• Emmanuel et Brigitte Macron invitent à dîner le gouvernement

    Le roi Manu et sa cougar !

    A quelques jours des vacances, le couple présidentiel va recevoir à dîner à l’Elysée les membres du gouvernement.

      Selon RMC, le rendez-vous est prévu mercredi soir à 20h30. L’ensemble des membres du gouvernement est convié, ainsi que leurs conjointes et conjoints . «C’est un moment convivial, la présence des conjoints va nous éviter de parler de politique», commente un secrétaire d'Etat, alors que l’Elysée est empêtré dans l'affaire Benalla depuis bientôt deux semaines.

    L’année dernière, le 8 août 2017, à la veille du départ en vacances du gouvernement, Emmanuel Macron et son épouse Brigitte avaient déjà reçu les ministres. Une soirée décrite par l’un des hôtes comme «une opération de cohésion sympa comme on ferait dans le privé», rapportait à l’époque Europe 1. «Un moment de "team building" en quelque sorte, sur fond de buffet, de verrines et sans plan de table. Chacun a pu choisir sa table, ses voisins et ses sujets de conversation!», précisait encore la radio.

     

    Les vacances de l'exécutif débuteront vendredi

    Le président avait eu quelques mots de remerciements pour son équipe et lui avait conseillé de «se reposer» pendant les vacances. Il avait aussi salué les compagnes et compagnons reconnaissant que «la vie de conjoint de ministre n’est pas facile».

    Les vacances de l'exécutif débuteront à la fin du Conseil des ministres fixé exceptionnellement vendredi. Emmanuel et Brigitte Macron prendront alors la route du fort de Brégançon.

    Paris Match

    Tout ça aux frais des français, des sans dents, des riens !!! 

    Emmanuel et Brigitte Macron invitent à dîner le gouvernement

    Brizitte, 65 ans et son jeune élève, 40 ans


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  • À Tunis, un "train fou" s'est remis en marche sans son conducteur

    "Le train fou", c’est ainsi que les médias tunisiens ont évoqué cette histoire : le conducteur d’un train est descendu pour un contrôle, quand soudain le train s’est remis à rouler automatiquement. La catastrophe a été évitée de justesse.

     

    L’incident a eu lieu le jeudi 26 juillet dans la banlieue sud de Tunis. Il a été rapporté en images sur les réseaux sociaux.

    Wajdi Dhaoui, 27 ans, est responsable de production. Comme tous les jours, il a pris le train à 7 heures du matin depuis la gare centrale de Tunis pour se rendre au travail. Il raconte aux Observateurs de France 24 : "Le voyage se déroulait normalement, mis à part un léger retard au départ de la gare centrale. Le train est arrivé à la gare d’Ezzahra [en banlieue sud de Tunis, NDLR] aux alentours de 7 h 25. On a attendu un peu car il semblait y avoir un problème avec l’une des portes."

    "Soudain, [les portes] se sont toutes refermées et le train a démarré à toute vitesse. Nous avons d’abord été étonnés, mais c’est en passant la première gare sans nous y arrêter que nous avons réalisé qu’il y avait un problème.

     

    "J’ai vu un enfant appeler sa mère en larmes et lui demander pardon à plusieurs reprises"

    Des passagers ont d’abord pensé que le conducteur avait peut-être fait un malaise. Ils ont essayé d’ouvrir la porte du wagon de tête, mais sans succès. D’autres ont alors commencé à dire qu’ils avaient vu le conducteur descendre à la station d’Ezzahra. Les gens ont commencé à paniquer, et notre peur s’est accentuée à mesure que les stations défilaient. Nous réalisions que nous étions prisonniers d’un train fou, sans aucun moyen de l’arrêter, bien que certains aient tenté de joindre les pompiers. J’ai vu un enfant appeler sa mère en larmes et lui demander pardon à plusieurs reprises, croyant sans doute que c’était la fin…

    Peu après notre passage devant la huitième gare, nous avons ressenti une grande secousse. Nous avons cru que le train allait dérailler mais il s’est arrêté quelques secondes plus tard. Quand les portes se sont ouvertes, certains d’entre nous sommes allés vérifier du côté de la cabine de tête : il n’y avait effectivement personne."

    Une enquête va être ouverte

    Alertée par le fait que le train ne se soit arrêté à aucune station, la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a procédé à une coupure de courant sur la voie concernée, afin de mettre fin à la course folle du train sans conducteur. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer. Dans un communiqué, la SNCFT a déclaré que le conducteur était descendu vérifier l’état de fermeture des portes à la station d’Ezzahra sans prendre les mesures nécessaires pour arrêter complètement le train, qui a ensuite automatiquement redémarré. La société ferroviaire a également annoncé qu’une enquête sera ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident.

    De son côté, le ministre tunisien des Transports Radhouane Ayara a estimé que le conducteur avait commis "une grave erreur", mais que cela restait "un acte isolé".

