• Poursuivi pour avoir enregistré et diffusé une communication téléphonique avec un officier supérieur de l'armée, le journaliste Anis Rahmani, patron du premier groupe de médias privé algérien, Ennahar, et proche de l'entourage de l'ex-président Bouteflika, a été condamné dimanche à cinq ans de prison ferme.

     

    Tout puissant sous l'ère Bouteflika, le journaliste et PDG du premier groupe de médias privé algérien, Ennahar, Anis Rahmani, a fini par être rattrapé par la justice. Il a été condamné, dimanche 15 novembre, à cinq ans de prison ferme, selon Ennahar. Une peine d'une sévérité sans précédent à l'encontre d'un patron de presse en Algérie.

    Diffusion d'une communication avec un officier supérieur de l'armée

    Proche de l'entourage de l'ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika, le patron d'Ennahar était poursuivi pour avoir enregistré et diffusé une communication téléphonique qu'il avait eue avec un officier supérieur de l'armée.

    De son vrai nom Mohamed Mokaddem, Anis Rahmani, journaliste de 49 ans, était alors accusé d'"outrage à un officier durant l'exercice de ses fonctions", "diffamation à l'encontre de l'armée", "outrage à corps constitué" et "atteinte à la vie privée en enregistrant une communication sans l'accord du concerné", selon le site en ligne d'Ennahar dont il est propriétaire. 

    En détention depuis février dernier, il a également écopé d'une amende de 100 000 dinars (près de 700 euros) dans cette affaire.

    Le 15 octobre dernier, Anis Rahmani a par ailleurs été condamné à six mois de prison ferme pour diffamation dans une autre affaire, qui l'opposait au directeur de la revue arabophone Echourouk El-Arabi, Yassine Fodil.

    Avec AFP France 24


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  • Proche de Donald Trump, le chef de la diplomatie américaine débarque en France

    Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo est arrivé samedi à Paris, où il doit rencontrer lundi le président français Emmanuel Macron qui a déjà, contrairement à Donald Trump, reconnu la victoire de Joe Biden dans la course à la Maison Blanche.

    Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo est arrivé samedi à Paris, où il doit rencontrer lundi le président français Emmanuel Macron qui a déjà, contrairement à Donald Trump, reconnu la victoire de Joe Biden dans la course à la Maison Blanche. "Heureux d'être en France, le plus vieil ami et allié des Etats-Unis", a tweeté à sa descente d'avion le secrétaire d'Etat, dont c'est la première visite bilatérale dans la capitale française, hormis un déplacement pour accompagner le président américain. "Notre partenariat est bâti sur des valeurs partagées: la démocratie, la liberté et l'Etat de droit", a-t-il ajouté.

    Le ministre, accompagné de son épouse Susan Pompeo, n'avait pas grand-chose à son agenda durant le week-end, hormis un hommage aux victimes des récents attentats perpétrés en France. Le 16 octobre, un enseignant français, Samuel Paty, a été décapité par un tueur islamiste à Conflans-Sainte-Honorine (en région parisienne). Le 29 octobre, un attentat a fait trois morts dans la basilique de Nice (sud-est).

    A l'écart des caméras

    Lundi matin, Mike Pompeo doit rencontrer Emmanuel Macron ainsi que son homologue Jean-Yves Le Drian. Mais même ces entretiens devraient se faire pour l'essentiel à l'écart des caméras. Les Français ont en effet insisté sur le fait qu'ils avaient accepté de recevoir Mike Pompeo à sa propre demande, et "en toute transparence avec l'équipe du président élu Joe Biden".

    Le président Macron a été parmi les premiers à féliciter le démocrate pour son élection aux Etats-Unis, puis à s'entretenir au téléphone avec lui. Et ce alors même que le président républicain sortant n'a toujours pas reconnu sa défaite. Mike Pompeo a lui-même, avant de s'envoler pour une tournée en Europe et au Moyen-Orient dont Paris est la première étape, refusé de reconnaître la victoire de Joe Biden. "Il y aura une transition en douceur vers une seconde administration Trump", a-t-il dit mardi, avant de critiquer les dirigeants étrangers qui ont déjà pris contact avec le démocrate.

    Au-delà de ces deux réalités parallèles qui risquent de parasiter la diplomatie américaine, les entretiens parisiens s'annoncent également tendus. Jean-Yves Le Drian a prévenu qu'il s'opposerait, devant Mike Pompeo, à une accélération du retrait des troupes américaines d'Afghanistan et d'Irak, envisagée par Donald Trump avant la fin officielle de son mandat, le 20 janvier. Selon le département d'Etat, les discussions porteront également sur "l'unité transatlantique", souvent malmenée pendant l'ère Trump, ainsi que la lutte contre le terrorisme.

    Challenges


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  • Financement libyen: "J’irai jusqu’au bout pour démasquer ceux qui sont derrière cela", promet Nicolas Sarkozy qui dénonce une machination

    Après les déclarations de Ziad Takieddine qui nie désormais tout financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, l'ancien président contre-attaque et assure vouloir démasquer "ceux qui sont derrière cela", dénonçant une machination.

