• Il y a 30 ans, Jean-Claude Romand tuait sa femme, ses enfants et ses parents

    Jean-Claude Romand en 1996.

    Le faux médecin avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Il a été libéré en 2019.

    "Je n'ai pas su parler", admettait Jean-Claude Romand lors de son procès, en 1996. De son silence a découlé l'un des faits divers les plus marquants de ces dernières décennies: faute de pouvoir dire la vérité à sa famille après lui avoir menti pendant 18 ans, le faux médecin décidait, il y a 30 ans jour pour jour, d'assassiner son épouse, ses deux enfants et ses propres parents dans l'Ain.

    Il s'était forgé l'image d'un éminent médecin. Pourtant, alors qu'il est étudiant en médecine, Jean-Claude Romand rate l'examen de fin de deuxième année. La "peur de décevoir" le conduit alors à cacher cet échec à ses parents. C'est le début d'un mensonge qui le poussera à commettre l'irréparable.

    Car Romand ne s'arrête pas là. Il se bâtit une carrière avec laquelle impressionner son entourage: alors qu'il n'a aucun diplôme, il devient la fierté de la famille, se dit médecin, chercheur reconnu à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui prodigue son savoir à des étudiants de l'université et qui connaît bien Bernard Kouchner.

    Malgré tout, ses proches décrivent un homme humble. "Il n'était pas frimeur. Il ne se vantait pas, ne se mettait pas en avant", décrivait Jean-Noël Crolet, son beau-frère, en 2006 dans "Faites entrer l'accusé". Aux yeux des siens, Jean-Claude Romand est un homme discret et brillant, dont les journées sont remplies de séminaires à l'international et de cours à l'université.

    Une escroquerie monumentale

    Il n'en est en fait rien: si Jean-Claude Romand interdit à son épouse de l'appeler lorsqu'il se trouve au bureau, ce n'est pas qu'il a peur d'être dérangé, mais seulement qu'il n'a pas de bureau où être contacté.

    En vérité, lorsqu'il passe le pas de la porte le matin, l'homme fait quelques kilomètres en voiture, part se balader en forêt ou reste dans son véhicule pendant de longues heures avant de rentrer chez lui, le soir.

    Pour que le système fonctionne parfaitement, le faux médecin parvient à escroquer son père et des amis en les convainquant de lui confier leur argent, pour qu'il le fasse fructifier sur des comptes en Suisse. En réalité, les sommes qu'il récupère vont sur un compte à son nom. Pendant l'instruction, les enquêteurs parviennent à calculer que Romand a dépensé plus de 60.000 francs par mois, soit 9150 euros, pendant plusieurs années, comme le mentionne Franceinfo.

    Des doutes dans l'entourage

    C'est avec ce schéma bien rodé que Jean-Claude Romand trompe tout son entourage, femme et enfants compris, pendant 18 ans. Mais le mécanisme finit par rouiller lorsque certaines personnes s'inquiètent du devenir de leurs économies: la maîtresse du faux médecin, pour qui il a placé une certaine somme, lui demande finalement de récupérer son argent, en 1992.

    À la fin de la même année, l'épouse de Romand commence elle aussi à se poser des questions: une amie dont le mari travaille à l'OMS mentionne un arbre de Noël sur leur lieu de travail. Or, son époux n'a jamais proposé d'y emmener ses enfants. Plus alarmant encore, la mère du faux médecin vient de recevoir un avis de découvert de plusieurs dizaines de milliers de francs de la part de sa banque.

    Au coeur des soupçons, Jean-Claude Romand planifie la seule sortie de crise possible à ses yeux. Une semaine avant le quintuple meurtre, il part acheter des cartouches de carabine et un silencieux, ainsi que des barbituriques et des bidons d'essence.

    Quintuple meurtre

    Le 9 janvier 1993 au matin, le faux médecin de 38 ans se saisit d'un rouleau à pâtisserie avec lequel il tue son épouse Florence, dont il place le corps dans le lit conjugal. Il assoit ensuite ses deux enfants, Antoine et Caroline, sur le canapé du salon, regarde un temps Les trois petits cochons, assis entre les deux.

    "Je savais, après avoir tué Florence, que j'allais tuer aussi Antoine et Caroline et que ce moment, devant la télévision, était le dernier que nous passions ensemble. Je les ai câlinés", dira t-il lors de son procès.