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    Cependant, si cet incident demeure exceptionnel, la SNCFT a souvent été pointée du doigt ces dernières années en raison de la multiplication des accidents ferroviaires, qui ont coûté la vie à plusieurs personnes et fait plusieurs blessés. Une accusation de négligence que reprend à son compte Wajdi Dhaoui : "Peut-être que l’erreur du conducteur est due à son manque d’expérience, car j’ai entendu dire que c’était un jeune. Mais dans tous les cas, ce serait trop facile d’en faire le bouc-émissaire de cette affaire. Il était seul à bord, et il n’y avait aucun agent de la SNCFT dans le train, ni aucun moyen de le faire arrêter automatiquement. Nous étions livrés à nous-mêmes. D’ailleurs, il n’y avait ni ambulance ni pompiers lorsque le train s’est enfin arrêté. Je suis parti travailler à pied, comme si de rien n’était."

    M


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  • Les 700000 véhicules non assurés bientôt regroupés dans un seul fichier

    Ils seraient plus de 700 000 à prendre le volant sans être assuré. Un délit qui passe généralement inaperçu jusqu’à ce qu’un accident survienne et qu’on découvre que la voiture ou la moto ne bénéficie d’aucun contrat. Cela représentait 2 % du parc automobile particulier en 2016, selon les dernières estimations connues du FGAO (fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages) qui indemnise alors les victimes.

    C’est pour lutter plus efficacement contre ce phénomène en pleine augmentation qu’a été créé un fichier des véhicules non assurés, dont le décret a été publié mardi au Journal Officiel. Il sera mis à disposition des policiers et des gendarmes au 1er janvier 2019. L’objectif est de faciliter les contrôles routiers en précisant l’immatriculation du véhicule, le nom de l’assureur et le numéro du contrat avec sa période de validité. A terme ce fichier sera relié aux lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation (Lapi) dont sont équipées les forces de l’ordre. Un simple scan de la plaque leur permettra ainsi de savoir si tel ou tel véhicule est assuré ou non.

    Mais surtout, nous confirme le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe, «quand le système sera opérationnel, le centre de traitement des amendes de Rennes pourra vérifier si les automobilistes flashés par un radar automatique sont assurés ». Dans le cas contraire, en plus de leur excès de vitesse, ils seront verbalisés pour le défaut d’assurance.

    Les fraudeurs risquent une amende de 3750 euros

    Qui roule sans avoir de papillon vert ? 59 % des responsables d’accident n’ayant pas souscrit une assurance ont moins de 35 ans et 27 % moins de 25 ans, selon une étude du FGAO. Ces jeunes conducteurs doivent supporter une surprime au début de leur « carrière » d’automobiliste et beaucoup y renoncent pour des raisons financières. Parmi les autres profils représentés, ceux qui ont cumulé les accidents et dont le malus grimpe. Ces habitués du constat amiable sont aussi parfois priés d’aller voir ailleurs. Enfin, il y a ceux qui perdu le permis de conduire… voire ne l’ont jamais obtenu. Pour toutes ces raisons, les non-assurés sont réputés pour être plus dangereux sur la route que les autres conducteurs.

    Outre le fait que les fraudeurs risquent une amende de 3 750 euros, la suspension de leur permis et la confiscation du véhicule, ils s’exposent à devoir rembourser des sommes astronomiques aux victimes, en cas de blessures, par exemple. Ces dernières sont indemnisées par le Fonds de garantie qui a traité plus de 28 000 dossiers en 2016.

    « En revanche, le responsable de l’accident non assuré ne touchera lui rien pour ses propres blessures ou dégâts matériels. En outre, il devra rembourser au FGAO la totalité des sommes engagées », indique la Sécurité routière. Et de préciser : « Ces sommes peuvent être très importantes. Le conducteur responsable devra donc rembourser chaque mois une mensualité calculée en fonction de ses revenus, parfois toute sa vie ». Un cas qui est loin d’être isolé. En 2016, plus de 10 millions d’euros ont ainsi été récupérés auprès de fraudeurs responsables d’accidents.

    Le Parisien 


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  • Une députée LREM en passe d'être exclue du groupe pour avoir voté contre le projet de loi immigration

    Aira Kuric est la seule députée du groupe LREM à avoir voté contre le projet de loi asile-immigration. Son sort est désormais suspendu au bureau du groupe, prévu mardi.

    La députée LREM Aina Kuric a voté contre le projet de loi asile-immigration en nouvelle lecture, dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet. Elle s'expose désormais à une exclusion du groupe majoritaire, conformément à la règle établie par son président Richard Ferrand.

    L'élue de la Marne, qui s'était déjà abstenue en première lecture, a cette fois voté contre le projet de loi "pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie", la seule de son groupe à le faire. Onze élus LREM se sont abstenus et 43 ont voté pour le texte porté par Gérard Collomb.

     

    Elle a dénoncé l'adaptation du droit du sol à Mayotte

     

    Aina Kuric avait notamment dénoncé jeudi dans l'hémicycle l'adaptation du droit du sol à Mayotte, y voyant "une fausse solution". Un article introduit au Sénat et approuvé par l'Assemblée exige pour les enfants nés à Mayotte que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois.

