• Affaire Aurélie Vaquier : son conjoint mis en examen et écroué pour meurtre aggravé, annonce le procureur

    Le corps de cette femme de 38 ans a été retrouvé mercredi sous une dalle de béton dans l’Hérault, au domicile conjugal que son compagnon occupait toujours depuis sa disparition en janvier.

    Cela fait plus de deux mois qu’Aurélie Vaquier n’a pas donné de signe de vie. L’enquête, d’abord ouverte pour faire la lumière sur sa disparition, couvre désormais des faits de meurtre, depuis qu’un corps a été retrouvé mercredi sous une dalle de béton, à la faveur d’une banale perquisition menée dans le logement qu’occupait cette femme de 38 ans à Bédarieux, dans l’Hérault, avec son compagnon, Samire, âgé lui de 39 ans.

     

    Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, a annoncé que le conjoint a été mis en examen pour meurtre aggravé, la circonstance aggravante étant celle du lien de concubinage. Il a été ensuite placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention conformément aux réquisitions du parquet. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité. Samire, qui nie toute implication, avait été arrêté et placé en garde à vue mercredi, après la macabre découverte sous la dalle de ce logement qu’il continuait à occuper depuis la disparition de sa compagne, qu’il avait signalée tardivement, le 23 février, après, selon lui, trois semaines de silence d’Aurélie Vaquier.

    « Tout au long de sa garde à vue, il a déclaré n’être pour rien dans le décès et la dissimulation du corps » présumé de sa compagne, a rappelé le procureur. « Devant la juge d’instruction, il a fait usage de son droit à ne pas répondre aux questions de ce magistrat, se contentant de faire une déclaration dans laquelle il maintenait ne pas être l’auteur des faits », dit aussi le parquet.

    Samire, qui était engagé dans une procédure de divorce avec une autre femme, s’était installé avec Aurélie Vaquier « fin novembre 2020, après l’avoir rencontrée l’été précédent ». Aucune plainte pour des faits de violence n’avait été portée à la connaissance des forces de l’ordre. L’homme de 39 ans avait été condamné par le passé pour des « infractions militaires, routières et des vols ».

    Les causes de la mort pas encore déterminées

    Le corps retrouvé mercredi a été découvert dans « une sorte de sarcophage bétonné », placé sous une estrade en bois, elle-même située dans la deuxième partie du logement du couple, qui était en travaux. L’autopsie réalisée jeudi « a permis de confirmer qu’il s’agissait de manière quasi certaine du corps d’Aurélie Vaquier », a indiqué le procureur.

    Plusieurs éléments vont dans ce sens, a-t-il expliqué, notamment des tatouages très spécifiques, comme le « nom d’un ancien chat » de la femme, ou encore des « piercings et des bijoux ». L’examen dentaire est également « parfaitement concordant avec le dossier médical » du dentiste d’Aurélie Vaquier, a encore précisé Raphaël Balland. « Une expertise génétique sera ordonnée pour confirmer définitivement cette identité. »

    Le Parisien


  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Avril 2021 à 17:06

    ce  bonhomme   n'  est   pas   un  petit   saint,   il  faudrait    savoir   s'il   a   des  connaissances en    maçonnerie

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