    Nicolas Sarkozy contre-attaque ! Invité vendredi de BFMTV, l'ancien président de la République a réagi au volte-face de Ziad Takieddine l'homme d'affaires franco-libanais à l'origine des accusations sur un présumé financement libyen de sa campagne en 2007. Nicolas Sarkozy a partagé sa colère "d'avoir été traîné dans la boue". 

    "C’est une colère froide dont vous n’imaginez pas la profondeur et la force. Est-ce normal qu’un ancien président de la République soit trainé dans la boue depuis huit ans?".

    Dans le viseur du chef de l'Etat, ce qu'il appelle une bande de malfaiteurs libyens, le site Mediapart et le parquet national financier à l'origine de l'enquête: "Cette institution créée à l’époque de Monsieur Hollande a eu jusqu’à treize dossiers contre moi qui tombent les uns après les autres d’une manière lamentable et ridicule".

    Un autre procès dans dix jours

    Le parquet national financier précise de son coté qu'il existe bien au delà des accusations de Ziad Takieddine des indices graves ou concordants. Machination, répond Nicolas Sarkozy: "J’irai jusqu’au bout pour démasquer ceux qui sont derrière cela", promet-il.

    L'ancien président devra d'abord se défendre dans une autre affaire où il est également mis en examen. L'affaire dite des écoutes. Le procès doit débuter dans 10 jours.

    Mercredi, l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, exilé à Beyrouth pour échapper à la justice française, a déclaré avoir subi des pressions et expliqué que Nicolas Sarlozy n'avait jamais reçu d'argent libyen pour financer sa campagne de 2007. Il avait pourtant affirmé l'inverse pendant des années, devant les juges et également devant des journalistes et cela à plusieurs reprises. Des propos à l'origine de l'enquête qui a conduit à la mise en examen, il y a trois semaines, de Nicolas Sarkozy.

    RMC


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  • BON ANNIVERSAIRE PIERRE

    A ta santé !


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  • Le coq français


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  • Etats-Unis: comment Donald Trump persiste à bloquer la transition avec Joe Biden

    Si Joe Biden souhaite se mettre au travail eu plus vite, l'actuelle administration, encore sous les ordres de Donald Trump, ne l'entend pas de la même oreille.

    Et à la fin, il n'en restera qu'un. Quasiment une semaine après l'annonce de la victoire du Démocrate Joe Biden à l'élection présidentielle américaine, au terme d'un scrutin extrêmement serré, son dauphin refuse de reconnaître sa défaite. Sur Twitter ou lors de courtes interventions, Donald Trump hurle à la fraude électorale et l'assure: l'élection n'est pas perdue tant que ses recours dans plusieurs États n'ont pas abouti.

     

    Pour l'heure, la situation est donc bloquée. Si Joe Biden a déjà reçu les félicitations publiques de plusieurs chefs d'État étrangers, celui qui occupe la Maison Blanche pour quelques semaines encore va rendre la vie impossible à son successeur. Ce dernier, en compagnie de sa vice-présidente Kamala Harris, s'est d'ailleurs déjà mis au travail et dévoilé ses plans afin de lutter contre le coronavirus.

    Impossibilité de travailler

    Ce blocage institutionnel se fait à plusieurs étages et a d'ailleurs débuté quelques heures seulement après l'annonce des résultats du scrutin. Comme le précise CNN, le président-élu Joe Biden n'a, pour le moment, pas accès aux messages officiels envoyés par les autres chefs d'État qui, comme le veut la tradition, le félicitent pour sa victoire dans les urnes.

    Habituellement, le Département d'État prend en charge ces communications officielles ce qui n'est actuellement pas le cas, puisque l'administration Trump qui ne reconnaît pas la victoire de Joe Biden. Selon CNN toujours, une dizaine de messages entrants n'auraient ainsi pas été communiqués au Démocrate.

    En outre, malgré la constitution d'une task force afin de lutter contre la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis, Joe Biden ne peut actuellement travailler normalement, puisque son équipe et lui ne reçoivent encore pas les President's Daily Briefs, des briefings quotidiens en principe reçus par le président-élu, qui contiennent un résumé d'informations classifiées collectées par les renseignements.

    Là encore, l'administration pro-Trump bloque le processus et l'inquiétude grandit quant à la date fatidique du 20 janvier prochain, celle de l'investiture officielle de Joe Biden.

    Une signature manquante

    Depuis maintenant plusieurs jours, un personnage est au coeur de ce blocage asministratif: Emily Murphy, directrice générale de l'Administration des services généraux (GSA), nommée par Donald Trump en personne. Depuis dimanche dernier, elle refuse en effet de signer une lettre autorisant les équipes de Joe Biden à commencer le travail. Comme l'explique LCI, une telle missive serait en réalité une reconnaissance de la victoire du Démocrate.

    Aux États-Unis, la GSA est en charge de la gestion du parc immobilier fédéral ainsi que de la logistique nécessaire à la transition de pouvoir. "Aucun vainqueur n’a été clairement déclaré", justifie Pamela Pennington, porte-parole de cette administration. "La GSA et son administratrice vont continuer à se soumettre à tout ce que la loi requiert, au regard du précédent établi par l’administration Clinton en 2000”.

    Cette année-là, le Démocrate Al Gore avait appelé son concurrent George W. Bush, assumant sa défaite, avant de revenir sur ses propos. L'élection s'était jouée à quelques centaines de voix.

