• Un clan de pickpockets roumains qui détroussaient des touristes devant la justice

    Ils envoyaient leurs enfants faire les poches des touristes étrangers aux abords de Disneyland Paris : sept femmes et cinq hommes, la plupart de nationalité roumaine, sont jugés à partir de mardi pour leur implication présumée dans un réseau criminel à base clanique et familiale.

    Dix des prévenus, qui appartiennent au même clan, devront répondre devant le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) des faits commis entre 2014 et 2016 de vol en bande organisée, recel et blanchiment, ainsi que d'incitation de mineurs à commettre des délits et délaissement de mineurs de moins de quinze ans.

    L'enquête démarre en mars 2015 quand le commissariat de Chessy, en Seine-et-Marne, constate une forte augmentation des vols à la tire par de jeunes Roms aux abords de Disneyland Paris et dans le RER A desservant le parc d'attraction, mais aussi dans le centre commercial du Val d'Europe, une zone très fréquentée par les touristes.

    "Les mineurs agissaient en milieu d'après-midi, par groupe de trois au quatre: le premier détournait l'attention, le deuxième en profitait pour faire les poches et le troisième faisait disparaître le bien volé", avait expliqué le commissaire Jérôme Georges.

    Au total, le préjudice, constitué de devises, de maroquinerie de luxe, de téléphones et bijoux, est estimé à un million d'euros. Au bas mot, car beaucoup de victimes étrangères n'ont pas déposé plainte. Un millier de vols ont été comptabilisés sur six mois.

    La police a beau procéder à des interpellations, elles restent sans effet: les mineurs donnent à chaque fois une fausse identité, refusent d'apposer leurs empreintes et, placés dans des foyers, ont tôt fait de s'enfuir pour pouvoir recommencer à voler.

    L'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), qui prend le relais des investigations avec le concours des autorités roumaines, parvient toutefois à démanteler le réseau en février 2016.

    - un patriarche craint -

    À la tête du clan, originaire de la ville roumaine de Craiova et formé de huit branches familiales, Marian Tinca, le "patriarche", 57 ans, et son ex-femme, Maria Iamandita, 51 ans, qui comparaissent détenus comme d'autres membres du clan.

    D'après les écoutes téléphoniques, le patriarche félicite ou réprimande, et peut se montrer violent quand les butins sont trop maigres. La matriarche s'occupe de réguler l'argent au profit du clan et d'envoyer des mandats cash vers la Roumanie. Sur place, l'argent est réinvesti par ses différents membres dans l'achat d'appartements, de terrains et de voitures.

    Un clan de pickpockets roumains qui détroussaient des touristes devant la justice

    Tout le clan, dont aucun membre n'a de revenu déclaré, est mis à contribution: les grands frères et grandes sœurs des mineurs voleurs sont ainsi chargés de surveiller qu'ils s'acquittent bien de leur mission et remettent l'argent volé.

    Âgés de 12 à 17 ans, les sept mineurs impliqués, qui opéraient également sur les Grands Boulevards et la ligne 9 du métro parisien, ont eux déjà été jugés par le tribunal des enfants. Parmi eux, une jeune fille décrite comme particulièrement habile, qui rapportait entre 500 et 800 euros chaque jour à sa famille. Elle avait été mise en cause 48 fois dans des procédures pour vol.

    Outre les dix membres du clan, le gérant d'un hôtel à Pantin (Seine-Saint-Denis), qui percevait des loyers en liquide, est renvoyé pour blanchiment, ainsi que son père. Un restaurateur chinois de Pigalle, à qui les enfants remettaient l'argent pour éviter de se faire prendre avec des espèces sur eux, est poursuivi pour sa part pour recel.

     

    Le jugement est attendu vendredi. Certains des prévenus risquent jusqu'à 30 ans de réclusion.

    AFP


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  • Vosges : une jeune femme de 18 ans tuée par balle

    Le compagnon de la victime a été interpellé. Il aurait expliqué que la balle avait ricoché par accident.

    Laura avait tout juste 18 ans et venait d’avoir son bac. Samedi soir, la jeune femme a été tuée par balle, à Rambervillers, dans les Vosges, au nord-est d'Épinal, rapporte France Bleu.

    Les circonstances du drame n’ont pas encore été établies. Celui-ci s’est produit vers 20h, dans une maison située en centre-ville. Interpellé sur les lieux samedi soir, un suspect de 28 ans, compagnon de la victime, a reconnu être l’auteur du coup de feu mais a d’abord affirmé que la balle avait ricoché par accident avant de toucher mortellement la jeune femme.

    Fortement alcoolisé et sous l’emprise de stupéfiants, il a été placé en garde à vue et n’a été entendu que ce dimanche matin. Avant l’arrivée des secours, il avait pris le temps de jeter son arme dans une rivière, la Mortagne, traversant le village.

    Le Parisien


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  • Paris : le vendeur de cigarettes indésirable se venge à coups de cocktails Molotov à Barbès

    Omar, vendeur à la sauvette, 36 ans, originaire de Mons-en-Baroeul (Nord), est monté vendredi soir à la capitale pour vendre à Barbès, dans le XVIIIe arrondissement, ses cigarettes de contrefaçon. Ce samedi, Omar est en garde à vue dans les locaux du commissariat du XVIIIe.

    Sa virée s’est soldée par une belle frayeur dans le quartier. En cause ? Une embrouille commerciale avec ses «collègues», «vendeurs du cru», agglomérés autour de la station de métro Barbes, qui n’ont pas vu d’un très bon oeil cette «concurrence déloyale». Et l’ont délogé sans grâce. Le Ch’ti est alors revenu pour se venger non sans s’être équipé d’arguments brûlants. Grimpé à la station Barbes, il a lancé d’en haut plusieurs cocktails Molotov, visant le trottoir du boulevard de la Chapelle et plus particulièrement les stands de fortune des vendeurs de tabac.

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    Les policiers du XVIIIe arrondissement, prévenus, sont venus l’interpeller. Le vendeur nordiste était encore sur les quais, allumant avec un briquet une de ses bouteilles d’essence coiffées d’un chiffon, et la jetant en feu sur les rails à l’arrivée des policiers. Ces derniers l’ont mis en joue et plaqué au sol. Une trentaine d’hommes, principalement les autres vendeurs à la sauvette, sont alors montés dans la station, ont entouré de manière menaçante lees représentants de l’ordre, insultant et rouant de coups le vendeur nordiste à terre. Omar a été ramené au commissariat à 20 h 15, dans des conditions difficiles, entourés d’une foule hostile. Les policiers, pris à partie, ont dû user de gaz et d’une grenade lacrymogène pour pouvoir se frayer un chemin.