    Il demande à sa fille de monter dans sa chambre afin qu'il prenne sa température, prétextant la trouver un peu chaude. Là, il dit à la fillette de s'allonger sur le dos, place un coussin sur sa tête et tire à la carabine. Il procède de la même manière avec Antoine, et remonte la couette sur le corps de ses enfants.

    Ce triple meurtre ne met pas pour autant fin à sa folie criminelle: il part ensuite en voiture jusqu'au domicile de ses parents, à 60 kilomètres de là dans le Jura, et leur tire dessus avec la même carabine. Il tentera également de tuer sa maîtresse avant d'avoir finalement pitié d'elle. Il la ramène chez elle et lui demande de ne rien dire.

    "J'ai tué tous ceux que j'aime, mais je suis enfin moi"

    Le reste de la journée, Romand le passe chez lui, devant la télévision. Le soir, il finit par asperger d'essence la maison et les cadavre, avale un barbiturique, met le feu au domicile puis s'allonge à côté de son épouse.

    En arrivant, les pompiers le trouvent inconscient et le conduisent à l'hôpital. Une fois sorti du coma, il prend conscience "que ce n'était pas comme d'habitude, que ce n'était pas un mensonge, qu’[il] avait vraiment tué", comme le relate Le Monde.

    Son procès s'ouvre en juin 1996. La presse et le public se précipitent aux assises de l'Ain pour découvrir le visage du faux médecin et tenter de percer à jour sa réelle identité.

    "J'ai tué tous ceux que j'aime, mais je suis enfin moi", lance-t-il à la barre à cette occasion.

    Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans, Jean-Claude Romand a finalement obtenu sa libération pour bonne conduite en juin 2019. Depuis, il semble qu'il vit dans une abbaye dans l'Indre, sous liberté conditionnelle.

     RMC Crime

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  • Un chasseur de 84 ans qui rangeait son arme de chasse dans sa voiture samedi s’est tué accidentellement à Prunelli di Fiumorbo (Haute-Corse), a indiqué le procureur de la République de Bastia ce dimanche 8 janvier.

    « D’après les premières constatations, la victime est seule en cause », a expliqué Arnaud Viornery, confirmant une information de « Corse Matin » et selon qui « il s’agit d’un tir accidentel à l’occasion d’une manipulation de l’arme ».

    Plutôt que d’interdire la chasse le dimanche, le gouvernement va créer une application pour signaler les chasseurs

    Les mesures du gouvernement attendues

    L’octogénaire, résidant de la commune, est décédé, peu après l’arrivée des secours qui ont tenté de le réanimer, d’un seul tir de chevrotine dans la poitrine alors qu’il manipulait son propre fusil.

    Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie.

    Cet événement est survenu à deux jours de l’annonce par le gouvernement de mesures concernant la chasse en vue de mieux sécuriser la pratique pour réduire le nombre d’accidents. La perspective d’une interdiction dominicale semble ne plus être à l’ordre du jour selon plusieurs sources ayant participé aux consultations qui ont duré des mois.

    L'Obs

    Un de moins !


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  • Un enfant de 6 ans qui appelait à l’aide par la fenêtre de son domicile de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a alerté une policière de passage, samedi 31 décembre. Son père de 62 ans a été retrouvé mort sur le canapé alors que sa mère était inconsciente. Une enquête a été ouverte.

    Un homme de 62 ans a été retrouvé mort et sa femme de 45 ans a été découverte inconsciente à leur domicile de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), samedi 31 décembre 2022. Leur fils âgé de 6 ans avait alerté une policière de passage en appelant à l’aide par la fenêtre, rapporte Le Parisien .

    La découverte a eu lieu peu avant 16 h dans un appartement situé au premier étage d’un immeuble. La fonctionnaire, qui n’était pas en service au moment des faits, a pu rejoindre l’enfant qui venait de lui lancer les clés par la fenêtre, expliquent nos confrères. Son père a été retrouvé sur le canapé en état de rigidité cadavérique alors que sa mère était inconsciente dans le lit.

    Alcool et médicaments

    Les sapeurs-pompiers et les policiers du commissariat de Levallois se sont ensuite rendus sur les lieux. Après avoir reçu les premiers soins sur place, la quadragénaire a été transportée en urgence absolue à l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris (XVe arrondissement) avec un pronostic vital engagé, indique le quotidien local. Dimanche après-midi, la mère de famille, juriste dans un établissement public, se trouvait toujours dans le coma.