    La mesure, critiquée par certains autres LREM et MoDem et par les trois groupes de gauche, qui ont échoué à la faire supprimer, est soutenue par l'exécutif au nom de la nécessité de faire face à la très forte immigration clandestine en provenance des Comores. Aina Kuric, élue d'origine malgache, membre de la commission des Affaires étrangères, avait déposé des amendements pour supprimer cette disposition.

    Une élue en sursis jusqu'au bureau du groupe

     

    Conformément à la règle au sein du groupe LREM – "abstention, péché véniel, vote contre, péché mortel" cette chef d'entreprise dans l'œnologie de 31 ans s'expose à une exclusion. "Le bureau du groupe se réunit tous les mardis. On en saura plus à ce moment", a simplement commenté le groupe, qui compte 312 élus.

    En avril, Jean-Michel Clément avait annoncé se mettre "en congé" du groupe après avoir voté contre le texte asile-immigration en première lecture, le seul dans ce cas. Cet ex-PS siège désormais chez les non-inscrits. Le texte asile-immigration doit faire l'objet d'un ultime vote le 1er août, dernier jour de session extraordinaire, après une dernière navette avec le Sénat.

    franceinfo


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  • L'ex-avocat de Milosevic assassiné à Belgrade

    © REUTERS Dragoslav Ognjanovic lors du deuxième jour du procès de Milosevic à la Haye, le 13 février 2002.

    Un avocat serbe renommé, Dragoslav Ognjanovic, a été assassiné samedi soir à Belgrade devant son immeuble. Ce pénaliste de 56 ans fut l'un des défenseurs de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic, jugé pour crimes guerre. Il était également le défenseur d'un important membre du milieu de la drogue en Serbie et au Monténégro, Luka Bojovic, selon la presse serbe.

    "La police recherche la personne qui a assassiné (...) l'avocat Dragoslav Ognjanovic et blessé au bras son fils de 26 ans", a déclaré un responsable de la police serbe, Dejan Kovacevic. Les forces de l'ordre ont dit ne pas faire de lien entre le meurtre et sa qualité d'ex-avocat de Milosevic ou de défenseur de Luka Bojovic. Selon le quotidien serbe Vecernje Novosti, ce dernier purge en Espagne une peine de 18 ans de prison pour détention d'armes.

    Au milieu d'un conflit de gangs?

    Luka Bojovic est, selon ce journal, l'une des principales figures d'un des deux clans du milieu originaires de Kotor, au Monténégro, qui se livrent depuis plusieurs années une guerre sans merci en Serbie et au Monténégro. Selon le quotidien monténégrin Borba, ce conflit de gangs sur fond de trafic de drogue a déjà fait une trentaine morts depuis 2014 dans plusieurs villes monténégrines et à Belgrade. Un autre avocat serbe, Vladimir Zrelec, qui était avocat de Slobodan Saranovic, membre important du clan rival, lui-même assassiné en 2017, a été tué en décembre 2015 à Belgrade.

    Le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré que la police disposait de "plusieurs indices" sur le meurtre d'Ognjanovic et a promis des "actions plus fermes" contre le milieu. "La situation sécuritaire est bonne (...) mais il y a quelque chose qui m'inquiète beaucoup: c'est que cette guerre entre deux gangs autour du marché de la drogue devient, je dirais, quelque chose que l'État doit affronter de manière beaucoup plus brutale", a déclaré Aleksandar Vucic à la presse.

    La guerre entre les deux gangs monténégrins aurait été lancée, selon la presse monténégrine et serbe, après la disparition de 300 kilos de la cocaïne dans un port espagnol.

    Conseiller juridique de Milosevic

    Le président du barreau serbe, Viktor Gostiljac, a déclaré que la "profession entière" était "choquée par ce meurtre". "Le tir contre Dragoslav Ognjanovic est un tir sur tous les avocats", lit-on dans un communiqué du barreau, qui demande aux autorités de retrouver rapidement les auteurs de ce meurtre. Pour protester contre cette situation, le barreau a annoncé l'arrêt du travail des avocats dans l'ensemble du pays pendant une semaine.

    Dragoslav Ognjanovic faisait partie d'une équipe de conseillers juridiques de Slobodan Milosevic. Ils l'aidaient en coulisses à préparer sa défense car le dirigeant yougoslave assumait seul sa défense devant les juges du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie. Remis à la justice internationale en 2001, quelques mois après sa chute, Slobodan Milosevic est décédé le 14 mars 2006 dans sa cellule du TPIY à la Haye, avant d'être condamné.

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    Il devait répondre de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour son rôle dans les conflits qui ont provoqué la dissolution de l'ex-Yougoslavie dans les années 1990 (130.000 morts).

    L'Express


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  • Un enfant de huit ans meurt d’une chute de tracteur que conduisait son grand-père

    Le terrible accident est survenu lundi, près d’Abbeville dans la Somme.

     

    Un tragique accident domestique a coûté la vie à un enfant de huit ans lundi, sur la commune de Mesnil-Domqueur, au nord-est d’Abbeville (Somme).

    La moisson étant finie, son grand-père l’avait emmené à bord de son tracteur, pour charrier les ballots de paille. Une activité que le jeune garçon partageait avec son aïeul depuis plusieurs années.

