme les antiinflammatoires non-stéroïdiens , certains anti-coagulant  qui avec une mauvaise prescription  entraîne des hémorragies stomacales , les corticoïdes  contre l'asthme  des bêtabloquants  des diurétiques  pour réduire le sucre dans le sang  les antiépileptiques  les antiagrégants  antithrombotiques   tout ça mal dosés ! après les erreurs  au bloc avec des consignes non -respectées ,1 million décèderaient  pendant l'acte chirurgical  pendant et où après  Les robots chirurgicaux  qui provoquent des blessures,  le manque d'entraînement des chirurgiens  ,ils se trompent de partie à opérer  ,   très rassurant tout ça !

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