    Le Parisien


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  • Elle le réveille pendant la sieste, il la tue : la tragédie de la petite Luna, 5 ans

    Un homme a été condamné à la prison à vie mercredi aux Etats-Unis pour le meurtre de sa belle-fille de 5 ans. Lors de ses aveux, il avait expliqué qu’elle l’avait réveillé pendant sa sieste. 

    Mercredi, Thomas McClellan, habitant dans le Michigan, a été condamné à la prison à vie pour le meurtre de la petite Luna, âgée de 5 ans. CBS rapporte qu’il avait été déclaré coupable en juillet dernier de meurtre, abus sur mineur et incendie volontaire.

    C’est le 1er novembre que les faits se sont produits. Ce jour-là, l’homme se trouve seul dans l’appartement familial avec sa belle-fille. Mais alors qu’il fait la sieste, l’enfant le réveille pour lui demander qu’il lui prépare quelque chose à manger pendant que sa mère est au travail. «Je lui ai dit que ce n’était pas l'heure du dîner», a expliqué l’homme après son arrestation.

    A plusieurs reprises, le beau-père exige à l’enfant qu’elle quitte sa chambre, mais en vain. «Elle s’est assise par terre, cela m’a rendu encore plus en colère. Elle m’a poussé à bout», a-t-il avoué lors d’une confession filmée par les autorités. C’est à ce moment qu’il s’est emparé d’une arme pour poignarder la petite Luna. Puis, il a enveloppé le corps dans des couvertures et des serviettes en papier, l’a arrosé de vodka et a tenté de lui mettre le feu dans l’espoir de faire disparaitre les preuves du crime.

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    "Je te pardonne"

    Mercredi, la juge a dit au public présent lors du procès de ne pas chercher à comprendre les raisons de ce drame parce que cela n’apporterait que du chagrin. L’avocat de l’accusé a reconnu qu’il s’agissait d’un acte terrible mais que son client n’était pas un homme mauvais. «Tom, je te pardonne et prie pour toi. Je ne souhaite que la paix», a déclaré un porte-parole de la mère à l’énoncé du verdict. 

    Paris Match

    Comment une mère peut pardonner un tel acte ?


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    Yvelines - Les Clayes-sous-Bois : le couple maltraitait enfants et animaux

    Dérive sociale et maltraitance. Les quatre enfants, ainsi que les six chiens et deux chats d’un couple ont été placés, mercredi, dans des structures d’accueil après une intervention de la police en pleine nuit à leur domicile, aux Clayes-sous-Bois.

    Vers 5 heures du matin, les forces de l’ordre interviennent place du chemin de ronde pour une bagarre entre concubins. « C’est un endroit où les policiers interviennent sans cesse depuis des mois », précise une source proche de l’affaire. À l’arrivée des fonctionnaires sur place, quatre enfants, âgés de 5, 6, 12 et 15 ans, sont réveillés. L’aînée indique que son beau-père lui a donné un coup sur la main. Au passage, les policiers relèvent l’état d’insalubrité de l’appartement : le sol est jonché d’excréments d’animaux et de cafards. L’homme accusé de violence accepte de quitter les lieux mais ni la fille, ni sa compagne ne souhaitent déposer plainte contre lui. Une heure plus tard, la mère de famille rappelle pourtant la police car les choses ont encore une fois dégénéré. Cette fois, le suspect, ivre, est interpellé et placé en garde à vue commissariat de Plaisir.

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    Quelques heures plus tard, les fonctionnaires reviennent dans l’appartement pour chercher la mère et la fille afin de les entendre. Et faire des découvertes inquiétantes. « Les enfants présentent des carences éducatives et semblent ne pas manger à leur faim », rapporte une source proche de l’affaire. Les six chiens et les deux chats sont d’une maigreur plus qu’avancée pour certains. « Les animaux étaient privés d’eau et de nourriture », relève une autre source. Un des chiens était même enfermé dans une chambre et se montrait désespérément agressif.

    Des animaux d’une extrême maigreur

    Les animaux étaient privés d’eau et de nourriture, les enfants et les animaux ont été placés. « La famille était suivie par un juge pour enfants de Versailles et les services sociaux, ajoute une autre source. Une mesure de placement était envisagée. Cet événement aura accéléré la procédure ».

    L’homme a reconnu les violences sur sa belle-fille et sa compagne, qu’il justifie en expliquant qu’il ne supporte plus la présence de tous ces animaux chez lui. Il a été remis en liberté. Le commissariat de Plaisir a ouvert une enquête pour mauvais traitements infligés à des animaux domestiques.

    Le Parisien


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  • Marseille : un homme agresse trois personnes à l'aide d'un couteau

    Un homme a été interpellé, samedi matin à Marseille (Bouches-du-Rhône), pour avoir agressé trois personnes à l'aide d'un couteau. Les victimes sont légèrement blessées tandis que le suspect a été hospitalisé en psychiatrie.

    Un homme a frappé avec un couteau trois personnes dans le centre-ville de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, samedi 26 août, a appris franceinfo de source policière confirmant une information du Point. Les faits ont eu lieu entre 6h35 et 6h55 dans une zone qui s'étend du cours Pierre-Puget à la Canebière.

    Trois victimes légèrement blessées

    Le suspect a frappé trois hommes avec le manche d'un couteau de poche ayant une lame peu aiguisée. Les victimes sont légèrement blessées. L'homme a été interpellé par une patrouille de la police municipale place Jean-Jaurès.

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    L'agresseur n'a pas été placé en garde à vue, mais hospitalisé en psychiatrie, après accord du parquet. Au vu de son état, "il a été hospitalisé d'office", a précisé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Ce dernier exclut tout acte à caractère terroriste.

    Un homme a frappé avec un couteau trois personnes dans le centre-ville de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, samedi 26 août, a appris franceinfo de source policière confirmant une information du Point. Les faits ont eu lieu entre 6h35 et 6h55 dans une zone qui s'étend du cours Pierre-Puget à la Canebière.

    Trois victimes légèrement blessées

    Le suspect a frappé trois hommes avec le manche d'un couteau de poche ayant une lame peu aiguisée. Les victimes sont légèrement blessées. L'homme a été interpellé par une patrouille de la police municipale place Jean-Jaurès.

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    L'agresseur n'a pas été placé en garde à vue, mais hospitalisé en psychiatrie, après accord du parquet. Au vu de son état, "il a été hospitalisé d'office", a précisé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Ce dernier exclut tout acte à caractère terroriste.