    L’enfant, qui a été pris en charge par sa marraine, a expliqué que son père s’était allongé sur le canapé la veille au soir et que sa mère avait fait de même dans son lit, mais qu’ils ne s’étaient plus réveillés depuis. Des bouteilles d’alcool et des médicaments ont été retrouvés par la suite à proximité des corps, révèle le journal.

    Enquête ouverte

    Une autopsie du sexagénaire devrait être réalisée en ce début de semaine dans le cadre de l’enquête ouverte pour recherche des causes de la mort. « Pour l’instant nous restons très prudents, car les circonstances restent assez ouvertes », a indiqué le parquet de Nanterre. Les victimes ne seraient pas connues des services de la mairie.

    Ouest-France


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  • Un conducteur handicapé ayant oublié sa carte de stationnement handicapé a reçu une amende pour stationnement non-autorisé, malgré sa bonne foi.

    C'est une triste histoire qui est arrivée à un conducteur handicapé d'Amiens. Un jour d'août 2021, Alexandre Delefortie, se rend dans cette ville en voiture. Une fois arrivé à destination, il gare son véhicule sur une place handicapée... mais se rend compte qu'il a oublié sa carte de stationnement handicapé, qui justifie, aux yeux de la loi, sa présence à cet emplacement.

    Au lieu de la glisser, comme toujours, devant le volant, il dépose sa carte d'invalidité à cet endroit. De quoi justifier son stationnement, pense-t-il, comme il l'explique à France 3 Régions :

    "À la place [de la carte de stationnement handicapé] j'ai mis ma carte d'invalidité. C'est le document qui certifie que je suis bien une personne handicapée, à titre définitif. C'est un certificat délivré par la Préfecture de la Somme." "Je pensais qu'avec cela, ils seraient indulgents..."

    Un certificat qui ne suffit pas à prouver le handicap ?

    Las, il se trompe. À son retour, une belle amende l'attend en effet sur le pare-brise de sa voiture. 135 euros de la part de la police municipale, pour stationnement non-autorisé. Une situation incompréhensible à laquelle sa bonne foi n'arrangera rien.

    En effet, Alexandre fournit les justificatifs nécessaires à prouver sa paraplégie, qui date d'un quart de siècle, suite à un accident de moto. Malgré tout, il est convoqué au tribunal le 9 décembre dernier. Au cours de l'audience, l'amende est confirmée et les frais de procédure s'y ajoutent. Ce qui porte le tout à 166 euros. La douche froide, pour Alexandre :

    "C'est un sketch." "Je pensais qu'ils annuleraient et qu'on en parlerait plus." "À Amiens, on ne trouve déjà pas beaucoup de place handicapés facilement, là je les trouve trop à cheval sur les règles."

    Alexandre Delefortie refuse de payer son amende et fera donc appel de cette décision.

    Auto Moto


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  • Un homme qui changeait une roue sur sa voiture est mort écrasé par celle-ci, jeudi 29 décembre 2022 à Colembert (Pas-de-Calais). Ses proches ont réussi à déplacer la victime, âgée de 73 ans. Pendant près d’une heure, les secours ont tenté de réanimer le septuagénaire. En vain. 

    Un homme de 73 est décédé tragiquement dans son garage, jeudi 29 décembre 2022 à Colembert, dans le Pas-de-Calais. La victime a été écrasée par sa voiture, rapporte La Voix du Nord .

    Selon La Semaine dans le Boulonnais , le septuagénaire était en train de changer une roue. Il se trouvait sous le véhicule quand le drame s’est produit. L’appareil servant à surélever la voiture a basculé. Les proches de la victime ont réussi à la déplacer puis ont prévenu les secours.

    Décédé sur place

    Un dispositif composé de sapeurs-pompiers, d’une équipe du SMUR et de gendarmes a été déployé sur les lieux de l’accident. Ils sont intervenus pendant près d’une heure pour tenter de sauver la victime. Malgré les tentatives de réanimation des secouristes, le septuagénaire est décédé.

    Ouest-France


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  • Var: une chienne vient en aide à son maître blessé à la tronçonneuse

    Baila, un Golden Retriever de 8 ans, est devenue une héroïne à Besse-sur-Issole.

    Un chien a porté secours à son maître alors qu'il venait de se blesser avec sa tronçonneuse à Besse-sur-Issole (Var). L'homme taillait des bûches de bois mardi dernier et s'est coupé trois doigts avec l'objet tranchant. Au sol, il commence à perdre beaucoup de sang et sa chienne, Baila, a réussi à le maintenir éveillé.

