• Afghanistan. Une crue éclair ravage une ville, au moins 72 morts

    À Charikar, en Afghanistan, une crue a tout emporté sur son passage, faisant au moins 72 morts et plus de 100 blessés.

    Une crue éclair, au nord de Kaboul en Afghanistan, a presque tout emporté sur son passage, faisant au moins 72 morts et plus de 100 blessés. Ne reste plus mercredi 26 août que de la boue et des tractopelles qui s’activent pour retrouver des cadavres dans les rues de la ville de Charikar.

    Dans la capitale de la province de Parwan, à une soixantaine de km de Kaboul, les amas de pierres racontent les maisons détruites dans la catastrophe, plus de 500 selon les autorités.

    « Vers 2 h (21 h 30 GMT mardi), des crues éclair déclenchées par de fortes précipitations ont frappé Charikar », a expliqué la porte-parole du gouvernement de la province de Parwan, Whaida Shahkar, qui recense 72 morts et plus de 100 blessés. Un bilan confirmé par le ministère de la Gestion des désastres.

    Un agriculteur a perdu onze membres de sa famille

    Mohammad Qasim, un agriculteur de 45 ans, a perdu onze membres de sa famille, « un homme, sept enfants et trois femmes ». « Cette nuit, quand je les ai appelés, leurs téléphones étaient éteints. J’ai appelé leurs voisins, qui m’ont dit que leur maison avait été détruite », dit-il. Dans les ruines de la maison de sa sœur, il n’a pour l’instant retrouvé que trois cadavres.

    Hamida, une femme de 70 ans, raconte s’être agrippée à sa fenêtre pendant deux heures, alors que l’eau montait, avant d’être sauvée par ses voisins : « J’ai tout perdu, mes bijoux, mon argent, tout ce que je possédais ».

    Les sauveteurs, aidés par de multiples engins de terrassement, continuaient à fouiller les décombres, sous l’œil de dizaines d’habitants pataugeant dans la boue.

    « Nous avons des signalements de personnes toujours coincées sous les débris », a rapporté le porte-parole du ministère de la Gestion des désastres, Tamim Azimi, signe que le bilan macabre devrait encore s’accroître.

    « Nous avons deux familles de notre quartier qui sont encore sous des débris », a confirmé Abdul Majid, un habitant de Charikar, interrogé par la chaîne de télévision Tolo news. « Nous avons besoin de plus de sauveteurs », a-t-il ajouté. Le chef de l’État Ashraf Ghani a ordonné l’envoi d’aide d’urgence à Charikar, a fait savoir la présidence.

    Des catastrophes fréquentes

    Dix-sept cadavres et environ 40 blessés, dont de nombreuses femmes et enfants, ont été amenés à l’hôpital provincial de Parwan, selon son directeur Abdul Qasim Sangin.

    Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des habitants de Charikar appelant à l’aide, alors que d’autres achètent des cercueils pour enterrer leurs proches.

    Les catastrophes dues à des crues sont fréquentes dans le pays, en particulier dans les zones rurales pauvres où les maisons sont souvent fragiles et bâties dans des zones à risque.

    Les sauvetages et acheminements d’aide après des catastrophes naturelles, notamment dans les zones isolées, sont souvent entravés par le manque d’équipements et d’infrastructures dans ce pays appauvri par 40 ans de guerre.

    Ouest-France


  • Commentaires

    1
    Jeudi 27 Août 2020 à 10:33

    au  lieu   de  se  battre   et   d'imposer   la  charia,   ils  feraient  mieux   de  se protéger    des  éléments,  Allah  est  bien   loin

     

    2
    Françoise
    Jeudi 27 Août 2020 à 18:15

    Leur Allah était où? il a oublié de les protéger ! Qu'ils se démerdent  tu vas les aider et tu te fais tuer !

    3
    fripouille
    Vendredi 28 Août 2020 à 10:42

    Pourquoi les aider ? Ils croient en leur Dieu, alors inch Allah !

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