    FranceInfo


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  • Hérault : une femme et son fils de 21 mois tombent sur un oustiti dans la véranda de leur maison

    Grosse surprise et petite frayeur pour une habitante de Vendémian, dans l'Hérault : elle a découvert un petit singe dans sa véranda. Il a été pris en charge par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    À Vendémian (Hérault), une femme et son fils âgé de 21 mois ont aperçu jeudi 25 août un ouistiti dans leur véranda, rapporte France Bleu Hérault. Le petit singe "claquait des dents, il avait une bonne paire de griffes, il n'était pas encourageant du tout", a assuré cette femme à France Bleu. Le singe est resté dans la véranda pendant près de trois heures.

    Accueilli par le zoo de Montpellier

    "J'étais en train de m'occuper du petit et j'ai cru dans un premier temps qu'il s'agissait d'un chaton", a raconté la mère de famille. Craignant que le petit singe s'en prenne à son fils, elle a ensuite fermé toutes les fenêtres de la maison, mais a laissé des morceaux de banane et de l'eau dans la véranda. Elle a pu ainsi continuer à observer le petit singe en attendant la venue des gendarmes qu'elle a alertés.

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    C'est l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui est venu capturer le ouistiti. Il a été transporté au zoo du Lunaret, à Montpellier. Le singe appartiendrait à un particulier. Une enquête est en cours pour savoir s'il avait l'autorisation de détenir un ouistiti à son domicile.

    FranceInfo


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    Une dent, des os brûlés, un hachoir à viande… le calvaire de Savannah, tuée à 16 ans

    Les enquêteurs ont découvert les os brûlés d’une adolescente de 16 ans dans le Missouri. Sa mère a été arrêtée lundi, elle est accusée de meurtre.

    Savannah Leckie a vécu un véritable cauchemar. Ses os brûlés ont été découverts dans un fossé d’une propriété rurale du Missouri. Sa mère biologique, qui a été arrêtée lundi, est accusée d’avoir tué l’adolescente de 16 ans, indique CBS. Savannah avait été portée disparue fin juillet. Sa mère avait fait savoir à la police que la jeune fille avait fui après s’être sentie responsable d’un incendie dans la ferme familiale. A l’époque, elle avait ouvert une page de collecte de dons dans laquelle elle expliquait : «J’ai prévenu la police que ma fille avait disparu le 20 juillet. Les agents enquêtent sur moi mais ils n’ont pas fait de moi un suspect. Durant cette enquête, il va me falloir un avocat. Je ne peux pas me le payer. Si je récolte plus d’argent que nécessaire pour mon avocat, le reste servira à récompenser quiconque nous fournira des informations sur ma fille».

    Elevée par sa mère adoptive dans le Minnesota, Savannah vivait à présent chez sa mère biologique, Rebecca Ruud, et le petit-ami de celle-ci, à Longrun. Lorsque les enquêteurs ont découvert les os, ils ont également trouvé une dent, un hachoir à viande, un couteau et 26 bouteilles de lessives qui ont, selon eux, pu servir à accélérer la dégradation des tissus corporels.

     

    Les violences de sa mère biologique

     

    C’est le 4 août que la macabre trouvaille a été faite, soit le jour où Rebecca Ruud a épousé son compagnon. La mère est poursuivie pour assassinat et abus sur mineur provoquant sa mort. Elle est également accusée d’avoir voulu faire disparaître les preuves physiques. Le procureur a refusé de dire si d’autres personnes étaient poursuivies dans cette affaire sordide. Buddy Smart, l’ancien petit-ami de Rebecca Ruud a affirmé à la police avoir déjà vu la mère frapper sa fille, la forçant notamment à ramper dans un enclos à cochons ou encore à se laver dans un étang. La mère a reconnu ces accusations, ajoutant même qu’en apprenant que sa fille tentait de se faire du mal en s’ouvrant les veines, elle l’avait forcée à nettoyer les blessures avec de l’alcool et du sel pour la punir. 

    D’après les documents de la justice, Tamile Leckie-Montague, la mère adoptive de Savannah, avait demandé à Rebecca Ruud de reprendre l’adolescente chez elle parce qu’elle ne s’entendait pas avec son nouveau petit-ami. La mère biologique avait accepté et les papiers légaux avaient été signés. Une fois installée dans le Missouri, Savannah avait été scolarisée à la maison et avait coupé tout lien social avec l’extérieur. L’enquête a révélé que Savannah souffrait d’autisme sévère.

    «Notre famille est en deuil. Nous prions à présent», ont fait savoir les parents adoptifs de Savannah, dont le divorce avait profondément marqué l’adolescente. Au cours de l’enquête, Tamile Leckie-Montague a expliqué que la mère biologique de la victime se plaignait sans cesse de l'incapacité de sa fille à s’adapter à la vie de la ferme. Elle lui aurait également avoué que Savannah lui coûtait trop cher et qu’elle avait peur de «perdre sa propriété». 

    Paris Match


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  • Un peu long au début, peut-être regarder à partir de 2mn50


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  • Avec Jean Gabin, Bernard Blier, Dora Doll ... dialogues de Michel Audiard


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  • "Comment imaginer sa grand-mère se faire violer ?" : les agressions sexuelles en maison de retraite, un tabou français

    Dans l'Hexagone, la plupart des agressions sexuelles et des viols en maison de retraite n'aboutissent à aucune plainte ou sont jugées des années après les faits.

    Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2010, Paulette, résidente d'une maison de retraite du Gard, est retrouvée "le visage marqué, très rouge, les lèvres en sang".Atteinte d'aphasie, elle est incapable de s'exprimer. Les couloirs du "cantou", ce secteur réservé aux malades d'Alzheimer, sont déserts et silencieux. "À 0h45, nous l'avons trouvée en train de se faire agresser physiquement et sexuellement" par un autre résident, écrit l'aide-soignante de garde dans une note de transmission que franceinfo a pu consulter.

    Les deux résidents sont séparés, la retraitée âgée de 70 ans est "rassurée" puis lavée. Sans ordonnance, on lui donne un Lexomil, un anxiolytique puissant, puis on la recouche, toujours selon le document rempli par l'aide-soignante. Paulette "dort bien" jusqu'au lever du jour. Cette nuit-là, ni la direction, ni la famille, ni les autorités ne sont alertées, affirment les proches de Paulette.

    Les jours suivants, toujours selon la note de transmission, le médecin de cet Ehpad qui accueille 74 résidents, prescrit une pommade pour apaiser les rougeurs sur le visage de la retraitée. Elle montre des signes de rejet lors de la toilette intime et est aperçue en train de manger ses selles. Elle souffre d'irritations à l'anus, ses couchers sont agités, détaille encore le document.

