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Corps démembré et calciné au Havre : les riverains choqués et apeurés
Enquête. Les voisins de la victime découverte démembrée et calcinée chez elle au Havre, mardi, sont encore sidérés. Certains habitants sont inquiets pour leur sécurité.
Non, ils n’en reviennent toujours pas. Et ils ont peur. « Ça ne m’empêche pas de sortir », admet tout de même Monique, 74 ans. « Mais on ne sait pas qui est à côté finalement. On ne se sent pas en sécurité », ajoute Anelle, une commerçante de la rue Berthelot, au Havre. « Comment une personne a pu en découper une autre ? Il faut avoir du cran ou alors il n’a pas tous ses esprits », conjecture cette quadragénaire. Mardi, vers 14 h 30, les pompiers appelés pour un feu d’appartement au 3e étage du 11, rue Berthelot ont découvert le corps d’un homme calciné, éventré et démembré à son domicile. Ses jambes et ses pieds sont retrouvés dans le congélateur (lire nos éditions d’hier). « C’est surtout la violence des actes qui m’effraie. Heureusement qu’il était prévu que je déménage », précise Amélie, trentenaire, pendant que des automobilistes ou des piétons curieux s’arrêtent devant l’immeuble où s’est déroulé le meurtre. Une quinquagénaire, qui côtoyait régulièrement la victime, « n’arrive pas à imaginer ce qu’il s’est passé ». Émue, elle est toujours « choquée » : « Il était souvent tout seul. Il n’avait ni femme ni enfant et avait très peu de famille qu’il ne voyait plus trop. Il souffrait de cette solitude, c’est pour ça qu’il s’était inscrit à des cours de théâtre et d’informatique ». Renfermé sur lui-même, le sexagénaire sortait peu depuis qu’il n’avait plus son petit chien dont il ne pouvait plus s’occuper. « Il avait du mal à monter les trois étages avec sa canne. Il s’est même cassé la figure dans les escaliers, une fois, alors qu’il avait été opéré des hanches dans le passé », précise une voisine. Selon nos informations, la victime avait l’habitude de s’alcooliser pendant certaines périodes puis s’arrêtait pour recommencer. « On ne se parlait pas beaucoup mais on se disait toujours bonjour. Il récupérait mes bouchons en plastique pour les donner à une association », raconte une locataire qui a demandé à son ami de venir chez elle pour ne pas rester seule. Dans l’immeuble, dont des « appartements ne sont pas gérés par l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet » assure la directrice Laurence Biard, la police est récemment intervenue à plusieurs reprises pour des jets de mobiliers dans la cour et la dégradation d’un véhicule d’un occupant par un autre, dans la rue. Le procureur du Havre n’a pas souhaité s’« exprimer pour le moment ». Il confirme seulement qu’il y a bien « une enquête de flagrance pour ce crime » et que l’autopsie de la victime est pratiquée aujourd’hui.
Paris Normandie.fr
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Commentaires
1trublionJeudi 15 Mars 2018 à 19:25Répondre2RakiaJeudi 15 Mars 2018 à 20:07On se croit dans un film d’horreur,c’est affreux !
Il faut être un monstre pour découper un cadavre,il y’a de quoi
avoir peur,c’est pas facile de continuer à vivre normalement en sachant qu’un
assassin est dans la nature !
3fripouilleJeudi 15 Mars 2018 à 21:02"Les appartements ne sont pas gérés par l'hôpital psychiatrique" ??? Il doit nous en manquer un morceau, cad l'édition de la veille.
4Eunuque .Vendredi 12 Juillet 2019 à 17:40Si nous savions ce qu'il y a sous les jolis masque d'esclaves que l'on voit dans la rue, nous serions peut être terrorisés ?
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