• Un homme a été roué de coups en pleine rue dans le centre-ville de Valence (Drôme) dans la nuit de vendredi à samedi. La victime venait de refuser de donner une cigarette alors qu’elle n’en avait aucune sur elle.

     

    C’est une scène de violences « gratuites » qui s’est déroulée à Valence. Un couple se trouvait dans sa voiture en stationnement lorsqu’il a été abordé par un jeune homme qui lui a réclamé une cigarette raconte Le Dauphiné.

    Le couple qui n’en avait aucune n’a donc pu accepter la demande de cet homme qui s’est éloigné. Ce dernier est finalement revenu quelques minutes plus tard. Cette fois, il a ouvert la porte de la voiture et a traîné le conducteur par terre avant de le rouer de coups. Il a ensuite pris la fuite.

    L’agresseur présumé déjà connu des services de police

    La compagne de la victime a fait appel aux forces de l’ordre qui se sont rapidement déplacées, parvenant à interpeller l’agresseur présumé. Le mis en cause qui est âgé de 25 ans était en état d’ivresse et a été placé en garde à vue différée.

    Bien connu des services de police pour de multiples faits, il doit être jugé en comparution immédiate ce lundi au tribunal correctionnel de Valence. Quant à la victime, elle a été conduite à l’hôpital et s’est vu attribuer 15 jours d’Incapacité totale de travail (ITT).

    ACTU 17

    Moralité : ayez toujours des cigarettes sur vous !


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  • Bourges : Une gourde chinoise du XVIIIe vendue plus de 4 millions d’euros aux enchères

    Une gourde en porcelaine, ayant appartenu à l’empereur chinois du XVIIIe siècle Qianlong, a été adjugée pour 4,1 millions d’euros lors d’une vente aux enchères à Bourges. Avec les frais, la vente à un acheteur chinois par téléphone, s’élève à près de 4,94 millions d’euros, selon le commissaire-priseur Olivier Clair, qui a parlé d’une « très belle vente ».

     

    La gourde, en camaïeu bleu de cobalt sur fond blanc, dite « Bianhu », a été cuite dans les fours de l’empereur Qianlong dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, a précisé Me Olivier Clair. Elle représente un dragon impérial à cinq griffes, à la recherche de la perle sacrée. « Il y en a eu un certain nombre, mais ça reste très rare. La plupart de ces objets ont été pillés lors du sac du Palais d’été » par un corps expéditionnaire franco-anglais en 1860, a détaillé Me Olivier Clair.

    Parcours peu clair

    « La gourde était destinée aux pèlerins chinois. Petit à petit, elle est devenue un symbole décoratif à l’image d’une épée de sacre. C’est un objet qui intéresse les Chinois car c’est leur patrimoine », a-t-il ajouté. Les pièces impériales de la période Qianlong sont particulièrement recherchées. Un bol en porcelaine de la famille rose s’était ainsi vendu 30,4 millions de dollars en avril 2018 chez Sotheby’s à Hong Kong.

    Au mois de juin 2018 un vase chinois en porcelaine créé pour l’empereur Qianlong a atteint 16,2 millions d’euros chez Sotheby’s à Paris et une gourde de la même époque 5,089 millions d’euros lors d’une vente près de Tours par l’étude Rouillac. « On ne sait pas comment l’objet est arrivé en France, on ne connaît son histoire que depuis trois générations. Il appartenait à une vieille famille de l’industrie du papier qui avait des liens avec la sphère politique du XIXe siècle, sans doute des proches de Mac Mahon et Napoléon III », a expliqué le commissaire-priseur.

    20 Minutes


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  • Un entraîneur du club de football amateur « l’Etoile Aussonnaise » a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi. Il est poursuivi pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans ».

     

    L’homme qui exerçait à Aussonne (Haute-Garonne) était un « pilier du club depuis 15 ans », selon des témoins. À ce jour, une dizaine de plaintes visant l’entraîneur auraient été déposées récemment par des joueurs et anciens footballeurs du club de l’Etoile Aussonnaise.