    Une chute de 2m30

    D’après le Courrier picard, l’enfant assis sur le siège passager arrière aurait chuté lors du démarrage de l’engin. Un porte-parole de la gendarmerie a indiqué que le petit garçon était « tombé d’une fenêtre ouverte du tracteur et s’est cogné sur les flèches de l’attelage ».

    La chute de 2m30 sera fatale. L’enfant se retrouve immédiatement en arrêt cardiaque. Un privé rapidement relayé par les pompiers de Bernaville et le SMUR d’Abbeville (hélicoptère en renfort) ont tenté en vain de le ranimer. La victime est malheureusement décédée sur place.

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    Tandis qu’une enquête menée par les gendarmes de la communauté de brigade d’Abbeville a été ouverte, une autopsie devait être réalisée lundi soir.

    Le Parisien


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  • Syrie: Daesh enlève une trentaine de femmes et d’enfants

    DJIHADISME - L'organisation Etat islamique a enlevé une trentaine de femmes et d'enfants de la minorité druze en Syrie, lors d'un assaut sanglant mené la semaine dernière dans la province méridionale de Soueida...

    Le 25 juillet, Daesh a lancé une série d’attaques coordonnées notamment dans le chef-lieu de la province qui ont fait plus de 250 morts, l’un des bilans les plus lourds depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, a indiqué lundi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). En se retirant après les attaques, les djihadistes ont kidnappé « 36 femmes et enfants », selon l’observatoire qui, comme le site d’information local Soueida24, fait état de 20 femmes et 16 enfants enlevés.

    Toutefois seuls 30 femmes et enfants sont toujours détenus par Daesh, a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Quatre femmes ont réussi à prendre la fuite, et deux sont mortes, l’une tuée par balles, l’autre, probablement d’épuisement ». Selon Soueida24, les femmes et enfants ont été pris en otage dans le village de Chabké, aux portes du désert dans l’est de la province de Soueida.

     

    Négociations

    Ils ont été emmenés dans les régions désertiques aux limites nord-est de la province, où Daesh est toujours présent, a indiqué une source locale. La province de Soueida, largement contrôlée par le régime de Bachar al-Assad et jusque-là relativement épargnée par le conflit en Syrie, est dominée par la minorité druze.

    Des négociations, impliquant des dignitaires religieux de la communauté druze -qui pratique une religion ésotérique issue d’un courant minoritaire de l’islam chiite-, sont en cours pour obtenir la libération des otages, ont indiqué à l’AFP des sources locales. « L’EI communique par téléphone avec les familles des femmes kidnappées, il leur envoie des photos et des vidéos », a indiqué à l’AFP le journaliste Nour Radwan, qui dirige Soueida24.

    Les djihadistes réclament la libération par le régime de détenus affiliés à Daesh, des hommes et des femmes, mais aussi l’arrêt de l’offensive menée par le pouvoir de Damas contre un groupe lié à Daesh dans la province voisine de Deraa, selon Nour Radwan. Soueida24 a publié une vidéo présentée comme montrant l’une des otages, réclamant des concessions du régime.

     

    « La plupart des résidents sont des fermiers »

    L’AFP n’était pas en mesure d’authentifier la vidéo, qui a circulé sur les réseaux sociaux. Mais des habitants de Soueida contactés par l’AFP ont identifié la victime et confirmé qu’elle figurait parmi les personnes enlevées. Dans le village de Chabké, « la plupart des résidents sont des fermiers qui n’ont que des fusils de chasse, donc il y avait peu de résistance » lors de l’assaut du 25 juillet, selon Nour Radwan.

    Daesh n’a pas mentionné cet enlèvement ni diffusé de vidéos sur ses plateformes de communication habituelles. Outre les femmes et enfants enlevés, « 17 hommes de la région sont toujours portés disparus », a indiqué Rami Abdel Rahmane.

    « Un jeune homme de Chabké a perdu son père et son frère dans les attaques. Sa mère était portée disparue, il l’a retrouvé il y a deux jours près du village. Ses cousines font partie des kidnappées », témoigne Noura al-Bacha, une militante de Soueida. Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes pans de territoire en Syrie et en Irak voisin, Daesh a été chassé de tous les centres urbains dans ces deux pays.

     

    Viols, enlèvements et esclavage

    En Syrie, l’organisation conserve quelques secteurs (moins de 3 % du territoire) mais parvient à mener des attentats meurtriers. Au paroxysme de son règne, Daesh a commis de terribles exactions -viols, rapts, nettoyage ethnique, crucifixions, esclavage etc. Il a également tué plusieurs otages étrangers en Syrie.

    En février 2015, les djihadistes ont kidnappé plus de 220 chrétiens assyriens dans la région de Tall Tamer, dans le nord-est syrien, avant de les relâcher en plusieurs étapes, selon l’OSDH. Et en Irak, des milliers de femmes et d’adolescentes, en particulier de la minorité yazidie, ont subi des abus horribles de la part de Daesh -viols, enlèvements et esclavage- selon l’ONU.