    BFM.TV


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  • Dans une interview accordée au Monde et parue ce jeudi 12 novembre, Jean Castex a conseillé aux Français de "ne pas desserrer la bride" vis-à-vis de l'épidémie de coronavirus. Heurté par les propos du Premier ministre, Pascal Praud n'a pas tardé à réagir sur Twitter.

    Pascal Praud l'assume, il n'a pas sa langue dans sa poche. Quand il n'est pas à l'antenne de CNews pour dire ce qu'il pense, le présentateur de L'Heure des pros donne son avis sur Twitter. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait, ce jeudi 12 novembre, en réaction à l'interview que Jean Castex a accordé au Monde. Dans cet entretien, le Premier ministre, qui s'apprête à faire un point sur les mesures sanitaires lors d'une conférence de presse, a demandé aux Français de ne pas relâcher leurs efforts. S'il a constaté "un petit ralentissement" de l'épidémie, le chef du gouvernement a expliqué que ce n'était toutefois pas le moment "pour desserrer la bride." Des propos qui n'ont pas manqué de faire bondir Pascal Praud, qui a semble-t-il été offusqué par ce terme.

     

    "Desserrer la bride" ! Voilà comment le Premier ministre parle des Français et envisage notre situation. "Ce n'est pas le moment de desserrer la bride", a-t-il déclaré au journal Le Monde. De Gaulle pensait que les Français étaient des veaux, Castex les voit comme des canassons", a commenté, visiblement choqué, le présentateur de CNews sur son compte Twitter.

    A noter que ce n'est pas la première fois que Pascal Praud étrille le Premier ministre. Dans son émission L'Heure des pros, il lui est arrivé plusieurs fois de se montrer très critique avec le successeur d'Édouard Philippe. S'il avait par exemple estimé à l'antenne de CNews que Jean Castex avait "raté le déconfinement", il s'était également montré très sévère avec lui au sujet du plan de relance de l'économie : "'La situation du pays est grave nous en appelons au rassemblement.' Si vous le trouvez pertinent là (…) c’est faire peur aux gens : ‘j’en appelle au rassemblement’ je veux bien, si vous le trouvez bon", avait-il lâché, en septembre dernier. Deux mois plus tard, Pascal Praud ne semble toujours pas convaincu par le Premier ministre...

    GALA


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  • Le professeur Raoult va comparaître devant les instances disciplinaires de l'Ordre des médecins

    Didier Raoult va comparaître devant les instances disciplinaires de l'Ordre des médecins après le dépôt d'une plainte lui reprochant plusieurs entorses déontologiques liées à la promotion de l'hydroxychloroquine pour lutter contre le Covid-19, a-t-on appris jeudi des sources concordantes.

     

    Depuis le début de l'épidémie, la défense de l'hydroxychloroquine par Didier Raoult, qui dirige l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection à Marseille, a suscité de nombreuses polémiques dans le monde scientifique, en France et au-delà.

    Interrogé par l'AFP, le Conseil national de l'Ordre des médecins a confirmé qu'une procédure était en cours à la suite d'une plainte déposée en juillet par la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). 

    L'association accusait le médecin de manquement au devoir de confraternité et utilisation de traitements non validés, selon l'hebdomadaire Paris Match, qui a révélé ce nouveau rebondissement dans les polémiques entourant le Pr Raoult et l'hydroxychloroquine.

    Les poursuites engagées par le conseil de l'Ordre des médecins font suite à cette saisine mais aussi à plusieurs signalements de patients et médecins, a rapporté également le quotidien national Le Parisien-Aujourd'hui en France.

    Règlementairement, lorsqu'une plainte vise un médecin hospitalier, elle ne peut être transmise aux chambres disciplinaires régionales de l'Ordre qu'après l'accord de ses instances locales, a précisé le Conseil national de l'Ordre des médecins à l'AFP. C'est cette étape qui a été récemment franchie.

    "Mi-octobre, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, réuni en session plénière, a voté pour transmettre cette plainte à la chambre disciplinaire régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur", a indiqué cette même source. Présidée par un magistrat administratif, cette chambre peut décider de sanctions allant d'un simple avertissement à une radiation. 

    Aucun calendrier ni date d'audience n'ont pour l'heure été fixés. "Cela va être long et cela nous amènera sans doute en 2021", a commenté l'Ordre national, en précisant que le délai de traitement de ce genre de plaintes par les chambres disciplinaires de première instance était de 10 mois en moyenne.

    "Tout ça n'est pas du droit, mais de la communication", a réagi de son côté auprès de l'AFP l'avocat du professeur Raoult, Fabrice Di Vizio, estimant que la relaxe de son client serait "une évidence". 

    "Le conseil de l’Ordre des médecins n’a rien de mieux à faire alors que les médecins manquent de tout?", s'est interrogé l'avocat auprès de l'AFP. Dans un communiqué distinct, il estime aussi que les institutions ordinales "se sont illustrées par leur silence et leur abstention depuis le début de la crise". 

    "L’Ordre joue-t-il encore son rôle principal de corps représentatif des médecins ou est-il devenu un gendarme de la pensée unique?", conclut l'avocat.