    Baila l'a stimulé avec un ballon

    Lors de l'accident, la chienne de huit ans, de race Golden Retriever, s'est tout de suite précipitée vers son maître au sol. Elle l'a d'abord stimulé avec un ballon puis lui a léché le visage à de nombreuses reprises.

    L'homme raconte qu'il s'est senti tomber dans les pommes plusieurs fois mais que son animal l'a tenu éveillé en restant collé près de lui.

    l a finalement été conduit à la clinique de la main à Toulon par les sapeurs-pompiers de Garéoult. Opéré en urgence, l'homme va bien et est désormais sorti d'affaire.

    BFM.TV


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    Le plus grand joueur de l’histoire du foot s’est éteint à l’âge de 82 ans. Il a marqué à jamais l’histoire du sport le plus populaire de la planète.

    Le football vient de perdre son plus illustre ambassadeur, son totem et l'une de ses plus grandes références. Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, s'est éteint à l'âge de 82 ans des suites d'un cancer, et c'est tout le monde du ballon rond qui est orphelin, car il a souvent été présenté comme le meilleur joueur de l'histoire.

    Depuis des semaines, son état de santé était devenu préoccupant et sa famille s'était réunie autour de lui tandis que les Brésiliens se préparaient à la triste nouvelle. 

    Le roi Pelé est mort

     LIEN de l'article :

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  • Selon sa belle-mère, elle a appelé à de nombreuses reprises les secours, qui ne sont jamais parvenus jusqu'à elle. Elle estime que la jeune femme serait encore en vie si les autorités avaient mieux été préparées.

    Anndel Taylor, 22 ans, est l'une des 50 victimes de ce que les autorités appellent "le blizzard du siècle" qui frappe les États-Unis et le Canada. Elle est morte bloquée dans sa voiture, à Buffalo, dans l'État de New York, ville particulièrement meurtrie par cette tempête historique.

    Vendredi dernier, Anndel Taylor travaille de 6h à 14h dans la ville voisine, où elle suit une formation d'infirmière. Une interdiction de prendre la route est émise à 9h, alors que la jeune femme est déjà au travail.

    Les secours eux-mêmes bloqués par la tempête

    Anndel Taylor a quitté le travail 20 minutes en avance afin d'échapper au blizzard, néanmoins, elle s'est quand même fait prendre dans la quantité considérable de neige déjà tombée sur la région. Elle était à quelques minutes de chez elle lorsque sa voiture s'est retrouvée coincée.

    Dans un entretien accordé ce mardi au New York Post, la belle-mère d'Anndel Taylor a déclaré que la jeune infirmière serait encore en vie si les autorités avaient mieux été préparées.

    "Tant de vies auraient probablement pu être sauvées s'ils avaient mis en place l'interdiction de voyager la nuit précédente", a dénoncé Laneesha Smith.

    Laneesha Smith explique que sa belle-fille a appelé à de nombreuses reprises les secours et que ses proches ont fait de même. Ils ont également essayé de prendre leur véhicule pour aller la chercher mais n'ont pas pu la rejoindre à cause de la neige.

    "Les secours n'arrêtaient pas de lui dire qu'ils allaient essayer de la joindre mais rien. Ils n'y sont jamais arrivés", déplore Laneesha Smith.

    Selon le responsable du comté Mark Poloncarz, la neige et le vent étaient si abondants et la visibilité si mauvaise que les secours ne pouvaient pas circuler normalement, notamment à cause des nombreux véhicules bloqués sur la route.

    "Ils ont dit qu'ils étaient préparés à cette tempête, mais ils n'étaient pas préparés à cette tempête", a affirmé la belle-mère de la victime.

    Le corps récupéré deux jours plus tard

    Cette dernière raconte au New York Post qu'elle a eu des nouvelles d'Anndel Taylor pour la dernière fois peu après midi le soir de Noël et qu'elle semblait aller bien. La jeune femme a d'ailleurs envoyé des vidéos de la neige autour de sa voiture à ses proches.

    "Il lui restait un demi-réservoir d'essence, alors elle allait faire rouler la voiture pendant un petit moment, puis l'éteindre et la rallumer", explique Laneesha Smith. Lorsqu'elle a rappelé sa belle-fille plus tard, elle ne répondait plus au téléphone.

    Elle ajoute que le lendemain, le samedi, les secours ne sont pas allés chercher la jeune femme, bien qu'un passant ait signalé la présence de son corps inerte dans la voiture. Par conséquent, ce sont ses proches qui sont allés récupérer le corps de la victime dans la journée de dimanche.