    Le président du club a organisé une réunion d’information avec les familles des licenciés ce vendredi soir. Des révélations qui ont suscité pas mal d’émotion parmi les joueurs et leurs proches.

    Des faits anciens et plus récents

    L’homme, qui a eu l’occasion d’être en contact avec des centaines d’enfants au cours de sa carrière, a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue en milieu de semaine dernière.

    Les plaintes le mettant en cause dénoncent des faits dont certains remonteraient à plus de dix ans alors que d’autres seraient très récents et ne dateraient que de quelques semaines, relate La Dépêche.

    Des agressions sexuelles dans les douches

    L’homme usait vraisemblablement de son ascendant psychologique sur les jeunes joueurs. « La majorité des agressions aurait eu lieu dans les douches des vestiaires, à l’issue des matches et des entraînements quotidiens », affirme un témoin au quotidien régional.

    L’enquête a été menée par les militaires de la compagnie de gendarmerie de Toulouse-Mirail. Une information judiciaire a été ouverte et c’est dans ce cadre que le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire. Les investigations se poursuivent.

    ACTU 17

    A ce genre de mecs, trop nombreux, faudrait leur couper les C. !


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  • Le drame a eu lieu sur fond d’alcool et de chahut entre copains, sur la ligne 12 du métro parisien, à la station de métro Porte de Versailles (XVème).

     

    Un groupe de plusieurs personnes chahutait sur les quais de la station, ce jeudi vers 17h40, quand le drame s’est produit. Sur fond d’alcool, un homme du groupe a décidé d’uriner sur les voies.

    Le conducteur n’a pas le temps de stopper la rame

    Deux autres personnes présentes sur le quai s’amusaient entre elles à se pousser, lorsque celui qui soulageait ses besoins aurait été déséquilibré.

    Le malheureux est tombé sur les voies et une rame est arrivée sans que son conducteur n’ait le temps de s’arrêter. La victime est morte écrasée, relate Le Parisien.

    La station bouclée par la police

    Alertés, les pompiers sont intervenus mais n’ont pas pu réanimer la victime. Les policiers, sur place également, ont bouclé la station pour procéder aux constatations et aux auditions des témoins.

     

    Les deux suspects qui chahutaient au moment du drame ont été interpellés et placés en garde à vue. L’enquête a été confiée au 3ème District de police judiciaire (DPJ).

    Les suspects et le conducteur sous le choc

    En état de choc, les deux suspects ont dû être hospitalisés. Ils devraient faire l’objet de poursuites pour « homicide involontaire ». Le conducteur de la rame, tout aussi traumatisé par cette vision, a été pris en charge par une cellule de soutien psychologique.

    Le trafic a été interrompu durant cinq heures sur la ligne 12, entre la gare Montparnasse et la mairie d’Issy. Il n’a pu reprendre qu’à 23h16.

    ACTU 17


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  • L'homme qui pilote les 3 cerfs-volants a environ 80 ans et il est originaire du Canada.

    Il vient tous les ans au Festival international du cerf-volant de l'État de Washington.

    Sa peau est comme du cuir.

    Il est sourd.

     Il pilote avec 2 mains et le 3ème cerf-volants est attaché à sa taille.

     Regardez jusqu'à la fin pour voir l'atterrissage étonnant du dernier cerf-volant !

     Assurez-vous que le volume y est car la musique est merveilleuse et est synchro avec le ballet des cerfs-volants ...


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  • Prévues à Arras, Donchery et Toul, elles accueilleront des personnes condamnées à moins de 5 ans et les orienteront vers une formation ou un travail au sein de la prison.

    Le travail et la formation pour préparer les détenus à leur réinsertion, tel est l'objectif des "prisons expérimentales" qui devraient bientôt voir le jour, comme l'a annoncé ce vendredi la ministre de la Justice, Nicole Belloubet.