    Le professeur Raoult mène des essais cliniques depuis plusieurs mois avec son équipe à Marseille sur l'hydroxychloroquine, un traitement peu coûteux et couramment utilisé contre le paludisme, et affirme qu'il est efficace.

    Mais de nombreux scientifiques et l'Organisation mondiale de la Santé ont critiqué les études du professeur Raoult, estimant qu'elles n'avaient pas été menées selon les protocoles scientifiques standards.

    AFP

    Les lobbies pharmaceutiques veulent continuer à gagner de l'argent sur le dos du corona virus !


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  • Financement libyen. La droite française exulte après le retrait des accusations de Takieddine

    « Machination », « la vérité éclate enfin »… Ce jeudi 12 novembre, la droite française exulte, après le retrait surprise des accusations de Ziad Takieddine contre Nicolas Sarkozy dans l’affaire des soupçons de financements libyens dans la campagne présidentielle de 2007.

    La droite exulte jeudi après le retrait surprise des accusations de Ziad Takieddine contre Nicolas Sarkozy dans l’enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007, et appelle la justice à établir les responsabilités dans ce qu’elle juge une machination contre l’ex-président.

    « La vérité éclate »

    Jamais, nous n’avons douté, a souligné dans un tweet le numéro deux de LR Guillaume Peltier, évoquant des révélations stupéfiantes. La vérité éclate. Qu’elle accable les calomniateurs, de peu de foi et de loi. Qu’ils soient jugés et punis, a-t-il exhorté.

    La  vérité triomphe toujours, s’est réjoui pour sa part Damien Abad, patron des députés LR. Ceux qui ont fomenté cette machination, au mépris de la justice, devront en rendre compte, a aussi souhaité le député LR Guillaume Larrivé.

    Comment et pourquoi dans un État de droit en arrive-t-on à harceler un ancien président de la République sans résultats et en toute impunité ?, a questionné le député Julien Aubert.

    Le ton est le même chez les ex-LR. Pendant 8 ans, la parole d’une bande d’escrocs a été mise sur le même plan que celle de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, s’est offusqué Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France.

    Face à ce retournement de situation, j’espère que la vérité s’imposera rapidement !, a abondé Valérie Pécresse, présidente (Libres !) de la région Ile-de-France.

    Méfiance à gauche

    À gauche, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, interrogé sur Europe 1, a pour sa part estimé qu'il faudra peut-être savoir ce que lui (Ziad Takieddine, N.D.L.R.) a reçu entre le moment où il assurait avoir remis de l’argent à M. Sarkozy et celui où il a affirmé le contraire.

    En novembre 2016, alors que Nicolas Sarkozy briguait l’investiture de la droite à la présidentielle, Ziad Takieddine, sulfureux intermédiaire et l’un des principaux témoins à charge contre Nicolas Sarkozy, avait affirmé avoir convoyé entre novembre 2006 et début 2007 un total de cinq millions d’euros dans des valises lors de trois voyages entre Tripoli et Paris.

    Coup de théâtre mercredi, il a retiré ses accusations, dans une vidéo dévoilée par Paris Match et BFMTV.

    La vérité éclate enfin, a triomphé dans des messages sur les réseaux sociaux Nicolas Sarkozy, mis en examen dans ce dossier depuis mars 2018 pour recel de détournement de fonds publics, corruption passive et financement illégal de campagne électorale, et depuis mi-octobre pour association de malfaiteurs.

    Il a demandé à son avocat Thierry Herzog de déposer une requête en démise en examen et d’engager une procédure pour dénonciation calomnieuse contre Ziad Takieddine.

    Ouest-France


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  • À Lorient, les ostréiculteurs en colère contre une pub de Noël de Bouygues Télécom

    À Lorient, les ostréiculteurs en colère contre une pub de Noël de Bouygues Télécom

    Ce mardi 10 novembre 2020, vers 10 h 30, des ostréiculteurs de la ria d’Etel (Morbihan) ont débarqué en camionnettes en centre-ville de Lorient. Ils expriment leur colère contre une publicité de Bouygues Télécom.

    Une vingtaine d’ostréiculteurs en colère de la ria d’Etel (Morbihan) ont débarqué en camionnettes ce mardi matin 10 novembre 2020 en centre-ville de Lorient. L’objet de leur ire ? Une publicité de Noël de l’opérateur de téléphonie Bouygues Télécom dans laquelle, à deux reprises, il est dit que les huîtres peuvent rendre malades.

    La publicité à l’origine de leur colère

    Un contexte difficile

    Il n’en fallait pas moins pour faire sortir les ostréiculteurs de leurs gonds. Surtout dans le contexte actuel du Covid-19 et du confinement qui placent les professionnels de l’ostréiculture dans une expectative difficile à vivre.

    Coquilles d’huîtres déversées

    À l’aide de brouettes, une vingtaine d’ostréiculteurs ont ainsi déversé des dizaines de coquilles d’huîtres devant la boutique de Bouygues Télécom, actuellement fermée, place Aristide-Briand, la grande place du centre-ville de Lorient. Ils ont jeté des algues et badigeonné la vitrine et la façade de goémon. La police était déjà sur place à leur arrivée 

    Incertitude totale pour les fêtes de fin d’année

    La colère est d’autant plus forte que c’est en ce moment que les ostréiculteurs préparent les huîtres de Noël et du Premier de l’An. Mais l’incertitude la plus totale règne quant à une commercialisation correcte.

