• 31 ans après, le mystère de "la martyre de l'A10" enfin résolu

    En août 1987, une petite fille était découverte morte en bordure de l’autoroute A10, dans le Loir-et-Cher. Ses parents viennent d’être identifiés et arrêtés. Ils doivent être mis en examen jeudi.

    Sa petite tombe blanche, à quelques kilomètres du château de Chambord, est souvent fleurie par des anonymes. Elle est surmontée d’une tête d’ange et d’une stèle, sur laquelle figure l’inscription : "À la mémoire de la petite inconnue de l’A10". La petite fille découverte morte en 1987 n’avait pas de nom, mais l’énigme de la "martyre de l’A10" semble désormais résolue.

     

    30 ans d’anonymat

    Le 11 août 1987, des agents d'entretien de l'autoroute découvrent dans un fossé, entourée d’une couverture, la dépouille d'une fillette aux boucles brunes. Elle est habillée d'un short et d'un t-shirt, mais porte surtout d'innombrables traces de violences : brûlures, morsures et fractures non consolidées. D’après les médecins légistes, la victime, âgée de 3 à 5 ans, est décédée depuis quelques heures seulement.

    Les jours passent, personne ne signale sa disparition. Les gendarmes diffusent un portrait-robot – le visage de la fillette est si abîmé qu’il est inenvisageable de le montrer. Plus de 60.000 écoles maternelles sont consultées, sans succès. En 1993, l’affaire est même au sommaire de l'émission  Témoin numéro un, sur TF1. En 2012, la justice lance un nouvel appel à témoin, comptant sur les remords d'un membre de la famille ou sur un témoin qui, à l'époque des faits, n'aurait pas fait le lien avec la disparition.

     

    Coup de pouce du destin

    Sur la couverture, des prélèvements ADN ont permis de recueillir plusieurs empreintes génétiques, dont celles identifiées comme appartenant à des membres de la famille, notamment les parents. Et c’est de la science que va venir la solution. Fin 2017, un homme est arrêté dans une affaire banale ; son ADN est confronté automatiquement à la base des empreintes génétiques inconnues, et il "matche". Il s’agit selon toute vraisemblance d’un frère de la fillette. Après avoir pris le temps, les gendarmes de la section de recherches d’Orléans ont fini par retrouver les parents, aujourd'hui sexagénaires. Ils les ont interpellés mardi. Au cours de leur garde à vue, de nouvelles comparaisons ADN ont conforté la certitude des enquêteurs, qui ont pu les interroger sur ce qu’il s’est produit, à l’été 1987. Ce jeudi, les parents de la petite "martyre de l’A10" doivent être présentés au juge d’instruction de Blois en vue de leur mise en examen.

    Europe 1

    Ces salauds de parents ont vécu tranquilles pendant 31 ans après avoir tué leur fillette !

    Ils méritent la peine de mort, dommage que Badinter l'ait supprimé !


  • Commentaires

    1
    Françoise
    Jeudi 14 Juin 2018 à 18:46

    Comme quoi les affaires ne sont  heureusement pas toutes classées ! Pauvre enfant ,la voici enfin vengée ,comment ces deux ordures ont -ils pu dormir sereinement près ce crime horrible , Des Monstres à éradiquer!

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    2
    Rakia
    Jeudi 14 Juin 2018 à 18:55
    Un sacré coup de pouce! Je suis bien contente que la pauvre petite fille sera vengée ! 31 ans à de la couler douce , des parents indignes qui méritent d’être enfermés dans un asile à vie !
    3
    Jeudi 14 Juin 2018 à 19:06

    oui, ces pourris là ont vécu tranquillement après avoir martyrisé cet enfant !

     J' espère que ce sera au  moins la prison à vie

    4
    fripouille
    Jeudi 14 Juin 2018 à 20:43

    Ces parents méritent le bagne, qui malheureusement n'existe plus. On peut se demander même s'ils ne l'ont pas jetée par la fenêtre, en roulant. Ces détails (et encore le thanatopracteur a dû faire des miracles, puisque le visage était aussi abîmé) sont insoutenables.

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