    Toujours dans le sud de la Syrie, les forces du régime ont poursuivi dans la province de Deraa leur progression dans le dernier réduit contrôlé par un groupe lié à Daesh. Elles ont conquis lundi le village d’Al-Chajara, tenu par les djihadistes, selon l’agence officielle Sana. Plus que trois localités restent aux mains de Daesh, selon l’OSDH.

     

    350.000 morts

    Le pouvoir a depuis la mi-juin réussi à reconquérir l’immense majorité des provinces de Deraa et de Qouneitra dans le sud, à la faveur de bombardements meurtriers et d’accords de capitulation imposés aux rebelles. La guerre complexe en Syrie a fait plus de 350.000 morts.

    20 Minutes


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  • Est-ce que l'article 73 invoqué par Benalla permet à n'importe qui de procéder à une arrestation ?

    Cet article permet à tout citoyen d'appréhender l'auteur d'un crime ou délit flagrant passible d'une peine de prison.

    Est-ce que n’importe quelle personne a le droit d’invoquer l’article article 73 du code de procédure pénale pendant une manifestation qui dégénère sur les forces de l’ordre.

    Question posée par Schlechter le 29/07/2018

    Bonjour,

    Vous nous posez cette question alors qu’Alexandre Benalla a invoqué l’article 73 du code de procédure pénale pour justifier son intervention lors de l’interpellation de deux personnes place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai. Celui-ci dispose: 

    Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche.

    Or, les deux personnes violemment interpellées par Alexandre Benalla et Vincent Crase avaient jeté des objets vers les CRS. Le procureur de Paris François Molins s’est d’ailleurs étonné, dans un courrier adressé au directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), mercredi 25 juillet, que les deux jeunes personnes n’aient pas été poursuivies pour violences contre les forces de l’ordre. Le parquet a depuis ouvert une enquête sur les violences commises contre les policiers le 1er mai, place de la Contrescarpe. 

    Vous nous demandez si «n’importe qui» aurait pu mettre en œuvre cet article. Tout citoyen, en effet, peut invoquer l’article 73 pour appréhender quelqu’un s’il est témoin d’un délit ou crime flagrant, passible d’une peine d’emprisonnement. La Cour de cassation a par ailleurs validé le principe selon lequel «si, aux termes de l’article 73 du Code de procédure pénale, toute personne est investie du pouvoir d’appréhender l’auteur d’une infraction flagrante et de le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche, l’usage, à cette fin, de la force doit être nécessaire et proportionné aux circonstances de l’arrestation». 

    Après une interpellation au titre de l’article 73, l’auteur des faits pris en flagrant délit doit être «conduit devant l’officier de police judiciaire le plus proche». Comme le fait remarquer Libération, dans le cas de l’affaire Benalla, les forces de l’ordre étaient déjà sur place. Ce qui interroge, comme nous l’expliquions la semaine dernière, sur la nécessité pour Alexandre Benalla et Vincent Crase de s’y substituer: 

    Libération

    Benalla a l'air de bien connaître les lois !


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  • L'agression raciste d'une athlète noire choque l'Italie

    Une série d’agressions racistes choquent en Italie, où le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, cite Mussolini et assure que sa priorité reste la lutte contre les migrants délinquants. Lundi, l’annonce de l’agression d’une jeune athlète italienne noire a provoqué une avalanche de réactions d’autant plus indignées qu’elle arrivait après un week-end tendu et la révélation par la presse d’une dizaine d’autres cas en moins de deux mois.

    Daisy Osakue, une lanceuse de disque de 22 ans, née en Italie de parents nigérians, a été blessée à un oeil dimanche soir après avoir reçu un oeuf lancé depuis une voiture près de Turin. Souffrant d’une abrasion et de lésions à la cornée, elle risque de ne pas pouvoir participer aux championnats d’Europe la semaine prochaine à Berlin. Pour elle, il n’y a pas de doute : son ou ses agresseurs cherchaient une cible noire.

    Dans la nuit de samedi à dimanche dans une petite ville au sud de Rome, le soupçon a coûté la vie à un Marocain de 43 ans, pris en chasse en voiture par des Italiens l’accusant d’être un cambrioleur. Après avoir percuté un muret, il a été frappé par ses poursuivants et il est mort à l’hôpital.

    A Palerme, un Sénégalais de 19 ans qui se tenait devant un bar a été roué de coups par un groupe d’Italiens aux cris de « sale nègre ».

    700 délits par jour

    « Toute agression sera punie et condamnée, je serai toujours au côté de qui subit des violences », a réagi Matteo Salvini en souhaitant une guérison rapide à Daisy Osakue mais sans évoquer les autres affaires. En revanche, l’homme fort du nouveau gouvernement populiste, omniprésent et très populaire dirigeant de la Ligue (extrême droite), a assuré : « Alerte au racisme en Italie ? Ne disons pas de bêtises ! ».