    Les trois établissements qui vont être construits seront dotés de 180 places chacun et accueilleront des détenus condamnés à une peine de moins de cinq ans. Ils les orienteront vers une formation ou un travail effectué à l'intérieur de la prison, en partenariat avec les entreprises locales et les collectivités territoriales. "Il s'agit d'une prison expérimentale par le travail. (...) Cela fonctionnera comme dans une entreprise avec un entretien d'embauche, une rémunération... Nous ciblerons les domaines à haute valeur ajoutée, comme le numérique", a expliqué la ministre au quotidien régional La Voix du Nord.

    Arras, Donchery et Toul choisies pour ce projet

    Le gouvernement va d'abord lancer "sans délai" la construction d'une première prison de ce genre à Arras (Pas-de-Calais), selon un communiqué de la Chancellerie. Les travaux des deux autres établissements, à Donchery (Ardennes) et Toul (Meurthe-et-Moselle), doivent eux débuter "en 2022 et 2023".

    "Je suis persuadée que pour lutter contre la récidive, il faut que les gens soient formés et aient accès à un travail", a ajouté la garde des Sceaux. Ces nouvelles prisons auront pour objectif d'obtenir pour "100% des détenus", un travail, une formation ou de les inscrire dans un parcours professionnalisant, selon le ministère.

    Pour améliorer la réinsertion des détenus, le gouvernement compte en parallèle sur la création de 2000 places dans d'autres prisons dédiées, appelées "structures d'accompagnement vers la sortie" (SAS). Ces établissements spécialisés doivent accompagner les détenus qui sont à moins de deux ans de leur remise en liberté, pour préparer leur retour vers la société - travail, logement, santé, etc.

    "L'idée est d'avoir une forme de gradation selon la prise en charge à tel ou tel moment du parcours des détenus", a précisé Mme Belloubet. Une prison de ce genre est déjà opérationnelle à Marseille. Trois autres doivent ouvrir "dès 2020" à Poitiers, Bordeaux et Longuenesse (Pas-de-Calais), selon le ministère.

    L'Express

    Pour moi, une utopie ! De l'argent de perdu !


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  • Corse : Elle découvre un caracal dans son jardin, les pompiers interviennent

    Une habitante de Pietrosella en Corse-du-Sud s’est retrouvée face à un félin sauvage dans son jardin, samedi en début de soirée.

     

    L’animal, un caracal également connu sous le nom de lynx du désert ou lynx de Perse, mesure plus d’un mètre de long et peut bondir jusqu’à 3 mètres de distance pour attraper ses proies. Vu le danger potentiel de cet animal sauvage en liberté, les secours ont été immédiatement alertés.

    Les autorités demandent des photos du caracal pour vérifier l’information

    Une vidéo montrant le félin dans le poulailler de la requérante a été publiée en ligne et repérée par Corse-Matin. Les pompiers ont a leur tour avisé l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui a demandé à recevoir des photos de l’animal pour confirmer qu’il s’agissait d’un caracal.

    Aucune autorisation de détention

    Le caracal est une espèce très répandue en Afrique et en Asie, mais absente de notre territoire. « C’est un animal dont les mâles peuvent atteindre 106 centimètres, sans la queue, sachant que la queue fait environ 30% du corps et qui peuvent atteindre un poids de vingt kilos », indique Xavier Peroni, chef de service à l’ONCFS à Ajaccio, précisant que « c’est un animal qui peut être dangereux ».

     

    Pour pouvoir garder l’animal, une autorisation de détention est nécessaire, de même qu’une autorisation d’ouverture d’élevage et un certificat de capacité. Or, son propriétaire rapidement identifié, en était dépourvu.

    En fuite depuis deux jours

    Agents de l’ONCFS, pompiers et gendarmes se sont présentés au domicile de cet homme pour y mener une perquisition. À cette occasion, ils ont appris que l’animal était en fuite depuis deux jours… Son propriétaire a été invité a participer aux recherches.