    BFM.TV


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  • Etats-Unis : près de 50 morts dans «le blizzard du siècle», l’état d’urgence déclaré dans l’Etat de New York

    La tragédie ne cesse de prendre de l’ampleur. La violente tempête hivernale frappant les Etats-Unis depuis plusieurs jours a causé la mort d’au moins 49 personnes dans le pays, dont 27 dans un seul comté de l’Etat de New York, selon le dernier bilan en date des autorités américaines ce mardi matin.

    Et ce «blizzard du siècle» est loin d’être terminé, ont averti lundi soir les autorités. «Il est bien trop tôt pour dire que c’est terminé», a mis en garde la gouverneure de New York, Kathy Hochul, précisant que jusqu’à 30 cm de neige devaient encore tomber. «C’est clairement le blizzard du siècle», a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse depuis la ville de Buffalo, où elle est née. Même si l’intensité de la tempête n’est plus celle de ces derniers jours, il est «toujours dangereux d’être dehors», a-t-elle alerté.

    L’ouest de l’Etat de New York, pourtant habitué au froid et aux tempêtes, a été enseveli durant le week-end de Noël sous des mètres de neige, subissant des températures polaires depuis la semaine dernière. Dimanche soir, le bilan dans le comté d’Erie, qui comprend Buffalo, était déjà de 13 morts, mais les services locaux ont confirmé depuis le décès de 14 autres personnes, amenant le total des victimes du blizzard à 27, a déclaré lundi matin Mark Poloncarz, responsable pour ce comté.

    Certaines personnes ont été retrouvées mortes dans leur voiture ou dehors, et d’autres sont décédées d’un arrêt cardiaque en essayant de déblayer la neige, alors que les températures sont encore glaciales, a-t-il déclaré. Il a dit s’attendre à ce que davantage de victimes soient peu à peu retrouvées. Le total des décès confirmés par les autorités à travers neuf Etats américains est d’au moins 49 morts. Dans l’Ohio, des accidents de la route liés à ces intempéries ont fait 9 victimes, dénombre l’Ohio State Highway Patrol.

    «Déchirant»

    «Mon cœur est avec ceux ayant perdu un proche», a tweeté lundi le président américain, Joe Biden, indiquant s’être entretenu au téléphone avec la gouverneure, et promettant de fournir les ressources fédérales nécessaires. La gouverneure de New York, Kathy Hochul, a affirmé que dans certaines villes de l’ouest de l’Etat la couche de neige avait atteint «jusqu’à un mètre d’épaisseur pendant la nuit».

    Tempête Elliot : chaos et scènes de panique sur les routes enneigées aux États-Unis

    Plus tard lundi, elle s’est entretenue avec le président Biden qui a offert «toute la force du gouvernement fédéral» pour soutenir l’Etat de New York. Le chef de l’Etat américain a également approuvé la proclamation de l’état d’urgence dans l’Etat de New York.

    Buffalo est toujours en grande partie bloqué, en raison des quantités impressionnantes de neige tombées. Des images du centre-ville montraient des voitures en travers de la route, recouvertes de neige. «S’il vous plaît, sauf si vous faites partie des services de secours, ne conduisez pas», a demandé Mark Poloncarz. «Les conditions sont mauvaises.»

    Une interdiction de se déplacer était toujours en vigueur lundi dans l’ouest du comté, mais elle était bravée par certains habitants, a-t-il regretté. «Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est emmener les gens jusqu’aux médecins, infirmières et hôpitaux», a expliqué lundi matin sur CNN John Garcia, le shérif du comté. «Les routes commencent enfin à être praticables parce que les vents sont retombés.»

    Durant le plus fort de la tempête, les secours n’avaient plus la possibilité d’atteindre les personnes en détresse, par exemple celles bloquées dans leur voiture ou chez elles sans électricité. «C’est déchirant d’avoir des appels de familles avec des enfants, qui disent qu’ils sont gelés», a dit John Garcia.

    L’électricité a été rétablie pour plus de 13 000 foyers durant les dernières vingt-quatre heures, a précisé Mark Poloncarz lundi matin, mais plus de 12 000 restent encore sans courant. Certains ne pourront être raccordés au réseau avant mardi, a-t-il prévenu.