    Négociations en cours

    Depuis hier soir, des négociations sont en cours pour exiger le retrait de cette publicité.

    À Vannes, aucune manifestation

    Samuel Durand, président du Syndicat conchylicole des deux Rivières a confirmé qu’à Vannes, aucune action ne sera entreprise… pour le moment : « Ce n’est pas facile de mobiliser en une journée, au cœur de la saison ostréicole. C’est bien que les collègues se mobilisent à Lorient car il y a un vrai préjudice d’image. Des négociations seraient en cours entre le Comité national de la conchyliculture et Bouygues. On espère que cela va aboutir. On reste en veille et si on se rend compte demain que c’est toujours diffusé, on fera ce qu’il faut pour se faire entendre. L’idée sera d’étaler les actions s’il n’y a pas de réaction de la part de Bouygues. On veut que cette pub soit modifiée. On joue une partie de notre année en ce moment. On ne peut pas laisser véhiculer ce genre de message. »

    Ouest-France


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  • Covid-19 : le gouvernement a-t-il transformé un hôpital parisien en restaurant gastronomique ?

    Contrairement aux propos de la publication relayée par le président des Patriotes Florian Philippot, l'Hôtel-Dieu n'a pas été fermé en pleine crise sanitaire pour être converti en restaurant gastronomique. Mais le projet de transformation d’une partie de l’hôpital existe bien.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/covid-19-le-gouvernement-a-t-il-transform%C3%A9-un-h%C3%B4pital-parisien-en-restaurant-gastronomique/ar-BB1aPUnK?ocid=msedgntp


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  • Environ 600 personnes se sont rassemblées sur le parvis de la cathédrale de Versailles (Yvelines), dimanche 8 novembre. Les catholiques présents ont répondu à l’appel de trois étudiants sur les réseaux sociaux. Cette prière improvisée visait à réclamer la levée de l’interdiction de célébrer la messe en raison du confinement.

    Les catholiques des Yvelines ont manifesté leur désir de célébrer la messe, malgré le confinement. Comme le rapporte Actu Yvelines, 600 personnes ont prié ensemble sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis de Versailles, dimanche 8 novembre.

    Trois étudiants sont à l’origine de ce rassemblement. Sur les réseaux sociaux, ils avaient appelé les fidèles à se mobiliser. « C’est à notre génération de faire bouger les choses. Réagissons ! On veut la messe ! », avaient-ils lancé, selon des propos relayés par le site d’actualité locale. Interrogé, l’un d’entre eux explique : « Une messe à la télévision, c’est trop léger pour vivre notre foi. » Les trois étudiants envisagent d’organiser ce type de manifestation chaque dimanche.

    La journaliste Gabrielle Cluzel a partagé sur Twitter une vidéo de ce rassemblement :

    Un recours rejeté

    Depuis l’instauration du deuxième confinement, seules les prières individuelles sont autorisées dans les églises. Les prêtres peuvent également confesser les catholiques qui en font la demande, célébrer des obsèques (dans la limite de 30 personnes) ou des mariages (six personnes maximum).

    Samedi 7 novembre, le Conseil d’État a rejeté le recours liberté déposé par la Conférence des évêques de France concernant l’interdiction de célébrer la messe. Son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, estimait lundi 2 novembre que la décision du gouvernement portait « atteinte à la liberté de culte, qui est l’une des libertés fondamentales ».

    OUEST-FRANCE

    30 personnes pour des obsèques mais que 6 personnes pour des mariages !

    Le virus est donc plus  dangereux aux mariages !

    Complètement stupide mais mieux vaut en rire !


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  • Roselyne Bachelot « désavouée » : cet oubli humiliant de Jean Castex

    Alors que le Covid-19 circule de plus en plus en France, Roselyne Bachelot peine à convaincre le gouvernement d’assouplir un peu les mesures prises pour combattre la crise sanitaire actuelle, dans le but d’aider le milieu de la Culture.

    Le milieu de l’art et du spectacle vit un dur moment depuis le début de l’année 2020 et de la crise sanitaire liée au Covid-19. Et ce n’est pas Roselyne Bachelot qui dira le contraire... La politicienne de 73 ans, qui a accepté en juillet dernier de devenir ministre de la Culture, n’imaginait certainement pas que le domaine culturel soit autant laissé à l’abandon, à cause du coronavirus. Malgré le contexte actuel compliqué, elle s’était battue en octobre, pour que Jean Castex autorise les salles de cinéma à projeter des films en soirée, malgré le couvre-feu alors imposé.

     

    C’était peine perdue… Auprès du Parisien, l’ancienne ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale avait pourtant clamé son intention de convaincre le gouvernement d’accepter "des assouplissements", permettant au milieu culturel de continuer d’exister. Comme l’indique nos confrères ce 7 novembre, Roselyne Bachelot a obtenu une hausse du budget pour la culture de 5%. Gabriel Attal avait déclaré, admiratif : "On sent que sa solide expérience lui permet de savoir où et comment obtenir les moyens pour son secteur". La Ministre ne s’était pas arrêtée là puisqu’elle avait réussi à persuader les membres de l’Etat de débloquer deux milliards d’euros pour la Culture, dans le cadre du plan de relance.