    Le caracal a été retrouvé et capturé au bout d’une heure. Il a été placé dans un lieu sûr en attendant d’être transféré dans un établissement spécialisé. Son propriétaire s’expose à des poursuites.

    ACTU 17


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  • Dans la même nuit, trois voitures ont été détruites par le feu sur la commune. Celle des gendarmes se trouvait stationnée dans la cour de leur caserne.

     

    La nuit de jeudi à vendredi a été le théâtre de plusieurs incendies criminels à Vauvert dans le Gard. Trois véhicules ont été pris pour cible par un incendiaire, dont un de la Gendarmerie qui se trouvait dans la cour de la caserne et deux appartenant à des particuliers, stationnés dans une rue voisine.

    Les militaires ont entendu un bruit suspect vers 4 heures du matin ce vendredi, et n’ont pu que constater les dégâts lorsqu’ils sont sortis dans la cour, relate France Bleu. Les techniciens de l’Identification criminelle ont effectué des constatations et prélèvements sur place, en vue d’identifier l’auteur des destructions.

    Onze véhicules incendiés depuis le début de l’année

    Une enquête est en cours et les gendarmes ne privilégient aucune piste. Ces trois voitures incendiées viennent s’ajouter aux huit véhicules qui ont subi le même sort depuis le début de l’année sur la commune, selon la mairie. Un chiffre plus élevé durant cette période que depuis les six dernières années, déplore l’édile.

     ACTU 17
    Ce sont peut-être les chances pour la France de Mélenchon qui ont fait cela !

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    Raymond Peynet, souvent appelé par son seul nom, est un dessinateur humoristique français, né à Paris le 16 novembre 1908 et mort le 14 janvier 1999 (à 90 ans) à Mougins (Alpes-Maritimes). Il est célèbre pour avoir créé en 1942 le couple d’amoureux qu’il a dessiné sur de nombreux supports, dont des timbres-poste.

     

     

    Raymond Peynet


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  • Les amoureux de Peynet

    Les amoureux de Peynet

     


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  • Dans un texte très attendu, ce mercredi, le pape n’a pas modifié sa profonde conviction selon laquelle la prêtrise doit être un appel de Dieu, un « don ».

    La demande, formulée en octobre par des évêques d’Amazonie, n’a pas trouvé d’écho auprès du pape François. Dans son « exhortation apostolique post-synodale » publiée ce mercredi et intitulée « Querida Amazonia » (Chère Amazonie), le pontife livre un message qui se veut universel sous la forme de « rêves » pour l’Amazonie. Mais il ne mentionne pas les propositions les plus concrètes du synode inédit des évêques amazoniens.

    Le pape François n’a en effet pas évoqué l’idée d’ordonner prêtres des hommes mariés dans les zones reculées de l’Amazonie pour remédier à une pénurie de prêtres, dans ce document très attendu qui consiste en une réponse à un synode d’évêques d’Amazonie, ne donnant ainsi pas suite à une demande en octobre.

    Un manque criant de prêtres en Amazonie

    Après trois semaines de débats en octobre au Vatican, une assemblée d’évêques venus des neuf pays d’Amazonie avait demandé au pape d’envisager d’ouvrir la prêtrise aux hommes mariés et de relancer le débat pour des femmes diacres. Dans ce territoire, l’Église est confrontée à un manque criant de prêtres itinérants, les seuls en mesure de donner la communion, sacrement essentiel de la doctrine chrétienne.

    LIRE AUSSI >Mariage des prêtres : « Le Pape François n’y est pas prêt »

    Sur la question la plus controversée pour l’Église - permettre à des hommes pieux (viri probati) ayant une vie maritale stable de devenir prêtres - le pape n’a pas modifié à 83 ans sa conviction très profonde selon laquelle la prêtrise doit être un appel de Dieu, un « don ». Dans sa réponse, le pape a préféré « exhorter tous les évêques, en particulier ceux de l’Amérique latine » à convaincre plus de missionnaires à se rendre en Amazonie. Il convient aussi de mieux former les prêtres pour un vrai « dialogue avec les cultures amazoniennes ».

