• Bientôt la fin des publicités pour les fast-foods, le Nutella et les voitures thermiques ?

    Des spots publicitaires bientôt zappés de la télé ? Selon les informations du 'Journal du Dimanche', le cabinet de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili prépare pour cet automne un texte de loi visant à mieux encadrer, voire bannir de nos écrans, certaines publicités pour des produits jugés peu respectueux pour la santé ou l'environnement.

    Sont notamment visés : les véhicules à moteur thermique particulièrement polluants, certains aliments chocolatés, source d'obésité, l'industrie du fast-food, ou encore des offices du tourisme comme celui de la Guadeloupe ou de la Martinique, des départements accessibles par avion. Certains ­acteurs du monde de la mode, dont l'empreinte carbone est pointée du doigt, sont aussi en ligne de mire.

    La semaine dernière, une première réunion s'est tenue au ministère, avec des représentants de la Convention citoyenne, des chaînes de télévision, publiques et privées, d'acteurs du monde de la publicité et des annonceurs.

    Un texte inspiré de la Convention citoyenne

    Ce texte s'inspirerait ainsi d'une proposition de la Convention citoyenne pour le climat, qui plaide pour la régulation de la publicité visant à "réorienter la consommation sur des produits plus vertueux sur le plan climatique et en mettant un frein à la surconsommation".

    Ce projet de loi gouvernemental ferait également écho à une proposition de loi des députés Ecologie Démocratie Solidarité (ex-LaREM) visant l'interdiction progressive à partir de 2022 de la publicité de produits les plus polluants.

    Par ailleurs, plusieurs associations de consommateurs réclament depuis longtemps des limites au marketing touchant notamment les enfants. Il y a quelques jours, l'UFC-Que Choisir, ainsi que 6 autres associations, avait lancé une pétition pour "interpeller les pouvoirs publics" et leur demander de mieux "protéger les enfants des dérives du marketing alimentaire".

    Des pertes potentielles d'un milliard d'euros par an

    Lourdement impacté par la crise du Covid-19, le milieu de la publicité s'inquiète déjà de ce projet de loi gouvernemental. "De telles interdictions, purement idéologiques, qui ne tiendraient pas compte du temps d'adaptation de l'outil productif, achèveraient de ­fragiliser tout notre écosystème", a averti au 'JDD' le président du Syndicat national de la ­publicité télévisée (SNPTV), David Larramendy.

    Selon le SNPTV, interdire aux annonceurs d'investir dans des campagnes télévisées pourrait coûter au secteur un milliard d'euros par an.

    Boursier.com


  • Commentaires

    1
    Mardi 22 Septembre 2020 à 09:52

    je   n' y   crois   pas   trop,   cela    fera   perdre  trop   d' argent,   et  au   final,    les  taxes   audio-viuelles    vont    exploser,   et  c'  est   encore  le  consommateur   qui  paiera

    2
    Françoise
    Mardi 22 Septembre 2020 à 17:53

    Je suis comme Pierre   c'est encore nous qui allons en faire les frais !

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