    Une conférence de presse en petit comité

    De son côté, Jean Castex semble l’avoir quelque peu laissée sur le bord de la route. Le jeudi 29 octobre, il a organisé une conférence de presse à laquelle il a convié Jean-Michel Blanquer, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Elisabeth Borne, Olivier Véran, mais pas Roselyne Bachelot. Un "oubli" qui prouve qu’en plein reconfinement, la priorité du Premier ministre n’est clairement pas de s’occuper du milieu de la Culture

    gala


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  • Immolation par le feu d'un étudiant à Lyon : Un an après, Anas donne de ses nouvelles sur les réseaux sociaux

    Le 8 novembre 2019, Anas, étudiant à l’université Lyon 2, s’était immolé par le feu devant un bâtiment du Crous pour dénoncer la précarité des étudiants

    Le 8 novembre 2019, Anas s'était immolé par le feu devant un bâtiment du Crous à Lyon pour dénoncer la précarité des étudiants. Un acte désespéré aux lourdes conséquences. L’étudiant, très gravement brûlé, a passé cinq mois dans le coma. Un an après, le jeune homme de 23 ans donne de ses nouvelles publiquement pour la première fois en postant un long message sur les réseaux sociaux.

     

    Brûlé au troisième degré sur 75 % du corps, Anas indique avoir subi 48 opérations et deux amputations aux doigts, précisant que ses « chances de survie » étaient estimées au départ à « 24 heures ». Il a quitté l’hôpital Edouard Herriot de Lyon pour suivre sa rééducation au centre médical de l’Argentière.

    « Un an après, j’ai encore des plaies ouvertes et entame de nouvelles opérations. Je gagne cependant de jour en jour en autonomie : je parle de nouveau depuis mai. Je marche très bien et j’arrive à écrire correctement des textes malgré mes amputations », raconte-t-il expliquant avoir repris ses études en distanciel, toujours à l’université Lyon 2. Précisant également poursuivre ses activités syndicales.

    « Ce n’est pas dans la passivité qu’on arrive à descendre de bonnes conditions de vie »

    « Je suis conscient de la gravité de mon acte désespéré, Je traversais une période difficile sans emploi stable, sans logement étudiant et sans bourse universitaire, explique-t-il. Je me réveille en constatant que cela aura au moins permis quelques avancées telles que les repas des Restau U à un euro, même s’ils ne s’adressent qu’aux boursiers et boursières ».

    « Ce n’est pas dans la passivité qu’on arrive à défendre, et encore moins à gagner, de bonnes conditions de vie, ajoute-t-il. Cela est encore plus vrai au temps où les populations les plus précaires sont bouleversées par la maladie du coronavirus », conclut-il, n’oubliant pas de remercier toutes les personnes l’ayant soutenu ou « agi pour donner un sens à [son] geste ».

    20 Minutes


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  • Qui est Doug Emhoff, le mari de «Momala» Harris ?

    L'époux de Kamala Harris, future vice-présidente des Etats-Unis, entend travailler à la Maison Blanche sur les questions d’accès à la justice.

    Si les Français sont encore nombreux à découvrir Kamala Harris, la prochaine vice-présidente démocrate des Etats-Unis, ils devraient vite faire la connaissance de son mari : Douglas Emhoff.

    Cet avocat de 56 ans, spécialisé dans le droit du divertissement, l’a épousée en secondes noces en 2014 alors qu’elle était procureure générale de Californie. Selon toute vraisemblance, il sera dès le 20 janvier prochain le tout premier «Second Gentleman», ainsi que l’ont baptisé les médias nord-américains en référence à la désignation de l’épouse du président comme «First Lady».

    Leur amour mis en scène sur les réseaux sociaux

    Le couple est devenu dans les médias outre-Atlantique le symbole d’une société américaine plutôt moderne et progressiste : «M. Emhoff, son ex-femme, son épouse actuelle et les enfants, qui appellent Mme Harris "Momala", célèbrent ensemble Thanksgiving», écrivait le New York Times au mois d’août dans un portrait qui lui était consacré.

    Emhoff n’hésite d’ailleurs pas à mettre en scène leur couple sur les réseaux sociaux en publiant par exemple ce samedi une photo d’eux enlacés après la victoire de Joe Biden (et donc l’élection définitive de Kamala Harris au poste de vice-présidente). Le 20 octobre dernier, il avait aussi posté une photo d’eux avec cette légende : «Speed dating, amour au premier regard, mariage, famille, et une vie incroyable ensemble. A travers tout cela, elle est TOUJOURS là pour moi et ma famille», comme nous le racontions dans le portrait de Kamala Harris.

    Après avoir mené campagne côte à côte (le New York Times le qualifiait ainsi de «conjoint de campagne réussi»), l’un comme l’autre devraient travailler à la Maison Blanche, selon l’AFP, puisque Emhoff avait déclaré qu’il y serait présent pour s’investir sur les questions d’accès à la justice pour les plus défavorisés.

