• Charente: Les huissiers viennent saisir ses eaux-de-vie, le viticulteur se suicide

    Charente: Les huissiers viennent saisir ses eaux-de-vie, le viticulteur se suicide

    Il a préféré se tirer une balle avec son fusil de chasse.

    Un viticulteur charentais de 71 ans a mis fin à ses jours face à des huissiers à Ségonzac (Charente)​. Il n’aurait pas supporté la saisie de ses eaux-de-vie réclamée par son ex-femme dans le cadre d’une procédure de divorce vieille de 30 ans, rapporte  Le Parisien.

    Octave Bredon possédait 28 hectares de vignes en production, des alambics et un domaine hérité de son père et de son oncle, près de Cognac. Le jour du drame, huissiers et douaniers étaient venus chez lui pour effectuer une nouvelle saisie.

    « Ils l’ont traité comme un terroriste, comme s’il avait vendu des armes »

    Des eaux-de-vie avaient déjà été saisies quelques semaines auparavant. « Au moins six camions-citernes » pour une valeur estimée à entre 2 et 3 millions d’euros, a expliqué le fils de la victime. Le viticulteur n’a pas supporté cette seconde saisie et a pris son fusil de chasse pour se tirer une balle.

    « C’était le travail de toute une vie (…) Ils l’ont traité comme un terroriste, comme s’il avait vendu des armes », a déclaré le fils de la victime au Parisien.

    20 Minutes

    Bien triste


  • Commentaires

    1
    Dimanche 22 Avril 2018 à 16:41
    c' est bien triste en effet de voir anéanti le travail de toute une vie ! Moi j' aurais auparavant été abattre la femme !
    2
    Rakia
    Dimanche 22 Avril 2018 à 17:26

    C’est dur de vivre après une telle injustice,c’est horrible !

    De quel droit prive-t-on un individu du fruit de toute vie de laboure ,c’est honteux !

    Il est un homme un vrai,il a préféré se suicider que de faire une connerie qui le 

    prive de tous, le travail de sa vie et sa liberté !!!

    3
    Françoise
    Dimanche 22 Avril 2018 à 19:09

    Alors qu'ils sont les premiers a profiter des largesses existantes dans ce domaine ! j'ai connu un Monsieur qui avait un droit ,un alambic ,il dépassait largement sa production tolérée mais ceux qui en profitaient c'était les gendarmes ,de très bons clients ,et en plus il était en pleine campagne  c'était facile! Nous lui achetions de l'alcool de poire !   Pour en revenir à cette article ,c'est un triste départ ,la peur de se retrouver en cabane ,normal c'est un bon Français!  Il ne faut pas qu'ils s’étonnent que la haine anti-flics s’amplifie de jours en jours il n'y a pas que la racaille ,lorsque l'on constate les retraités tabassés dans les manifs  bousculés embarqués pour rien , là ils sont forts ,certains  CRS y vont un peu plus que brutalement à croire qu'ils  se défoulent, il y a quand même de quoi se poser des questions ?Les honnêtes citoyens devraient avoir confiance en leur police  dans une société dite équilibrée ,hélas! ce n'est plus le cas, il faut faire du chiffre partout et c'est la course aux résultats !Je ne sais plus où j'ai lu  que parmi eux il y en avait qui étaient devenus  des Beni-oui-Oui du pouvoir dans la perspective de monter en grade et de devenir préfet!

    4
    fripouille
    Dimanche 22 Avril 2018 à 20:47

    Fabriquer une eau de vie demande beaucoup de travail et d'amour. Les alambics ne sont pas distribués à tout le monde, il faut avoir une licence spéciale. Je comprends la détresse de cet homme. On sent vraiment la machine judiciaire enclenchée mécaniquement. Où est l'homme, dans tout ça ? Dénigré, destitué et poussé à l'ultime sacrifice. Cela me révolte.

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