    2 700 vols annulés lundi

    Depuis mercredi soir, les Etats-Unis sont frappés par cette tempête d’une rare intensité, dont les vents glacés ont provoqué d’importantes chutes de neige, notamment dans la région des grands lacs. Des dizaines de millions d’Américains ont vu leur week-end de Noël chamboulé par des coupures de courant massives, des routes devenues impraticables et des milliers de vols annulés, provoquant le chaos dans les aéroports.

    Lundi, plus de 2 600 vols étaient encore annulés aux Etats-Unis, selon le site de suivi Flightaware.com. Les conditions ne devraient s’améliorer que progressivement au fil de la semaine. La météo «va continuer de provoquer des conditions de voyage dangereuses localement pour les deux jours à venir», a déclaré dans son dernier bulletin national le service météorologique américain (NWS). «La plupart de l’est des Etats-Unis va rester dans des conditions de gel durant la journée de lundi, avant une tendance plus modérée s’installant à partir de mardi», a-t-il ajouté.

    Mise à jour : mardi 27 décembre à 8h31, avec le bilan actualisé à 49 morts et l’état d’urgence dans l’Etat de New York.


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  • Un gendarme est décédé mardi 27 décembre 2022 après s'être fait tirer dessus dans l'exercice de ses fonctions, à une centaine de kilomètres au sud de la ville canadienne de Toronto, au Canada, a annoncé la police.

    « C'est avec le cœur lourd que j'ai le regret d'annoncer qu'un agent de la Police provinciale de l'Ontario, Grzegorz Pierzchala, a été tué aujourd'hui dans l'exercice de ses fonctions », a indiqué le commissaire Thomas Carrique de la Police provinciale de l'Ontario (PPO), sur Twitter.

    Grzegorz Pierzchala « enquêtait sur une collision automobile lorsqu'il a été tué par balle cet après-midi », dans la petite ville de Hagersville qui compte quelque 3 000 habitants, dans le sud de la province, selon un communiqué.

    Le gendarme était âgé de 28 ans et était en poste depuis un peu plus d'un an. Il est décédé à l'hôpital.

    Deux suspects ont été placés en garde à vue, a déclaré la police, lors d'un point presse mardi.

    Dans la soirée, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déploré des « nouvelles déchirantes »« Les pensées de tous les Canadiens accompagnent sa famille, ses amis et ses collègues », a-t-il tweeté.

    Moins familier des fusillades de masse que son voisin américain, le Canada connaît toutefois une recrudescence d'actes violents de ce type, ce qui a poussé les autorités à récemment légiférer pour interdire les armes de poing.

    Ouest-France


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  • Macabre découverte au Luxembourg. Jeudi dernier, les forces de l'ordre luxembourgeoises ont retrouvé le corps démembré d'une femme d'origine portugaise de 32 ans dans un appartement du quartier de Bonnevoie. Un homme a été interpellé: il s'agirait, selon la presse portugaise, du propriétaire de l'appartement dans lequel la victime vivait avec son compagnon.

    Jeudi, la police intervient dans le quartier après l'agression au couteau d'un jeune homme de 27 ans. Ce dernier est pris en charge par les secours, et un suspect de 45 ans est arrêté.

    Dans l'appartement de l'agresseur présumé, les policiers tombent sur le corps partiellement démembré et mutilé d'une femme, qu'ils identifient comme étant la compagne du jeune homme qu'ils venaient secourir, rapporte le média portugais Cofina.

    Tous les protagonistes sont d'origine portugaise

    Agée de 32 ans, la victime, Diana C., était d'origine portugaise mais s'était établie depuis plusieurs années au Luxembourg, selon RTL. Si elle n'a "aucun lien familial avec le suspect", comme le précise le parquet, elle et son compagnon aurait vécu plusieurs mois avec lui, dans le même appartement. Ce dernier est également originaire du Portugal.

    On ne connaît pour l'heure pas les raisons du passage à l'acte de l'agresseur présumé. Mais il a été inculpé pour "assassinat", "meurtre" et "tentative de meurtre" et a été incarcéré après avoir été présenté à un juge.

    Le petit ami de la jeune femme a été hospitalisé et ses jours ne sont pas en danger. Sur les réseaux sociaux, la soeur de Diana C. a rendu hommage à la victime, rapporte RTL: "Repose en paix. Je ne t'oublierai jamais. Je n'arrive pas à croire ce qui s'est passé. Tu seras toujours avec moi, dans mes pensées. Maintenant tu es mon ange gardien."