     

    Avant de prendre un congé sans solde fin août, lorsque Kamala Harris a été désignée colistière de Joe Biden, Doug Emhoff était associé dans un très grand cabinet d’avocats, DLA Piper, basé à Los Angeles et spécialisé dans les médias, les sports et le divertissement. Sur son compte Twitter, le quinquagénaire, né à Brooklyn dans une famille juive qui a ensuite déménagé en Californie, se présente comme «papa, mari de Kamala Harris, avocat, aspirant golfeur, défenseur de la justice et de l’égalité».

    Libération

    Douglas Emhoff né le 13 octobre 1964 à Brooklyn, New York est un avocat américain, époux en deuxième mariage de Kamala Harris, 49ᵉ vice-présidente des États-Unis. Il devrait par conséquent devenir le premier second gentleman des États-Unis à partir du 20 janvier 2021


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  • Joe Biden officiellement élu président des Etats-Unis (avant les recours de Trump)

    Le démocrate de 77 ans dépasse la barre des 270 grands électeurs et deviendra le 46e président des Etats-Unis en janvier prochain sauf si les recours de Trump aboutissent.

    Après plusieurs jours d’attente et de suspense, les Américains sont enfin fixés : Joe Biden, qui vient de franchir la barre fatidique des 270 grands électeurs, sera bel et bien investi 46e président des Etats-Unis, le 20 janvier 2021.

    L’ancien vice-président de Barack Obama triomphe donc du président sortant Donald Trump, au terme d’une élection présidentielle perturbée par la pandémie de Covid-19 et bien plus serrée que ne l’avaient anticipé les instituts de sondage, marquée par une très forte participation et un nombre massif de votes par correspondance.

    Reste à savoir si Donald Trump reconnaîtra rapidement sa défaite.

    Trump crie à la « fraude »

    Donald Trump s’est opportunément saisi du paramètre du vote par correspondance pour décrédibiliser le scrutin et crier à la « fraude », dès la nuit de mardi à mercredi où il a revendiqué la victoire et promis de saisir la Cour suprême pour contester un résultat en sa défaveur.

    L’imprévisible réaction du milliardaire à sa défaite, et l’éventuel purgatoire juridique dans lequel il pourrait jeter les Etats-Unis dans les prochaines semaines, sème l’ombre d’un doute sur la période de transition qui s’ouvre.

    Ses avocats ont également saisi la justice de plusieurs Etats pour demander notamment un recomptage dans le Wisconsin et la suspension du décompte des voix dans le Michigan, sans succès pour l’heure. S’ils aboutissaient, ces recours pourraient retarder de plusieurs jours ou semaines l’homologation des résultats.

    Succès en demi-teinte pour les démocrates

    Pour le Parti démocrate, qui conserve la Chambre des représentants mais échoue à conquérir le Sénat, cette élection est en demi-teinte malgré la victoire de son champion : Joe Biden a beau être élu président avec un nombre de voix record, il n’a pas réussi à dominer nettement son adversaire dans les urnes, avec notamment des défaites en Floride et en Ohio qui ont retardé l’échéance.

    Il appartient désormais à ce vieux routier de la politique américaine, qui se présentait pour la troisième fois au poste suprême, de redorer la place des Etats-Unis sur la scène internationale et de renouer avec le multilatéralisme : sa première décision présidentielle, a-t-il d’ores et déjà promis, sera de réintégrer les Etats-Unis dans l’accord de Paris pour le climat.

    L'OBS

    Autre article : « Même si Trump perd, le trumpisme ne disparaîtra pas »

     

    Joseph Robinette Biden Jr., dit Joe Biden, né le 20 novembre 1942 à Scranton (Pennsylvanie), est un homme d'État américainVice-président des États-Unis de 2009 à 2017, il bat le président sortant Donald Trump lors de l'élection de 2020 et devrait être élu 46e président des États-Unis par le collège électoral en décembre.


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  • Confinement : y aura-t-il des sapins à Noël ? Pas sûr, s’inquiètent les producteurs du Morvan

     

    Derrière son masque, il a le regard sombre, Frédéric Naudet. Le président de l'Association française du sapin de Noël naturel ne décolère pas : « Si le gouvernement ne rectifie pas rapidement le tir, alors bien peu de ménages pourront mettre les cadeaux sous un sapin de Noël! » s'enflamme-t-il. En cause, une absence de clarté dans la classification des produits essentiels ou non essentiels. Les producteurs de sapins sont dans le flou le plus total depuis le début du confinement. « Nos clients traditionnels ont suspendu les commandes, car ils ne veulent pas faire livrer des sapins s'ils ne peuvent pas les vendre. »

     

    Pour les producteurs de sapins de Noël du Morvan, qui pèsent pour un quart des 6 millions d'arbres vendus chaque année, les risques sont énormes. « Il faut bien comprendre que pour qu'une famille achète son sapin de Noël, cela ne peut pas se faire d'un claquement de doigts. » Entre fin octobre et début novembre, toute une chaîne logistique se met en place. Les sapins sont coupés, conditionnés, rassemblés, transportés jusque sur des bases d'expédition qui fonctionnent un gros mois dans l'année, pour être répartis sur toute la France. « Nous, on fait 100 % de nos ventes en un mois. On ne peut pas attendre d'avoir un feu vert au 20 novembre, sinon on ne suivra pas, il n'y aura pas de sapins pour tout le monde. Le sapin de Pâques, ça n'existe pas! Donc c'est maintenant ou ça sera une catastrophe », prévient Frédéric Naudet.