    Des entreprises qui sèment « injustice et crime » en Amazonie

    Le pape encourage par ailleurs les laïcs, hommes et femmes, à travers des formations, à continuer à accomplir des services importants au sein de l’Église. Il a aussi rendu hommage au rôle crucial des femmes laïques pour transmettre la foi dans les communautés d’Amazonie. « Elles devraient pouvoir accéder à des fonctions, y compris des services ecclésiaux », écrit François, sans donner de détails.

    Dans ce texte à tonalité très spirituelle et truffé de citations parfois anciennes de ses prédécesseurs, François rend aussi hommage à la culture et aux rites amazoniens, raillés durant le synode par certains traditionalistes de l’Église. Il a aussi dénoncé l’action d’entreprises semant « injustice et crime » dans une Amazonie riche en ressources où les droits des autochtones sont bafoués.

    Le Parisien

    Ce qu'il est con ce pape !


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  • En sortant d’un magasin, l’enfant a couru vers un chien qui était couché et l’a attrapé par surprise.

    Le dramatique accident a eu lieu samedi vers 18h40, sur l’avenue de la Laurencie à Belfort. Le garçonnet de 3 ans et sa mère sortaient d’un commerce, lorsque l’enfant a aperçu un Labrador qui était allongé à proximité.

    Mordu aux lèvres et au nez

    Il a alors couru vers l’animal et l’a saisi par l’arrière-train. Surpris, le chien s’est retourné et l’a mordu au visage.

    Le jeune enfant a été grièvement blessé aux lèvres et au nez. Il a été médicalisé sur place avant d’être transporté au stade Serzian. Un hélicoptère du SMUR l’attendait pour le conduire au CHU Jean-Minjoz de Besançon (Doubs), rapporte L’Est Républicain.

    Le propriétaire du chien en garde à vue

    Le propriétaire du chien, un homme âgé de 51 ans, a été emmené au commissariat et placé en garde à vue.

    Dans la soirée, le Labrador a été pris en charge par la fourrière intercommunale qui devrait le garder durant le temps de l’enquête.
    ACTU 17
    Le chien ne s'est donc pas attaqué à l'enfant sans motif!

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  • Hyperrealistic Illusion Cakes by Luke Vincentini

    Une autre artiste ; https://www.youtube.com/watch?v=L5RgS3FWk3g


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  • Adrien Bottollier comparaîtra à partir de lundi devant la cour d'assises à Chambéry. Ce jeune homme est accusé d'avoir tué un SDF, avant de s'en vanter et de tenter de tuer à nouveau.

    Il «voulait voir ce que ça faisait de tuer». Aujourd'hui âgé de 24 ans, un étudiant de bonne famille, timide et sans histoire, comparait lundi devant la cour d’assises de la Savoie pour assassinat et tentative d’assassinat.

    Le 21 mai 2015, Adrien Bottollier quittait son appartement de Chambéry en pleine nuit, muni d’un couteau, en laissant en plan sa petite amie. Dans la rue, l'étudiant en psychologie croisait un homme de 51 ans, alcoolisé et sans domicile fixe, qui lui demandait une cigarette et son chemin jusqu’à la gare. «Si je le tue et qu’il disparaît, qui va le plaindre?», se demanda-t-il alors. A l’aube, le quinquagénaire était retrouvé mort dans l’un des parcs de la ville, le corps lardé de 28 coups de couteau, et le pantalon baissé jusqu’aux chevilles.

    "Tu me crois si je te dis que j’ai tué cette nuit?"

    Adrien Bottollier se glorifie de son exploit devant ses amis, qui ne le prennent pas au sérieux parce qu’ils le considèrent comme timide et non violent. Sur Facebook, quelques heures après les faits, il écrit à une amie installée à l’étranger : «Pour la première fois, mes délires meurtriers ne sont pas des délires. Tu me crois si je te dis que j’ai tué cette nuit?». «Je ne me suis jamais senti aussi vivant, mais si tu as l’occasion mets-moi en prison», ajoute-t-il.