    RMC crime


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  • Terrible drame ce dimanche de Noël dans la commune de Romans-sur-Isère, dans la Drôme. Vers 22 heures, les pompiers et les forces de l’ordre ont été appelés alors qu’une jeune fille de 11 ans s’est tuée, en tombant du quatrième étage d’un immeuble du centre-ville, rapporte  Le Dauphine Libéré. D’après France 3, les secours, une fois arrivés sur les lieux de l’incident, n’ont pu que constater la mort de la collégienne. La jeune adolescente, qui était scolarisée dans un collège de Romans-sur-Isère, d’après France Bleu Drôme Ardèche, n’a pu être réanimée par les secours. Selon les informations de la radio locale, la jeune fille se trouvait seule dans sa chambre au moment du drame. Le reste de sa famille était présent dans le logement. Une autopsie doit être pratiquée à l’institut médico-légal de Grenoble (Isère) précise Le Dauphiné Libéré, et l’enquête devra déterminer les causes de la mort de la jeune fille, notamment afin de comprendre si elle a pu sauter volontairement depuis la fenêtre. Il s’agit d’une des hypothèses avancées à ce stade. Les investigations ont été confiées à la Brigade de Sûreté de Romans-sur-Isère, dépendant du commissariat de la ville.

    Le Parisien


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  • Ce sont des proches, inquiets de ne pas avoir de nouvelles en ce lendemain de jour de Noël, qui ont alerté les secours. Ce lundi matin, vers 10h20, les policiers d’Alençon (Orne) ont été alertés qu’un couple de la commune voisine de Valfrembert ne répondait pas aux appels de ses proches, rapporte le quotidien régional Ouest-France. Une équipe est alors dépêchée sur place et ne peut que constater le décès d’un couple de sexagénaire vivant dans le bourg. Les deux corps sont retrouvés sans vie dans ce pavillon familial situé à 5 km d’Alençon. Le couple était en instance de divorce Celui de la femme est découvert alors qu’il aurait été poignardé à plusieurs reprises. Son mari est lui retrouvé pendu dans le garage de l’habitation. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Alençon dont le substitut du procureur s’est rendu sur place. Un périmètre de sécurité a été mis en place autour du pavillon et la police technique et scientifique est arrivée sur les lieux (depuis Rouen) en début d’après-midi, pour tenter de comprendre les circonstances de ce double drame. Selon les premiers éléments de l’enquête, il pourrait s’agir d’un féminicide suivi d’un suicide. Le couple était en instance de divorce précisent aussi nos confrères de France Bleu Normandie. Le collectif féministe Nous toutes rapporte, au 25 décembre, que 131 féminicides ont eu lieu en France, en 2022. Le collectif féminicides par compagnons ou ex en dénombre 105 pour ce qui le concerne

    Le Parisien


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  • Eure: l'incendie d'une maison à Selles fait une 3e victime, une adolescente de 13 ans

    L'incendie qui a provoqué la mort de deux enfants samedi dans une longère à Selles (Eure) a fait une troisième victime, leur soeur de 13 ans décédée lundi, a annoncé le parquet d'Evreux.

    "La 3e victime est décédée aujourd'hui. Elle avait 13 ans, c'est la grande soeur des deux premières victimes", une fillette de 7 ans et son frère de 11 ans, a déclaré lundi à l'AFP Christophe Salort, procureur adjoint de la République à Évreux.

    La jeune adolescente, extirpée du brasier en arrêt cardio-respiratoire samedi, avait été évacuée "en urgence absolue" par hélicoptère vers l'hôpital Trousseau à Paris.

    Au total, cinq adultes et cinq enfants, quatre générations d'une même famille réunie pour Noël, se trouvaient dans cette résidence secondaire proche de Pont-Audemer. Les personnes présentes dans la maison la nuit des faits venaient des Yvelines, de Paris (XVIe), de Saône-et-Loire et de Suisse, a précisé Christophe Salort.

    L'origine du sinistre encore indéterminée

    "Un expert judiciaire a été saisi. Les opérations d'expertise judiciaire sont en cours pour déterminer l'origine de l'incendie qui reste à cette heure indéterminée", a ajouté le magistrat.

    Les pompiers avaient été alertés du sinistre vers 3h45 et étaient arrivés rapidement sur les lieux mais le feu était déjà très avancé et la longère normande était la proie des flammes.

    BFM.TV


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  • Tapis dans les bois, à l'affût de sa proie, l'homme de 88 ans chasse la palombe. Mais les détonations de sa carabine alertent la police qui finit par l'interpeller, rapporte Sud-Ouest. Car le chasseur se trouve dans le parc de Pombonne, un jardin public au nord de Bergerac, une zone interdite à la chasse tout au long de l'année.