    Une vente très diversifiée

    Il a alerté les élus de Bourgogne jusqu'au ministre de l'Agriculture, avec qui il est en contact. « Les sapins, ce sont 1000 emplois permanents en France et 1200 saisonniers, sans compter les emplois induits, pour le conditionnement, le transport. C'est notre survie qui est en jeu ! » Les sapins pèsent pour 90 millions d'euros au niveau des producteurs et 200 millions en vente commerce. A Planchez-en-Morvan, chez Naudet, les sapins en pots sont prêts à partir, mais attendent… Tous sapins confondus, les ventes se réalisent pour 34 % dans la grande distribution, 22 % dans les jardineries, 14 % sur les marchés et points d'animation, 8 % dans les exploitations, 8 % dans les magasins de décoration, 6 % dans les magasins de bricolage, 4 % chez les fleuristes…

    Frédéric Naudet veut croire en une sage décision, sachant l'attachement des Français au symbole du sapin : « On a vu le tollé avec les déclarations du maire de Bordeaux qui voulait supprimer celui de sa ville. »

    Hier soir, il se déclarait raisonnablement optimiste : « On espère un décret ce week-end. Ce qui est fou dans cette histoire, c'est que tout le monde sait que les sapins se vendent en extérieur et pas à l'intérieur des magasins. Et nous, dans nos exploitations, on n'a pas le droit de vendre directement. On marche sur la tête ! Il faut que chacun comprenne l'urgence de la situation. » Au moins pour préserver la magie de Noël, avec les sourires et les yeux illuminés des enfants.

    Le Parisien


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  • Les inégalités salariales entre les femmes et les hommes n'ont que faiblement diminué cette année en Europe. Les données publiées vendredi par la Commission européenne montrent que l'écart est passé de 14,5% en 2019 à 14,1% en 2020.

    "Le travail des femmes n'est pas reconnu à sa juste valeur. Dans l'ensemble de l'UE, les femmes gagnent encore en moyenne 86 cents là où les hommes gagnent un euro. Elles doivent donc travailler 51 jours de plus pour gagner autant que leurs collègues masculins", estime la Commission.

    Des siècles pour y parvenir ?

    Au rythme actuel, il faudrait des décennies, voire des siècles, pour que le principe de l'égalité de rémunération inscrit dans les traités européens devienne réalité.

    "La pandémie a exacerbé à la fois ces inégalités structurelles entre les hommes et les femmes et le risque de pauvreté", prévient la Commission.

     

    Selon l'exécutif européen, les femmes sont surreprésentées dans les emplois de première ligne faiblement rémunérés, où elles fournissent pourtant des services d'intérêt général essentiels. Elles occupent également de manière disproportionnée des emplois informels qui ne sont pas couverts par des systèmes de protection sociale.

    La Commission européenne va proposer dans les prochaines semaines d'introduire des mesures contraignantes en matière de transparence salariale. Des salaires minimaux adéquats pourraient contribuer à réduire l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, étant donné que davantage de femmes que d'hommes perçoivent un salaire minimal, estime la Commission.

    Boursier.com


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  • Vladimir Poutine atteint de Parkinson ? Sa santé inquiète

    Vent de panique en Russie. Selon plusieurs sources locales, Vladimir Poutine pourrait se retirer de ses fonctions l'année prochaine, à cause de son état de santé qui soulève plusieurs questions depuis quelques jours...

    Serait-ce bientôt la fin de l'ère Poutine ? C'est ce que semblent penser plusieurs sources russes depuis quelques jours, alors que l'état de santé du président serait en train de se dégrader. Si le Kremlin n'a pour le moment fait aucune déclaration sur les rumeurs, Vladimir Poutine serait en train d'organiser sa sortie en privé, un départ qui pourrait être acté pour le début de l'année prochaineSelon The Sun, qui s'appuie sur les affirmations de sources russes, sa compagne, la très secrète gymnaste Alina Kabaeva, supplierait l'homme politique de se retirer, alors que celui-ci présenterait des premiers signes de la maladie de Parkinson.

    Agé de 68 ans, Vladimir Poutine aurait éveillé les soupçons lors de ses dernières apparitions publiques, pendant lesquelles il aurait eu du mal à dissimuler sa douleur. Doigts contractés, jambes agitées... Autant de signes qui ont alerté certains experts russes, qui parient maintenant sur un départ imminent.

    La fin de vingt ans de domination ?

    En pleine crise sanitaire, Vladimir Poutine est loin d'avoir envie de se mettre à l'écart. Egalement encouragé par ses filles à laisser sa place aux plus hautes fonctions de l'Etat, le président russe n'a encore rien acté. Interrogé par les médias, le Professeur Valery Solovei, expert en politique russe, n'a quant à lui émis aucun doute sur le futur retrait de l'homme d'Etat : "Sa famille a beaucoup d'influence sur lui. Il prévoit de communiquer officiellement sur son retrait en janvier".

    Gala


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