    Mais loin de chercher à apaiser les tensions, Matteo Salvini a poursuivi son offensive : « Je rappelle qu’il y a environ 700 délits commis chaque jour en Italie par des immigrés, soit près d’un tiers du total, et ceci est la seule vraie urgence pour laquelle je me bats en tant que ministre ». Son ministère a confirmé lundi : sur les quelque 857.000 personnes arrêtées et/ou dénoncées depuis le début de l’année, tous chefs confondus, 30 % étaient de nationalité étrangère, alors que les étrangers représentent 8,3 % de la population en Italie.

    « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur »

    Les étrangers sont aussi très représentés dans les prisons italiennes : 33 % des détenus au 30 juin (pour plus de la moitié Marocains, Albanais, Roumains ou Tunisiens), même si cette proportion tient beaucoup au fait qu’ils réunissent rarement les conditions pour un aménagement de peine.

    Le discours anti-migrants de Matteo Salvini lui vaut aussi les foudres catholiques, résumées par la une du magazine Famiglia Cristiana la semaine dernière : « Vade retro Salvini ». Mais l’intéressé, adepte des provocations constantes sur les réseaux sociaux, a répondu à ces critiques à sa manière : « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur », a-t-il écrit dimanche matin, en ajoutant l’émoticône d’un baiser. Cette variante d’un slogan de Benito Mussolini très connu des Italiens, utilisée le jour de l’anniversaire de la naissance du Duce, a fait sensation.

    20 Minutes

    Je pense que ces actes sont la conséquence de la trop grande arrivée de migrants en Italie !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - MARDI 31 07 2018

     

    Je vous souhaite une bonne journée


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  • Créa de mon ami Stan : http://pauvrefrance.centerblog.net/

     

    Suite aux inepties écrites dans Le Figaro !!!

    LIEN de l'article : http://sante.lefigaro.fr/article/quand-les-migrants-d-afrique-subsaharienne-contractent-le-sida-en-france/

     

    Peut-être aussi la gale et la tuberculose !


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  • 80 km/h : le nombre de PV en forte augmentation

    Les opposants aux 80 km/h ont la victoire amère : l'augmentation redoutée du nombre de PV se vérifie. Reste à voir si elle n'est que passagère, le temps pour les automobilistes de prendre le pli.

    Selon les informations rapportées par le site zoomdici.fr — reprises par radars-auto.com et par auto-moto.com —, la Préfecture de la Haute-Loire serait la première à diffuser un bilan des infractions dressées pour excès de vitesse depuis l'entrée en vigueur au 1er juillet de la règle des 80 km/h sur les routes du réseau secondaire. Résultat, les radars de la Haute-Loire ont illuminé de leur lumière presque trois fois plus de plaques d'immatriculations depuis l'abaissement de la limitation de vitesse.

    Dans le détail, on relève que l'activité des radars a d'abord augmenté de 2,2 fois durant la première semaine de contrôle à 80 km/h ; puis de 2,8 fois entre le 16 et le 22 juillet.

    Ces proportions seraient peu ou prou les mêmes dans le Var, aux dires du Préfet interrogé par Ouest France.

     

    Plus de PV en Haute-Loire et dans le Var

    Grande est la tentation pour les détracteurs du décret de prendre cette première tendance comme l'indice définitif des choses à venir. Certains se sont rués sur la calculette pour conclure que, à ce rythme-là, le surcroît de verbalisations pourrait rapporter quelque 400 millions d'euros à l'État, en plus des 2 milliards de recettes engrangés l'an dernier (en hausse de 9 % par rapport à 2016).

    On notera par ailleurs que les déclenchements sont plus nombreux en cette période estivale, lorsque davantage de Français prennent leur voiture.

     

    La réaction à chaud de Pierre Chasseray ne s'est pas faite attendre. Sur Twitter, le Délégué général de l'Association 40 Millions d'Automobilistes (qui compte parmi les adversaires les plus farouches de la limitation de vitesse) ironise en taguant le nom du jeu télévisé "Qui Veut gagner des Millions", après les mots de jackpot et tirelire. Et le militant de rappeler que l'association avait mis au défi le Premier ministre Édouard Philippe d'oser prétendre que les 80 km/h ne serviraient pas à remplir les caisses de l'État. Éternel débat sur l'affectation des recettes des radars.

    Challenges


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 30 07 2018


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    LIEN de la video : https://www.youtube.com/watch?v=wR_U5qPVifY

    (Intégration désactivée !)


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  • Chine: Pékin va fermer un millier d'usines d'ici à 2020

    Dans le cadre d'un plan de restructuration économique et environnemental, la capitale chinoise prévoit de délocaliser toute son industrie lourde vers une nouvelle zone de développement économique, a annoncé mardi dernier l'organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste.

    La ville de Pékin entend fermer environ un millier d'usines d'ici à 2020 pour lutter contre la pollution et favoriser le développement économique d'autres régions, rapportait mardi Le Quotidien du peuple. La capitale va privilégier les industries high-tech et fermer les usines «ordinaires», précise l'organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois, en citant un document d'orientation des autorités municipales.