    Il faudra plus d'un an pour que la famille de Paulette soit avertie et que cette dernière soit éloignée de son agresseur. "Une personne de l'établissement m'a arrêté dans la rue et m'a dit qu'il était arrivé quelque chose de grave à ma belle-mère, se souvient David Leviez, le gendre de Paulette. Cette personne avait trop peur pour son travail, mais elle n'en pouvait plus de se taire."

     

    "On l'a traitée comme un clébard !"

    "Je me suis immédiatement rendu à l'Ehpad pour voir la directrice, elle n'arrêtait pas de me dire qu'elle n'était au courant de rien et qu'elle allait se renseigner", reprend David Leviez. Quelques jours plus tard, le médecin l'informe qu'il s'est "effectivement passé un évènement", mais que ce n'est "pas grave". Après avoir bataillé pour obtenir des précisions, il découvre dans le dossier médical de Paulette qu'il s'agit d'une agression sexuelle. "J'étais fou de rage", raconte-t-il.

    "Le médecin et la directrice ont assuré qu'ils s'étaient tus pour 'nous protéger'."

    David Leviez

    à franceinfo

     

    "Lorsque je l'ai appris, je me suis sentie vide, très mal tout d'un coup", explique Stéphanie Leviez, la fille de Paulette, en réprimant un sanglot, assise à la terrasse d'un café de Palavas-les-Flots (Hérault). "On sait qu'il se passe des choses en maison de retraite, j'y ai travaillé. Mais ce que je n'accepte pas, c'est le mensonge." "On l'a traitée comme un clébard, enrage aussi Morgan Leviez, le petit-fils de Paulette. J'ai vu un psy, je faisais des cauchemars la nuit en imaginant la scène. Ma mère a fait une dépression. Comment peut-on imaginer sa grand-mère se faire violer ?"

    La famille a porté plainte contre la directrice, lui reprochant de ne pas avoir averti les autorités. Selon l'article 434-3 du Code pénal, sauf exception, quiconque "ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d'agressions ou atteintes sexuelles infligées à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité" est tenu de le faire. Sollicitée à plusieurs reprises par franceinfo, la directrice de la maison de retraite n'a pas souhaité s'exprimer. Contactée, une cadre de santé de l'époque a dans un premier temps répondu à nos questions, décrivant une situation inédite à gérer pour l'établissement, avant de refuser d'être citée dans cet article.

     

    De rares cas déclarés en France

    L'agression de Paulette est-elle un cas isolé ? Impossible de chiffrer le phénomène avec exactitude : contacté par franceinfo, le ministère des Solidarités et de la Santé n'a pas été en mesure de fournir des chiffres détaillés. Selon un rapport du ministère de l'Intérieur, paru en 2016, 0,2 % des personnes âgées de 60 à 75 ans déclarent avoir été victimes de violences sexuelles commises par une ou des personne(s) ne vivant pas avec elles au moment de l’enquête.Depuis sa création en 2008, les associations en charge du 3977, numéro national destiné à lutter contre la maltraitance des personnes âgées et handicapées, ont répertorié 84 dossiers ouverts pour violences sexuelles envers des personnes âgées en institution et autant à domicile.

    Au cours de ces deux dernières années, franceinfo a comptabilisé une quinzaine de cas médiatisés. En janvier 2017, un homme de 56 ans a écopé de six ans de prison ferme pour avoir baissé la couche d'une résidente de 82 ans à Saint-Saëns (Seine-Maritime) et lui avoir fait subir des "pénétrations digitales", rapporte Paris Normandie. En octobre 2016, un quinquagénaire est condamné à Saint-Amand (Nord) pour avoir agressé une femme de 92 ans, retrouvée "dénudée, les jambes écartées", détaille La Voix du Nord. Les équipes médicales peuvent être aussi agresseurs : en septembre 2014, un préservatif contenant l'ADN d'un aide-soignant a été retrouvé dans la couche d'une résidente grabataire d'une maison de retraite à Carcassonne (Aude), note le Midi-Libre.

    Ces affaires ont pu être jugées deux ou trois ans après les faits grâce au signalement d'autrui ou par les caméras de surveillance. Dans le cas de Paulette, sa famille a dû longuement se battre pour voir l'affaire devant les tribunaux. Du jour au lendemain, leur premier avocat ne donne pas de nouvelles, les lettres recommandées envoyées au parquet de Nîmes restent sans réponse. Il faudra attendre qu'une nouvelle avocate, Sabrina Hachouf, se saisisse du dossier et écrive au parquet pour qu'une audience soit fixée. Elle aura lieu le 24 octobre 2017, sans la présence de Paulette, morte en 2013.

     

    Des agressions difficiles à identifier

    Mais que se passe-t-il lorsque les victimes ne peuvent pas s'exprimer, quand il n'y a aucun témoin ? Pourquoi certaines agressions n'aboutissent à aucun procès ? "La sexualité des personnes âgées est taboue, bien que mieux admise depuis quelques années, justifie Caroline Lemaître, gérontopsychiatre au Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône). Voir des gestes intimes entre résidents n'est pas toujours accepté. Il peut y avoir une négligence à analyser les faits."

     

    "Le viol est un crime qu'on retrouve partout. L'institution doit protéger au maximum ses membres, mais il y aura toujours des failles."

    Caroline Lemaître, gérontopsychiatre

    à franceinfo

     

    Pour Caroline Lemaître, il s'agit d'abord d'évaluer s'il y a consentement et capacité à consentir. "Chez les personnes démentes, la communication passe par les émotions. Il faut donc être très vigilants, bien savoir comment chacun s'exprime pour repérer les éventuels changements." La spécialiste évoque le cas d'une femme qui, un jour, a montré son entrejambe avec des bleus en disant "là, là, là". Ou celui d'une autre résidente qui a refusé du jour au lendemain d'écarter les jambes pendant la toilette ou montré des signes de rejet à la vue d'un homme.

    Mais "si un homme atteint d'Alzheimer donne une caresse à une femme qui le rejette, qu'on lui explique qu'il n'a pas le droit, mais qu'il oublie et réitère, est-ce qu'on le poursuit ?, interroge-t-elle. C'est une agression, mais c'est compliqué au quotidien de sortir le drapeau de l'agression sexuelle tout le temps." Et puis, comment repérer un délit sexuel lorsque le rapport à l'intimité, la sexualité et la pudeur des résidents sont quotidiennement banalisés ?