    Plus tard, à cette même amie qui ne le croit pas, il rappelle qu’il lui a envoyé sur Snapchat la photo d’un couteau ensanglanté la nuit des faits. «Je comptais attendre l’année prochaine pour recommencer mais pour te prouver ma sincérité, ça arrivera plus tôt.» Trois mois plus tard, nouveau message : «Je crois que je deviens fou. Je ne sais plus quoi faire, j’ai peur de moi-même.»

    L’enquête qui piétinait fera un bond, le 5 janvier 2016, lorsque les enquêteurs chambériens sont contactés par leurs homologues de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) : Adrien Bottollier vient d'y commettre une attaque au couteau, et il s’est vanté auprès de sa victime d’avoir tué un homme à Chambéry.

    Il s'était demandé s'il n'était pas un tueur en série

    Le 25 décembre 2015 en soirée, Adrien Bottollier s’était joint à un groupe de clients dans un bar de la ville. Il avait échangé plus longuement avec l’un d’eux, qu’il avait invité à terminer la soirée au domicile de sa mère, absente cette nuit-là.

    Après avoir bu un verre ensemble, Adrien Bottollier ôtait son tee-shirt afin de montrer à son invité une cicatrice, conséquence d’une blessure qu’il s’était volontairement infligée dans le but de «voir son cœur pour se sentir en vie». Remarquant que son hôte «avait un problème», l’invité parvenait à s'enfuir, non sans recevoir deux coups de couteau.

    Lors de l’instruction, le jeune homme a affirmé ressentir du dégoût en pensant aux faits. Dix jours avant les premiers faits, il s’était aussi demandé auprès d’une amie s’il n’était pas un tueur en série.

    Son avocate Marie-Laure Martinez, du barreau de Chambéry, souhaite que ce procès soit l’occasion de comprendre «qui il est», demandant de le voir «tel qu’il est et pas comme il a pu être décrit par le passé». «Il a envie de s’expliquer. C’est important pour lui.» L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi.

    Paris Match


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  • Oualid Sekkaki s’était évadé en décembre de la prison de Turnhout, en Belgique, avec quatre complices qui ont été repris depuis.

    Il s’était évadé le 19 décembre dernier de la prison de Turnhout, en Belgique, en escaladant le mur d’enceinte haut de six mètres, lors de la promenade du soir, avec quatre autres détenus. La police belge avait déclenché la traque et repris trois fugitifs quelques heures plus tard. Un quatrième avait été arrêté début janvier aux Pays-Bas, tout proches.

    Seul encore en fuite, Oualid Sekkaki, un Belgo-marocain de 26 ans, restait introuvable depuis. Jusqu’à ce que les trois directeurs de la prison belge reçoivent, mardi, une carte postale leur adressant ses « Salutations de Thaïlande », comme l’a révélé le quotidien flamand Het Laatste Nieuws et comme l’a confirmé l’administration.

    Il a joint à son envoi le badge portant ses nom et prénom qui lui permettait de s’identifier auprès des surveillants de la prison de Turnhout. L’administration pénitentiaire belge a confirmé la réception de ce courrier, sans préciser d’où il avait été expédié. « Hier, la direction locale a reçu un courrier envoyé par M. Sekkaki. Il y avait un message pour la direction et son badge », a déclaré mercredi une porte-parole, Kathleen Van De Vijver.

    Oualid Sekkaki purgeait une peine pour sa participation à une fusillade à Hoboken, dans la banlieue d’Anvers, durant l’été 2015, selon la chaîne publique flamande VRT. Il est désormais visé par un mandat d’arrêt international. Il est le frère d’Ashraf Sekkaki, surnommé par les médias « le roi de l’évasion » pour s’être enfui de la prison de Bruges en hélicoptère en 2009.

