• Carrefour sommé par le patronat de s'expliquer sur les 13,7 millions d'euros d'indemnités de départ de son ex-PDG

    Carrefour sommé par le patronat de s'expliquer sur les 13,7 millions d'euros d'indemnités de départ de son ex-PDG

    Le Haut comité de gouvernement d'entreprise, chargé de surveiller l'application du code adopté par le Medef pour réguler les rémunérations des patrons, demande des explications à Carrefour.

    13,17 millions d'euros : le très confortable chèque de départ de Georges Plassat, qui a quitté la tête du groupe Carrefour en juillet 2017, fait polémique. Le Haut Comité de gouvernement d'entreprise, gendarme de la rémunération des patrons, a demandé au groupe des explications sur ce parachute doré, et sur la rémunération de ses dirigeants en général, vendredi 15 juin.

    "Celles-ci constituent des déviations sérieuses par rapport aux recommandations du code Afep-Medef", estime le Haut Comité de gouvernement d'entreprise, une instance chargée depuis 2013 de surveiller l'application de ce code de bonne conduite établi par le patronat.

     

    Carrefour "répondra très prochainement"

    Georges Plassat a perçu 13,17 millions d'euros en 2017, à son départ à la retraite, dont près de 4 millions d'euros d'indemnité de départ et d'engagement de non-concurrence. La résolution portant sur cette rémunération a été votée à 68%.

    "La société prend note du courrier qui lui a été adressé et y répondra très prochainement", a répondu un porte-parole de Carrefour, tout en expliquant "s'étonner que la rémunération de M. Plassat, connue depuis 2012, n'ait jamais fait l'objet de ces remarques". Il a affirmé qu'Alexandre Bompard, l'actuel PDG du groupe, ferait des "propositions au conseil d'administration" sur ses propres conditions de départ "afin que ce sujet ne fasse plus débat".

    Quelques heures plus tôt, Alexandre Bompard a été chahuté et sommé de justifier la rémunération de son prédécesseur lors de l'assemblée générale du groupe de distribution. Des critiques exprimées aussi bien par des manifestants présents à l'appel de la CGT, à l'extérieur de la salle, que par les actionnaires-salariés à l'intérieur.

    France info

    C'est honteux, en même temps il y a des magasins de fermés et des employés congédiés


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Samedi 16 Juin 2018 à 17:02

    Franchement,c’est de l’abus,honte à eux ,ils ne pensent qu’à 

    leurs gueules en écrasant les pauvres salariers ,ils sont à vomir 

    ces sales égoïstes !

    2
    Samedi 16 Juin 2018 à 17:11

    pour une telle indemnité de départ, on imagine son salaire mensuel !

     C' est une  honte quand  on voit  en effet que Carrefour licencie

    3
    Françoise
    Samedi 16 Juin 2018 à 19:32

    D'une grosse entreprise familiale à une chaîne de magasins devenues un Géant Multinational ! 73 magasins doivent fermer ,je trouve que c'est un bon début! Toute cette merde ne voit que le fric ,les relations humaines  n'existent  pas ,aucun souci à se faire le chômage diminue !

    4
    fripouille
    Dimanche 17 Juin 2018 à 09:53

    C'est honteux ! Et en plus, comme il n'a pas passé sa vie à Carrefour, il doit toucher d'autres retraites, et pour eux qui ne sont pas fonctionnaires la loi des cumuls ne s'applique pas !

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