     

    "Il n'est pas rare de voir des résidents nus se promener, faire caca dans les couloirs ou se masturber à table. La difficulté pour nous est d'être capable de déceler 'l'anormal' et d'en parler autour de soi."

    Christophe, aide-soignant en Nouvelle-Aquitaine

    à franceinfo

     

    L'aide-soignant dénonce également le manque de moyens humains, qui selon lui crée une opportunité d'agression. "J'ai une douzaine de résidents à gérer seul le jour et 90 la nuit, comment voulez-vous que je vois tout ?", explique-t-il.

     

    "On ne peut pas signaler tout et n'importe quoi"

    Même lorsque les violences sexuelles sont suffisamment étayées, elles ne sont pas toujours suivies de signalements auprès de l'administration ou à la justice. "Ça m'est déjà arrivé de voir un homme le slip baissé sur une femme allongée,affirme Mehdi, aide-soignant en Ardèche, à franceinfo. Lui avait envie, elle était totalement absente, je les ai séparés." Le cas a été inscrit dans la note de transmission destinée à ses collègues, mais l'affaire n'est pas allée plus loin.

    "On ne peut pas signaler tout et n'importe quoi au procureur, explique Roselyne Vasseur, responsable de la qualité des soins en Ehpad au Centre d'action sociale de Paris. On doit faire un rapport très circonstancié, interroger le personnel, recouper les faits, ça n'est pas toujours possible. Quand ça l'est, les familles n'ont pas forcément envie qu'on aille plus loin."

     

    "C'est très violent pour elles d'entendre que leur grand-mère a subi un rapport non consenti."

    Roselyne Vasseur

    à franceinfo

     

    Les enquêteurs n'ont pas non plus la formation nécessaire pour recevoir le témoignage d'une personne âgée ou handicapée. S'il existe des brigades spéciales pour les enfants, aucun service n'est spécialisé pour les personnes vulnérables et la procédure est la même que pour le reste de la population majeure. Si les enregistrements sonores et visuels sont obligatoires lors des interrogatoires des mineurs, ce n'est pas le cas pour les personnes âgées."Comme il est très difficile d'interroger une personne présentant des troubles cognitifs, les signalements que nous faisons à l'ARS [Agence régionale de santé] ou au procureur sont souvent sans suite", admet Roselyne Vasseur.

    Lorsque l'agresseur est atteint d'une maladie psychique au moment des faits, il n'est pas pénalement responsable de ses actes, selon l'article 122-1 du Code pénal, ce qui n'encourage pas à entamer les procédures. Et les affaires de viols sur personnes âgées n'échappent pas non plus à la lenteur des procédures ni à leur correctionnalisation [reclasser un crime en délit], pour désengorger les cours d'assises. En 2014 à Mulhouse, un aide-soignant de 18 ans, qui comparaissait pour le viol d'une femme de 92 ans durant sa toilette, a été jugé au tribunal correctionnel à la demande du parquet, détaille ainsi BFMTV. Il a écopé de cinq ans de prison ferme, mais aurait encouru vingt ans aux assises.

     

    Des justiciables à part ?

    Lenteur des dossiers, non-lieu, omerta.... Les personnes âgées sont-elles des justiciables délaissés ? "Cette situation n'est pas nouvelle, mais depuis quarante ans, elle s'est quand même nettement améliorée, il y a une prise de conscience, nuance une ancienne directrice de maison de retraite. Quand j'ai commencé dans les années 1970, c'était le Moyen Age. Je me souviens d'une Marie, forcée par d'autres résidents à faire des passes pour un franc dans l'indifférence générale. Les personnes vulnérables n'ont jamais été la priorité de la société. La question est : la société est-elle prête à payer pour eux ?"

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    En 2016, une loi sur l'adaptation de la société au vieillissement a pourtant été votée. Le texte stipule que "des enquêtes sont réalisées régulièrement sur les violences et les maltraitances à l'encontre des personnes âgées", sans évoquer spécifiquement les violences sexuelles. "Il faut que les familles et les soignants s'acharnent pour qu'il y ait un procès, parce que les textes existent pour les défendre", renchérit l'avocate Florence Fresnel, spécialiste de la tutelle et curatelle.

     

    "On n'a pas besoin d'une nouvelle loi, mais d'avoir les moyens de l'appliquer. La justice française, c'est 2% du budget, comment voulez-vous que tout soit bien traité ?"

    Florence Fresnel, avocate

    à franceinfo

     

    À l'étranger, la prise de conscience du problème est plus avancée dans certains pays, comme le Canada. Le ministère de la Sécurité publique du Québec élabore des statistiques très détaillées sur les différentes violences sexuelles commises sur les différents groupes de la population, comme les autochtones ou les aînés. "La police répertorie ces délits et crimes via le programme de déclaration uniforme de la criminalité. Cela permet de recenser et suivre l'évolution des infractions sexuelles au Québec", précisent les autorités de la province à franceinfo.

    Une campagne de communication spéciale sur les agressions sexuelles envers les personnes âgées a également été lancée en 2010. Rien de tel pour l'instant en France, où la lutte contre les violences envers les personnes âgées risque pourtant d'être un sujet majeur ces prochaines années. En 2050, selon les chiffres de l'Insee, un Français sur trois sera âgé de 60 ans ou plus, contre un sur cinq en 2005.

    Enquête de FranceInfo


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  • Portugal : la chute d’un arbre fait au moins treize morts lors d’une fête religieuse

    Un chêne bicentenaire s’est effondré sur une foule de fidèles rassemblés dans un jardin botanique pour la fête du Mont sur l’île de Madère.

     

    Treize personnes sont mortes écrasées et une cinquantaine ont été blessées, mardi 15 août, par la chute d’un arbre lors d’une fête religieuse à Madère. Parmi les blessés, dont sept se trouvent dans un état grave, on compte un Français, un Allemand et un Hongrois, ont annoncé les autorités portugaises.

    Mardi, en milieu de journée, un chêne vieux de deux cents ans est tombé sur une foule de fidèles qui allumaient des bougies près d’une fontaine devant une image de Notre-Dame du Mont. Cette fontaine, située dans un jardin botanique à cinq kilomètres du centre de Funchal, la capitale de l’archipel, est entourée de plusieurs arbres centenaires et attire chaque année de nombreux habitants de Madère lors de la fête du Mont.