    Le Parisien


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  • Macron pris pour cible par des manifestants à la sortie des Bouffes du Nord

    Le couple présidentiel assistait vendredi soir à une représentation de la pièce "La Mouche", lorsque des manifestants se sont réunis devant les portes du théâtre

    Emmanuel Macron assistait vendredi soir à une pièce de théâtre, aux Bouffes du Nord à Paris, avec son épouse lorsque des dizaines de manifestants ont tenté de pénétrer dans le bâtiment. Ils ont vite été repoussés par les forces de l'ordre, mais le chef de l'Etat a quitté les lieux en voiture, sous les huées.

    RÉCIT

    Alors que la grève commence à s’essouffler au niveau national, les actions symboliques et sporadiques se multiplient. Vendredi, après l’envahissement du siège de la CFDT, des manifestants ont ciblé dans la soirée Emmanuel Macron, alors qu’il se trouvait dans un théâtre parisien avec son épouse. Il est environ 21 heures, vendredi soir, lorsque plusieurs dizaines de militants se rassemblent devant l'entrée du théâtre des Bouffes du Nord où se joue La Mouche. Le couple présidentiel est habitué de ces sorties discrètes, mais un journaliste militant les a repérés dans la salle avant d’indiquer leur présence sur les réseaux sociaux. À l'extérieur, sur le boulevard de la Chapelle, les slogans et les protestations redoublent.

    Une charge de CRS

    Parallèlement, de nombreux policiers se déploient devant l'établissement. Sur certaines vidéos visibles sur les réseaux sociaux, certains manifestants semblent même avoir réussi à franchir la première porte du théâtre, avant d'en être expulsés par la police. Et puis soudain, c'est la charge. "Une quarantaine de CRS se sont mis à courir vers tout le monde et à gazer. Les gens ont pris peur. Ça n’est pas une manière de traiter des personnes venues manifester de manière pacifique !", s’agace Audrey, qui a vécu la scène.

    La voiture d’Emmanuel et Brigitte Macron a finalement été contrainte de quitter le théâtre des Bouffes du Nord protégée par un cordon de policiers, et sous les huées de des manifestants.

    "C’est terriblement inquiétant"

    "Le président et son épouse n’ont pas été exfiltrés, ils ont pu assister à la pièce jusqu’au bout", martèle-t-on à l’Elysée. Il s’agit d’éviter de donner l’image d’un chef de l'Etat qui fuit. Il n’empêche, "c’est terriblement inquiétant, je ne veux pas revivre ce qu’on a subi il y a un an", confie un responsable de la majorité, en référence à la crise des "gilets jaunes".

    Il faut dire que ces derniers jours la tension est montée : permanences de députés dégradées, vœux de Nicole Belloubet perturbés par des avocats, ou encore ceux du ministre de la Culture prévus lundi tout simplement annulés car, dit-on, les conditions ne sont pas réunies pour que cette cérémonie se déroule sereinement.

    Europe 1


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  • L’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn enflamme la toile

    Lundi soir, à la suite de sa conférence de presse devant 150 journalistes internationaux triés sur le volet à Beyrouth, Carlos Ghosn a accordé un entretien exclusif à Léa Salamé pour France Inter. Une interview durant laquelle la journaliste a lourdement insisté sur les conditions de l’évasion du PDG déchu du groupe Renault-Nissan du Japon vers le Liban.

    « Pour beaucoup d'enfants vous êtes l'homme qui a voyagé dans la malle... Vous avez vraiment voyagé dans la malle? », a-t-elle notamment demandé.

     Une question qui a pour le moins interloqué les internautes, qui y ont vivement réagi sur Twitter :

     

     De son côté, l'ex-dirigeant Carlos Ghosn n'a ni confirmé, ni infirmé, s'être caché dans cette fameuse malle, se contentant d'affirmer avoir organisé « tout seul » sa fuite, sans donner plus de détails afin de ne pas « exposer des gens qui ont été tout à fait loyaux et qui (l')ont aidé. »

    Vanity Fair


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