    De plus, l'octogénaire est en possession d'une carabine alors qu'il a interdiction de détenir une arme depuis au moins trois ans. Les forces de l'ordre lui ont donc retiré son fusil de chasse avant de le conduire au commissariat.

    Le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés et sera jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité au tribunal judiciaire de Bergerac au mois de février 2023.

    BFM.TV


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  • Cette semaine, la justice a eu la lourde tâche d'évaluer le préjudice d'un homme dont le pénis a été amputé suite à une erreur médicale.

    Quel est le prix d'un organe ? C'est la question à laquelle a dû répondre la justice face à cet homme amputé de son pénis après une erreur médicale.

    Les juges ont parfois la lourde tâche d'avoir à évaluer la souffrance humaine et de lui donner un prix. C'est le cas lors des dossiers d'indemnisation en cas d'erreurs médicales. Si la loi pose des cadres et propose des barèmes, il faut également évaluer les conséquences, notamment psychologiques.

    Amputé de son pénis, la justice accorde à cet homme une indemnisation de 61 000 euros

    C'est ce qu'ont dû estimer les magistrats du tribunal administratif de Nantes ce mercredi 21 décembre lorsqu'ils ont rendu leur jugement dans cette affaire peu banale. Un homme y poursuivait le CHU de Nantes pour l'ablation totale de son pénis. Il a gagné son procès, mais est loin d'être satisfait par le montant obtenu pour l'indemnisation qu'il juge dérisoire.

    À 30 ans, il est atteint d'un cancer de la peau de la verge

    Tout commence en 2014. L'homme a découvert qu'il était atteint par un cancer de la peau sur la verge. Il était alors âgé de 30 ans. Une opération est nécessaire pour retirer la tumeur. À l'époque, le spécialiste va s'attacher à retirer les cellules cancéreuses en préservant l'organe masculin le plus possible.

    Mais l'intervention est loin d'avoir été suffisamment efficace et le cancer a continué à se propager. L'homme a par la suite ressenti de violentes douleurs. Une deuxième opération a été nécessaire en 2017. Cette fois, elle a abouti à l'ablation totale du pénis de la victime.

    Marie-France

    LIEN autre article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/j-ai-de-la-haine-le-chu-de-nantes-condamn%C3%A9-apr%C3%A8s-l-ablation-du-p%C3%A9nis-d-un-patient/ar-AA15wtUI?cvid=3e4deec6631f48deb56ac076434c6163


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  • Un dramatique incendie a coûté la vie à deux enfants en ce matin du 24 décembre. Celui-ci s'est déclaré dans une maison secondaire de Selles, dans l'Eure, vers 3 h 30 du matin et a entièrement ravagé l'habitation, où se trouvait une famille de dix personnes ? cinq enfants et cinq adultes. Deux enfants sont décédés. Une troisième enfant, une fillette de 12 ans, se trouvait « en urgence absolue » lorsque les secours l'ont sortie du bâtiment. Elle a été évacuée par hélicoptère vers un hôpital parisien.

    Quatre générations d'une même famille étaient réunies pour Noël et se trouvaient dans cette résidence secondaire proche de Pont-Audemer, a précisé à l'Agence France-Presse Isabelle Dorliat-Pouzet, secrétaire générale de la préfecture de l'Eure. Les cinq adultes et deux enfants avaient pu sortir à temps du bâtiment, y compris l'arrière-grand-mère nonagénaire, a-t-elle spécifié.

    Mais les victimes, une fillette d'environ 8 ans et un garçon d'une dizaine d'années, n'avaient pu sortir du bâtiment en flammes et se trouvaient en arrêt cardio-respiratoire lorsque les pompiers ont réussi à les évacuer.

    Les pompiers ont été alertés du sinistre vers 3 h 45 et sont arrivés rapidement sur les lieux, mais le feu était déjà très avancé et la longère normande était la proie des flammes. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie, qui « restent inconnues à ce stade », a ajouté Isabelle Dorliat-Pouzet.

    Le Point


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  • Aux Etats-Unis, une violente tempête paralyse le pays à l’approche des fêtes

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/aux-etats-unis-une-violente-temp%C3%AAte-paralyse-le-pays-%C3%A0-l-approche-des-f%C3%AAtes/ar-AA15AGwg?ocid=msedgntp&cvid=ba77a2bbcaf247929b12df061797dfd5


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