    « On a entendu un bruit sec »

    Sur les images d’une vidéo d’un amateur diffusée par la chaîne publique RTP, on voit l’arbre tomber sur la foule, provoquant la fuite de dizaines de personnes en panique. « On a entendu un bruit sec, puis l’arbre est tombé pile à l’endroit où les gens déposaient des bougies, les personnes assises sur les bancs près de la fontaine ont aussi été touchées, a déclaré un témoin du drame. Il y a eu un grand mouvement de panique, c’est arrivé en pleine messe, environ une demi-heure avant le début de la procession, il y avait beaucoup de monde. »

    Un périmètre de sécurité a été établi autour du lieu de culte, où des fidèles consternés s’agglutinaient pour obtenir des informations sur les victimes ou pour aider les services de secours, rapidement arrivés sur place.

    Trois jours de deuil régional ont été décrétés, a annoncé le président du gouvernement régional. Le ministère public a décidé d’ouvrir une enquête. Le maire de Funchal, Paulo Cafôfo, a pour sa part affirmé que l’arbre « n’était pas répertorié comme présentant un risque de chute et [qu’]aucun câble ne le retenait ».

    Le Monde

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  • Elle met fin à ses jours : « Une très bonne nouvelle pour la Nature » !

    Elle s’appelait Melania. Elle était passionnée de chasse et de tir sportif. À 27 ans, elle avait la vie devant elle. Le 24 juillet dernier, la jeune chasseresse blonde et souriante s’est pourtant donné la mort dans un champ au nord de Saragosse.

    Melania Capitan était une blogueuse célèbre, suivie par plus de 9.500 personnes sur Instagram et près de 40.000 sur Facebook. Très active sur les réseaux sociaux, la jeune femme parlait de la chasse et du tir, donnait des conseils aux amateurs et postait souvent des photos où elle apparaissait fusil en main à côté de ses proies. Son public l’appréciait pour son humour, ses conseils toujours avisés et le bol d’air frais qu’elle apportait au milieu très masculin de la chasse. Un milieu dont elle avait réussi à gagner le respect et même l’admiration par sa dextérité.

    Si la jeune Melania était adulée par un large public, elle était néanmoins controversée et faisait souvent l’objet d’insultes et de menaces de la part d’antispécistes et autres défenseurs de la « cause » animale. Un harcèlement qui se traduisait, notamment, par des centaines de commentaires injurieux, des menaces, des courriers anonymes et d’autres lâches procédés d’intimidation qui foisonnent à l’ère des réseaux sociaux. Selon le Daily Mail, la blogueuse aurait même reçu des menaces de mort provenant d’associations de défense des animaux.

    Le magazine espagnol de chasse Jara y Sedal affirme que ce harcèlement constant aurait poussé la jeune femme à s’enlever la vie. Avant son ultime geste, celle-ci aurait laissé une lettre à ses proches, selon The Independent.

     

    Loin de calmer la haine de ses contempteurs, la fin tragique de Melania Capitan n’a fait qu’exciter les instincts haineux d’internautes désœuvrés. Certains se seraient spécialement inscrits sur Twitter et Facebook dans le seul but de déverser leur haine sur la page de la défunte… « Vous avez enfin rendu service à l’humanité. Au revoir ! » ou Une très bonne nouvelle pour la Nature ! », pouvait-on lire, entre autres. Ce sont les commentaires les plus modérés. Beaucoup ont, en revanche, exprimé leur tristesse et défendu la mémoire de la blogueuse. On notera également le silence du milieu féministe, pourtant à l’avant-garde quand il s’agit de dénoncer le cyber-harcèlement des femmes.

    Il ne s’agit pas d’instrumentaliser la mort tragique d’une jeune femme et d’en faire une martyre de la chasse ou de la cause carnivore. Les injures et menaces qu’elle recevait quotidiennement sont toutefois révélatrices d’une mentalité lyncheuse et plébéienne qui a pris son essor avec les réseaux sociaux. On se souvient qu’à l’été 2015, un dentiste états-unien avait défrayé la chronique après avoir – en toute légalité – chassé un lion. Le bougre avait même dû fermer son cabinet et quitter sa ville face à la pression.

    La décadence d’une civilisation commence quand la valeur accordée à une vie animale devient supérieure à celle de la vie humaine. Melania Capitan l’a appris à ses dépens : son sourire s’est éteint pour toujours, emporté par les torrents de haine et la furie aveugle des masses biberonnées aux diverses « causes » que charrie un monde moderne en recherche effrénée d’idéal chevaleresque et d’opprimé à défendre, fût-ce au prix d’une jeune vie fauchée par le fanatisme du Bien.

    BD Voltaire - Nicolas Kirkitadze !!!

    Surprise de trouver cet article sur Bd Voltaire ! Donc ce site est pour la chasse, contre les animaux !

    Pour moi, la décadence, c'est la maltraitance des animaux, les élevages intensifs (poules, porcs), le comportement des humains dans les abattoirs, la chasse comme la pratiquait cette femme monstrueuse,  Les animaux sauvages dans les cirques, etc. etc.

    C'est bien que cette chasseuse se soit suicidée! 


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  • Ardennes : l'homme qui a traîné son chien derrière sa voiture ne sera pas poursuivi

    Malgré l'horreur de la scène, l'enquête a conclu à un acte accidentel et non intentionnel de la part du propriétaire du chien.

    L'homme qui avait tué son chien lundi en le traînant derrière sa voiture à Carignan ne sera pas poursuivi pour des faits de cruauté ou de sévices envers un animal, rapporte France Bleu Champagne-Ardenne mercredi.

    Un acte accidentel. Le sort de ce chien n'avait pas laissé indifférent. Lundi, les passants de Carignan ont vu un chien accroché à une voiture. Le propriétaire du chien a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Mais après 36 heures d'interpellation, le parquet de Charleville-Mézières a affirmé que l'enquête avait conclu à un acte accidentel, rapporte la radio locale.

    Un fort taux d'alcool dans le sang. En effet, il a été démontré que le propriétaire n'avait pas l'intention de faire du mal à son chien et qu'il avait simplement oublié qu'il l'avait attaché à son pare-chocs, comme il le faisait habituellement. Ce n'est qu'en arrivant à la station-essence, qu'il avait découvert son chien mort. Et pour cause, l'individu était fortement alcoolisé. Il avait plus de trois grammes d'alcool dans le sang ce jour-là. Seul le délit de conduite en état d'ivresse a été retenu contre l'individu. 

    Europe 1

    Parce que c'est normal d'attacher son chien au pare-chocs arrière de sa voiture ?

    Ce jugement est honteux !


