• Contre son déclin, mobilisation internationale pour sauver le jaguar

    Contre son déclin, mobilisation internationale pour sauver le jaguar

    © HO Un jaguar dans l'Etat mexicain de Quintana Roo en 2012. La photo a été publiée par l'ONG World Wide Fund for Nature (WWF) le 14 juin 2018.

    La chute des populations de ce grand félin, pour le moment classé «quasi menacé», inquiète. Plusieurs pays du continent américain vont s'allier pour enrayer la dégradation de son habitat, cause principale de sa potentielle disparition.

    Bonne nouvelle pour le jaguar. Plusieurs pays se sont entendus pour renforcer sa protection. Et ce sur l’ensemble des territoires où il est présent. Lors de la COP 13 de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), en février, une action coordonnée a été décidée entre les 19 pays d’Amérique qui l’abritent. «Les animaux ne connaissent pas les frontières. Il faut une harmonisation au niveau régional et une étude d’ensemble de la conservation de l’espèce», relève Loïs Lelanchon, chargé du programme sauvetage des animaux sauvages de l’ONG Ifaw (Fonds international pour la protection des animaux). Car ce gros félin solitaire migre et évolue sur des territoires transfrontaliers, comme entre le Brésil et le Paraguay. 

    Isolé

    Alors que dans les années 60, on comptait quelque 300 000 individus sauvages répartis sur les terres situées entre les Etats-Unis et l’Argentine, il n’en resterait plus que 70 000. Près de 90% d’entre eux sont au Brésil. L’espèce est considérée comme «quasi menacée» par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui fait référence. Cette classification date de 2016. Depuis, la chute des populations s’est poursuivie, voire accentuée. Dans certains territoires, la situation est particulièrement alarmante. «Certaines populations sont en danger d’extinction au Brésil, en Colombie ou au Mexique par exemple», explique Loïs Lelanchon.

    L’habitat de l’animal tacheté est de plus en plus dégradé par les activités de l’homme et les incendies. Les récents feux de forêt en Amazonie n’ont pas arrangé les choses. Le jaguar aurait perdu 40% de son territoire. Son aire de répartition est fragmentée, il se trouve davantage isolé, retranché dans des îlots d’habitats. Cela complique sa reproduction et donc la perpétuation de l’espèce. «S’ils sortent de leur terrain de chasse, ils peuvent se retrouver dans des zones d’habitations, avec du bétail ou sur des terres agricoles, ce qui génère des conflits», ajoute Loïs Lelanchon.

    Après le tigre et le lion, le jaguar est aussi victime d’un trafic croissant. Il est prisé pour ses os et ses dents, réduits en poudre pour être utilisés en médecine chinoise. Et ce alors que ce grand félin était déjà chassé depuis les années 70 pour sa fourrure. 

    «Corridors migratoires»

    Désormais, grâce à l’inscription du jaguar dans les deux premières annexes de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), tous les prélèvements de ces animaux seront interdits. Cela concerne la chasse, mais aussi les captures pour le divertissement ou pour en faire des animaux de compagnie.  

    Il est aussi prévu de se coordonner internationalement pour protéger et restaurer son habitat, aussi varié que les forêts, les savanes ou encore les zones humides. Un plan de gestion de l’espèce va être mis en place. Il portera notamment sur la création de «corridors migratoires» : des couloirs pour connecter les îlots d’habitat  via le reboisement et une meilleure préservation des milieux naturels.

    Libération

    Toujours ces salauds de chinois avec leurs croyances ancestrales stupides !


  • Commentaires

    1
    françoise
    Dimanche 15 Mars 2020 à 15:27

    J'espère que les États feront payer à ces Chinois  le fait qu'ils  ont  Contaminés la Planète entière ! Les animaux sont plus respectables que ces Jaunes qui déciment tout et bouffent tout !

    2
    Rakia
    Dimanche 15 Mars 2020 à 16:03

    Une excellente initiative ,un grand bravo à la mobilisation internationale 

    pour sauver une espèce en voie de disparition ! C’est clair ,les chinois 

    sont trompés dans tous les trafics ,ils sont à vomir !

     

    3
    Dimanche 15 Mars 2020 à 17:00

    j' ai   vu  un reportage   où  les  paysans   empoisonnaient  les  jaguars !

     Il   faut  leur  promettre  des  indemnisations   en cas   d' attaques   de  leurs  troupeaux

    4
    fripouille
    Lundi 16 Mars 2020 à 11:54

    Le jaguar est en fait un gros chat ! Je ne vois pas le bénéfice que peuvent en tirer les chinois ! Ils commencent à nous sortir par les yeux, ces chinois, ils font n'importe quoi !

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :