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Australie: une femme utilise pour la première fois la loi sur le suicide assisté
Depuis juin, les patients en phase terminale dans l'Etat australien de Victoria, peuvent demander l'euthanasie. Une sexagénaire atteinte d'un cancer a été la première à l'utiliser.
Une Australienne de 61 ans atteinte d'un cancer est devenue en juillet la première à se servir d'une loi controversée sur le suicide assisté adoptée dans l'Etat de Victoria (sud-est), a annoncé un groupe militant pour l'euthanasie volontaire, Go Gentle Australia.
Kerry Robertson, mère de deux enfants, est morte en juillet à Bendigo, dans l'Etat de Victoria, trois mois après avoir cessé en raison des lourds effets secondaires son traitement contre un cancer du sein qui s'était propagé, a précisé dimanche le groupe. Son cancer avait été diagnostiqué en 2010. Le produit létal lui a été administré après le processus d'approbation de 26 jours prévu par la loi.
"Cela a été rapide, elle était prête à partir", a expliqué sa fille Jacqui dans un communiqué. "Son corps était défaillant et elle souffrait terriblement. Elle souffrait depuis longtemps".
Une première dans le pays
L'Etat de Victoria, le deuxième le plus peuplé du pays, a adopté en 2017 une loi, entrée en vigueur en juin dernier, permettant aux patients en fin de vie d'abréger leurs jours. Il s'agit d'une première dans le pays et d'autres Etats pourraient suivre le mouvement.
Le suicide assisté est réservé aux patients en phase terminale âgés de plus de 18 ans vivant dans l'Etat de Victoria et ayant moins de six mois à vivre, ou moins d'un an pour des personnes souffrant de sclérose en plaque ou d'affections neuro-motrices. La loi prévoit des garanties dont un comité d'examen indépendant et l'intervention d'un médecin légiste pour contrôler les circonstances des décès.En 1996, une loi autorisant l'euthanasie était entrée en vigueur dans le Territoire du Nord, faisant de l'Australie le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie, mais elle avait été abrogée dès l'année suivante au niveau fédéral.
Lorsque cela était légal, Philip Nitschke, militant australien du droit à l'euthanasie, était devenu le premier médecin au monde à administrer une injection létale, légale et volontaire pour mettre fin à une vie. Il avait aidé quatre personnes à mourir.
BFM.TV
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Commentaires
2fripouilleLundi 5 Août 2019 à 19:12Ceux qui interdisent la piqûre létale n'ont pas d'empathie envers les personnes qui souffrent, sans espoir de guérison !
Je trouve qu' il est normal qu' on puisse demander cela !
Quand on souffre sans guérison possible , ça devient de l' acharnement que de vouloir maintenir en vie à tout prix
4RakiaLundi 5 Août 2019 à 19:46Les douleur insupportables poussent certains malades à se donner la mort par
une overdose de médicaments ,sans demander l’aide de personne ,dans le cas
de cette femme ,elle paye pour sa mort ...!
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J'avais vu un reportage et c'était en Suisse ,c'est un produit qui ressemble à de l'Orangeade en goût selon ce qu' une femme médecin avait dit à son patient qui avait choisi de partir ainsi !et effectivement il s'était endormi en souriant entouré des siens et des autorités ! L'Injection me fait penser à la peine de mort et je ne choisirais pour rien au monde ce départ que je trouve brutal !