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  • Quel bonheur de pouvoir écouter Piaf !  (7 055 207 vues)


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  • Jupiter à l'Élysée, la stratégie de Macron s'enraye déjà

    Le système de gouvernement mis au point par le chef de l’État est plein de vices de forme. Trop centralisé, mal équilibré, il est surtout sans amortisseurs. Résultat, il a suffi de quelques nids de poules, cet été, pour qu’à l’ivresse des premiers pas succède la hantise d’une rupture durable avec l’opinion sur fond de polémiques.

    Quelque chose ne tourne plus très rond dans le système Macron. Les sondages qui piquent subitement du nez disent moins un désamour passager qu’une manière de déception devant un pouvoir devenu banalement comparable à ce avec quoi il était censé rompre. Dieu que le Président était fort et joli au temps des premiers agissements! Trois mois ont passé et le voilà déjà usé. On croyait au miracle. On soupçonne désormais le mirage. Crise de croissance, comme le disent aujourd’hui les affidés du Château? S’il est vrai qu’en politique aussi, on apprend en marchant, il est rare cependant qu’on désapprenne en avançant. L’amateur qui devient professionnel, ça arrive. Le professionnel qui redevient soudain amateur, c’est plus original.

    Les mêmes expliquent donc que ce coup de mou estival n’est rien d’autre que la rançon naturelle d’une activité réformatrice qui, en bousculant les habitudes, ravivent nécessairement les plaies d’une société trop longtemps abandonnée à la triste médecine des soins palliatifs. Les réveils sont toujours douloureux, mais par définition, tout cela n’a qu’un temps. Après la pluie, le beau temps… Vieille rengaine des gouvernants enlisés qui, en l’espèce, ne vaut rien. Au-delà des mots, de quelle réforme tangible ce pouvoir qui débute est-il aujourd’hui le nom?

     

    L'échec du "en même temps"

     

    S’il ne paye pas le prix de ce qu’il fait, hormis les coups de menton et de rabot, faut-il croire qu’il règle par avance la facture de ce qu’il a annoncé? C’est possible, mais là encore faudrait-il que son programme d’action ait un minimum de cohérence, faute de quoi c’est la confiance qui immanquablement s’évapore. Or qui peut dire quelle est concrètement la ligne – «le sens», comme dit le Président – d’une équipe qui promet «en même temps», et plus souvent d’ailleurs à contretemps, l’effort et le réconfort, les roses du renouveau et les épines d’une rigueur véritable sur fond d’une bienveillance prétendument retrouvée et d’une gouvernance au fond un brin pète-sec?

    Ces réglages-là sont l’essence même de la politique dès lors qu’elle passe de la phase de conquête à celle de l’exercice des responsabilités. Pour réussir cette transsubstantiation ô combien périlleuse, le système ainsi mis en place ne doit souffrir d’aucun vice de forme. C’est pourtant là que le macronisme présidentiel se révèle le plus fragile. Le vice, si on ose dire, est à tous les étages. Ce qui apparaît subitement n’est pas accidentel. C’est la rançon originale dans ses fondements, mais tristement banale dans ses effets d’une longue suite de dysfonctionnements qui ne préjugent de rien de bon pour la suite tant il est vrai qu’on ne répare pas d’un claquement de doigts ce qui a été installé avec autant de soin et qui se révèle à l’usage aussi peu performant.

    La banalité transformée en insincérité

     

    Commençons par le haut. L’erreur de Macron est de se vouloir à la fois jupitérien et hyper-président. Ce sont là des rôles contradictoires. Jupiter, c’est la surprise, le mystère, la rareté dans une forme d’arythmie. On le craint d’autant plus qu’on ne le voit pas venir. Qu’importe qu’il roupille au sommet de l’Olympe pourvu que son réveil soit un coup de tonnerre. Il ne saurait en tous cas être au four et au moulin. S’il se mêle de tout à la moindre occasion, s’il sature l’espace médiatique au point de l’encombrer, c’est qu’il n’est pas ce qu’il prétend être. La banalité qui rode devient alors la marque de l’insincérité. Une recette, tout juste une recette…

    Or Macron a beau parler avec parcimonie, son image est partout. On la voit et avec elle sa main jusque dans le moindre détail de l’action gouvernementale. À force de lancer la foudre à jet continu, le Président ne balancera bientôt plus que des pétards mouillés. Il devient attendu, ce qui est le meilleur moyen de ne plus être entendu. Il transforme en technique ce qui devrait être un art. Le voilà déjà en quête de hauteur. Dans son rapport avec l’opinion qu’il entend séduire, il y a surtout quelque chose de «voulu», comme écrivait Stendhal dans le Rouge et le Noir –l’un des livres officiels de quinquennat– en décrivant les premières étreintes de Julien Sorel et Madame de Rénal. On sait la fin de cette aventure à force d’imagination factice: une balle perdue, une tête qui tombe. Jupiter, pour revenir à lui, a-t-il jamais été un dieu «voulu»?

     

    Philippe encaisse l'enfer de Matignon

     

    Descendons d’un cran. À Matignon, Edouard Philippe découvre l’enfer. Il n’est pas le premier. Il semble le vivre, à la différence de tant d’autres avant lui, avec un placide sang-froid sans doute expérimenté à l’ombre de Juppé. Cet homme, pour le moment, sait encaisser. On lui soupçonne même un humour de bon aloi qui peut l’aider à flotter. Cela ne règle pourtant en rien le caractère improbable de son positionnement. Pour tenir, il faudrait que sa majorité parlementaire s’identifie à lui alors qu’il n’est qu’un rallié tardif, longtemps contempteur des contractions d’un projet présidentiel qu’il lui faut mettre désormais en musique. Pour cela, il n’a pas d’autre choix que de s’installer, au moins pour l’instant, dans le rôle du parfait collaborateur. Il décide, j’exécute. Après tout, pourquoi pas?

    Sauf que dans ce registre un peu trop plat pour enthousiasmer l’opinion, le Premier ministre n’a même pas eu le temps de faire ses preuves. Le raout de Versailles, la veille de son discours d’investiture, c’était déjà fort de café. La correction de ce discours pourtant validé par l’Élysée, à peine quelques jours après qu’il a été prononcé, ça a été le coup de grâce. Même quand il récite, Edouard Philippe peut être contredit. Les députés qui lui avaient accordé leur confiance et, plus encore, les ministres qui l’entourent ont pu ainsi vérifier ce qu’ils soupçonnaient déjà. L’arbitrage de Matignon ne vaut pas tripette. Il y a en toutes choses à l’Élysée une instance de recours. Quand ce n’est pas le Président lui-même, c’est son secrétaire général, Alexis Köhler, celui dont Macron a pu dire en toute immodestie qu’il était le seul à le valoir sur le terrain de l’intelligence… Si Jupiter n’est pas à sa place, que vaut alors son Premier ministre dès lors qu’on conteste le droit de ranger ses bidons? Comment s’étonner en tous cas de tant d’instabilité au sommet de l’État quand l’un décide et se ravise tandis que l’autre applique avant de devoir tourner casaque?