    Pékin a déjà rejeté les dossiers de 19.500 entreprises qui voulaient ouvrir une usine et en a fermé ou déplacé 2465 autres, ajoute-t-il. Le gouvernement chinois a adopté en 2014 un plan visant à améliorer la coordination entre les différentes autorités locales des régions de Pékin, Tianjin et Hebei. Il veut délocaliser toute l'industrie lourde de la capitale vers la nouvelle zone de développement économique de Xiongan dans la province de Hebei. La volonté du président Xi Jinping est de faire de la capitale une ville de «classe mondiale, harmonieuse et où il fait bon vivre». Même si pour cela il faut raser des quartiers entiers et pousser des dizaines de milliers de travailleurs à trouver un nouveau toit, rapportait en février Le Figaro dans un reportage.

     

    La pollution, enjeu fondamental

    Pékin, qui compte 22 millions d'habitants, s'efforce depuis plusieurs années de juguler sa croissance démographique et de réduire son très fort niveau de pollution. Cette dernière avait constitué un véritable enjeu lors de l'organisation des Jeux olympiques en 2008.

     

    Cette année, 500 entreprises manufacturières seront fermées dans la capitale, ainsi que 176 marchés et centres logistiques, avait annoncé en janvier Liu Bozheng, le directeur adjoint du bureau de Pékin chargé de superviser l'intégration de la région Pékin-Tianjin-Hebei. Plusieurs universités et hôpitaux seront aussi transférés dans des zones périurbaines, avait-il alors précisé, selon des propos rapportés par l'agence de presse Chine nouvelle.

    Le Figaro

    Et en plus de bouffer du chien, d'enfermer les ours pour prendre leur bile, de faire tuer les éléphants et les rhinocéros, ils sont communistes !

    Qu'attendent les océans pour envahir ce continent !!!


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  • Yvelines - Gargenville : l’affaire de pédophilie secoue la ville

    Qui est-il ? Où vit-il ? Depuis quelques jours, Gargenville (Yvelines) vit au rythme de ces questions après l’interpellation, le 18 juillet, d’un jeune homme soupçonné de pédophilie.

     

    L’homme avait été placé en garde à vue après des plaintes pour viols et agressions sexuelles perpétrées dans le Nord et le sud de la France. Il a, depuis, été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Lors de la perquisition menée au domicile de son compagnon (qui a été entendu et totalement innocenté) à Gargenville, où il vivait depuis quelques mois, les fonctionnaires ont mis la main sur 400 vidéos pédopornographiques mettant en scène des viols sur des enfants âgés de 2 ans à 10 ans.

    Ce facteur de 26 ans est, depuis, au centre des conversations. Selon certaines sources, il serait revenu vivre chez cet homme, séparé de son épouse et père de plusieurs enfants. « J’ai reçu en mairie les visites de plusieurs parents inquiets, explique le maire Jean Lemaire (SE) qui a découvert cette affaire dans la presse. De mon côté, je n’ai aucune preuve qu’il soit retourné vivre ici. »

    Pourtant, très vite, les habitants ont réussi à savoir chez qui était logé le criminel présumé. Il s’agit d’un petit pavillon tranquille, situé… juste en face d’un établissement scolaire. Une coïncidence qui a alimenté encore plus l’inquiétude de certains parents.

    Craignant des actes de représailles ou des débordements, l’élu a demandé à son policier municipal de patrouiller régulièrement devant le pavillon en question.

    L’inquiétude du premier magistrat de la ville n’est peut-être pas exagérée. Sur les réseaux sociaux, l’annonce de son interpellation puis de sa libération sous contrôle judiciaire a déchaîné les internautes.

    Certains ont appelé au lynchage, à une « battue dans Gargenville », d’autres au viol de l’agresseur, tous rivalisant d’imagination pour « lui faire passer ses pulsions », comme l’écrit d’un d’entre eux. Un autre, sur Facebook, a cru bon de diffuser sa photo, au mépris de la présomption d’innocence ou du droit à l’image.

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    Le Parquet de Versailles a fait appel de la décision du juge des libertés. La décision est désormais dans les mains de la chambre d’instruction qui doit statuer dans moins de deux mois.

    Le Parisien


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  • Indonésie: des touristes bloqués après un séisme commencent à descendre d'un volcan

    Indonésie: des touristes bloqués après un séisme commencent à descendre d'un volcan

    Les touristes bloqués au mont Rinjani peuvent emprunter un chemin alternatif qui n’a pas été touché par les glissements de terrain. Mais la descente s’annonce longue. 

    Des groupes de randonneurs ont commencé lundi à redescendre d’un volcan actif sur l’île de Lombok en Indonésie, où ils se trouvaient bloqués au lendemain d’un séisme meurtrier qui a provoqué des glissements de terrain et piégé plus de 500 randonneurs, en majorité étrangers.

    Le tremblement de terre de magnitude 6,4 survenu dimanche matin et suivi de multiples répliques a provoqué la chute de tonnes de pierres et de boue bloquant des sentiers du mont Rinjani, un volcan prisé par les touristes pour ses sites de randonnées ! 

     

    En conséquence, 560 personnes ont été bloquées dans la montagne dans la nuit de dimanche à lundi, parmi lesquelles de nombreux étrangers, notamment des Français, des Allemands, des Néerlandais, des Américains ou encore des Thaïlandais, ont indiqué les autorités de l’archipel d’Asie du Sud-Est. 

    3 726 mètres d’altitude

    Lundi, des randonneurs ont commencé à descendre du volcan qui culmine à 3 726 mètres d’altitude, mais il est peu probable qu’ils arrivent au pied de la montagne avant la tombée de la nuit. "Pour le moment, des touristes nationaux et internationaux sont sur le chemin du retour", a déclaré Gusti Lanang Wiswananda, porte-parole de l’agence de recherche et de secours de la province des Petites îles de la Sonde occidentales. 

    La descente a été possible après que des guides ont découvert un chemin alternatif qui n’a pas été touché par les glissements de terrain, a précisé Gusti Lanang Wiswananda, ajoutant que l’évacuation durerait probablement jusqu’à mardi.

    Le séisme a fait au moins 16 morts et 160 blessés, tandis que des centaines de maisons ont été détruites. La puissante secousse a aussi été ressentie sur les petites îles de Gili, des destinations touristiques populaires au large de Lombok, ainsi qu’à Bali.

    L’armée a largué des vivres 

    À Lombok, des hélicoptères de l’armée ont largué de la nourriture et des boissons dans plusieurs endroits de la montagne, afin d’approvisionner les randonneurs bloqués. "Pour les victuailles, ils peuvent encore survivre un ou deux jours", a déclaré Agus Hendra Sanjaya, porte-parole de l’agence de recherche à Mataram. Les opérations de secours seront suspendues à la tombée de la nuit. 

    Le tremblement de terre a eu lieu à 50 km au nord-est de Mataram, la principale ville de Lombok. Cette île se trouve à une centaine de km à l’est de l’île de Bali, elle aussi très touristique.

    Le mont Rinjani est le deuxième volcan d’Indonésie et il est très prisé pour ses sites de randonnées et magnifiques vues au sommet. Parmi les randonneurs bloqués se trouvent 239 ressortissants thaïlandais, a indiqué l’ambassade de Thaïlande à Jakarta.

    "Comme si la montagne allait s’effondrer"

    Un randonneur thaïlandais, Thanapon Worawutchainan, qui était au sommet du mont Rinjani au moment du séisme, a publié sur son compte Facebook une vidéo montrant des personnes en train de tomber. La secousse était violente et des gens se sont allongés par terre jusqu’à la fin des répliques. "On aurait dit que la montagne devant moi allait s’effondrer, des gens ont été blessés par la chute de pierres", a écrit un autre randonneur thaïlandais, Funknathee Prapasawat, sur son compte Facebook. 

    Au lendemain du séisme, 5 141 personnes sont hébergées dans des abris provisoires et ont besoin d’eau potable, a déclaré un porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho, à la chaîne de télévision Metro TV. Le président indonésien, Jokowi Widodo, a visité lundi les zones sinistrées et promis une aide financière aux habitants qui ont perdu leurs maisons dans la catastrophe. 

    L’Indonésie, un archipel de 17.000 îles et îlots, se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique. Ce pays est frappé par de nombreux séismes, mais la plupart ne sont pas dangereux.  

    Sud-Ouest


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  • Haut-Rhin : deux frères s’évadent de la prison de Colmar par les toits

    L’évasion de ces deux hommes, condamnés pour des faits de vol, a été constatée ce lundi matin « à 6h30 ».

    Ils seraient parvenus à percer le plafond de leur cellule avant de filer par les toits. Deux hommes - deux frères, originaires des pays de l’Est - se sont évadés dans la nuit de dimanche à lundi de la maison d’arrêt de Colmar (Haut-Rhin). D’après Le Républicain Lorrain, les deux détenus purgeaient des peines supérieures à cinq ans de prison pour des vols en réunion. La double évasion a été constatée « à 6h30 » à la maison d’arrêt alsacienne, fait savoir un communiqué de l’administration pénitentiaire.

    Le parquet a été saisi et un dispositif de recherche a été mis en place. Les Équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) de Strasbourg ont été dépêchées sur les lieux.

    En 2013, trois détenus s’étaient évadés de la maison d’arrêt de Colmar, de la même manière, la nuit de la Saint-Sylvestre. « Il y a eu plusieurs évasions à Colmar par les toits […] L’administration a essayé de renforcer les plafonds pour éviter les évasions, mais ça n’a pas fonctionné », a réagi auprès de l’AFP la déléguée régionale FO pénitentiaire, Fadila Doukhi. « On met des rustines partout et qu’on ne cherche pas de solutions durables. Colmar a très souvent été pointée du doigt, depuis très longtemps, et personne ne fait rien », a-t-elle ajouté.

    La fermeture de la maison d’arrêt de Colmar est déjà programmée, fait savoir le ministère de la Justice. Les travaux du centre pénitentiaire de Lutterbach qui permettra cette fermeture débutent en septembre, pour une ouverture en 2021.

    Selon l’administration pénitentiaire, la répartition des personnes détenues à la maison d’arrêt de Colmar est de 166 détenus au 1er juillet 2018 sur 120 places opérationnelles.

    Le Parisien


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