     

    L'élite autoproclamée de l’aristocratie d’État au pouvoir

     

    Le plus curieux dans cette affaire est que cette improbable répartition de rôles ne favorise même pas l’émergence d’un gouvernement fort d’individualités autonomes. Les ministres d’Edouard Philippe ne sont ni meilleurs ni plus mauvais que leurs prédécesseurs. Ils sont souvent différents dans leur pedigree et leur parcours. Leur surface politique, à quelques exceptions près, est surtout assez mince. Ils ont été sélectionnés pour cela. Dotés de directeurs de cabinets choisis par l’Élysée dans le vivier de la fonction publique, ils ont été priés de s’entourer d’équipes resserrées. À charge pour elles de travailler en symbiose avec leurs administrations respectives. Là encore, pourquoi pas? Mais il faut alors beaucoup d’innocence pour s’étonner après coup du poids exorbitant de la technocratie quand on lui fait une place aussi belle.

    C’est comme si Macron ne voulait pas voir ce dont il est l’expression achevée. Avec lui, ou plutôt dans son sillage, c’est l’élite autoproclamée de l’aristocratie d’État qui s’est saisie des derniers leviers que les politiques à l’ancienne ne lui avaient pas encore abandonnés. Le fameux verrou de Bercy qui a fait tant fait parler lors du récent débat parlementaire sur la moralisation de la vie politique est aujourd’hui bouclé à triple tour. Là est la marque de fabrique d’un pouvoir qui, dès l’origine, manquait d’assises sociales et qui s’est organisé de façon telle que pour avancer sur le chemin de la réforme, il n’a pas d’autre choix que celui - au mieux - du despotisme éclairé face aux corporations de tous ordres et – au pis, si l’opinion regimbe - d’un affrontement différé. C’est en cela que les escarmouches estivales qui ont fait les choux gras de la presse n’ont pas le caractère anecdotique ou artificiel que leur prêtent les porte-paroles du Président. Elles sont logiques. L’étonnant est au fond qu’on s’en étonne. Ou pour le dire autrement, cet étonnement, s’il est réel, n’est-il pas annonciateur de désillusions autrement plus puissantes quand il faudra constater qu’elles traduisaient une manière d’innocence?

    Pour affronter les bourrasques qui sont le lot ordinaire de tout pouvoir, surtout quand il ne se résout pas à la politique du chien crevé au fil de l’eau, mieux vaut avoir enfin les relais qui expliquent, qui protègent et qui, au besoin, sortent les dagues face aux oppositions d’où qu’elles viennent. C’est toute la question du rôle et de l’efficacité de la majorité, à l’Assemblée. Celle-ci est tellement large qu’elle en est presque évanescente. Problème de riche, mais problème quand même. Les députés de la République en marche sont neufs. Sont-ils encore frais? Tout se passe en fait comme s’ils étaient à la fois neufs et déjà défraîchis. On a daubé leur manque d’expérience. D’autres avant eux, en 1981 par exemple, s’étaient installés comme les soldats vindicatifs et remplis d’une idéologie parfois sectaire. Les élus du cru 2017 sont d’un autre tonneau. Ce qui n’est pas fait pour rassurer.

     

    L'obsession de la fidélité

     

    Tout député qui découvre la vie parlementaire est obsédé par la question de la fidélité. Fidélité à celui qui l’a fait élire. Fidélité aussi aux raisons supposées de sa promotion. La génération Macron est un mélange de vieux briscards habilement recyclés, de jeunes turcs qui se voient déjà généraux et surtout de nouvelles pousses ébahies d’être là où elles sont. Ces députés-là viennent de «la société civile», ce qui est une manière de dire qu’ils découvrent à la fois les charmes de la vie politique et les contraintes de la vie parlementaire. Ils apportent à l’Assemblée un sang neuf, des pratiques originales, un style rafraîchissant. C’est un atout qui a ceci de particulier qu’il n’est que transitoire.

    L’ignorer, c’est se perdre à coup sûr. Or tout se passe comme si ces élus issus de la société civile ne voulaient pas voir qu’à partir du moment où l’on détient en mandat, on appartient illico à la société politique. Il en va en ce domaine comme de la virginité. Quand elle est perdue, c’est pour toujours. Or dans les débats parlementaires de cet été, on a pu voir combien les députés novices de la majorité caressaient l’espoir insensé de ne pas assumer leur nouvel état. Non pas qu’ils aient été incapables d’apprendre, comme on l’a souvent dit, mais parce qu’ils refusaient cet apprentissage incompatible à leurs yeux avec de qui fonde leur identité. Encadrés à la schlague et laissés «en même temps» dans la nature, ils ont ainsi fait l’expérience d’une conscience malheureuse que seule aurait pu compenser la promotion d’un programme de réforme tiré au cordeau. Ce qui, on l’a vu, a manqué à l’appel.

    Il faut ajouter à cela une particularité qui n’est pas faite pour rassurer. Ce groupe pléthorique est ainsi fait que personne, au sommet de l’État, ne sait ce qu’il pense vraiment sur des questions économiques et de société qui domineront la session d’automne. On s’est longtemps demandé s’il serait ou non malléable. On le découvre instable parce qu’étrange et difficilement gérable, car au fond, imprévisible. Pour lever ce mystère, le plus simple serait de le laisser débattre au grand jour. Telle n’est visiblement pas l’intention de ceux qui sont censés l’encadrer et qui craignent de le découvrir frondeur ou bien décalé.

     

    Un parti sans visage sans amortisseur

     

    Dans le système Macron, il n’y a d’ailleurs pas que le relais parlementaire qui soit ainsi utilisé dans le seul but qu’il ne serve pas à grand-chose. Le parti lui aussi est «une chose» comme disaient autrefois les ex-communistes italiens lorsqu’ils s’interrogeaient sur le monstre qu’ils étaient en train de construire. «En marche» puis «La République en marche» ont toujours eu une conception a-minima du militantisme et il a fallu que la presse soit diablement imaginative pour voir là une machine capable de renverser les montagnes. Emmanuel Macron a démontré une fois encore qu’une campagne présidentielle pouvait se gagner «avec cinquante hommes décidés» selon la formule de François Mitterrand. L’originalité macroniste, même si on ne le crie pas sur les toits, est de considérer que pour conserver le pouvoir il n’en faut guère davantage.

    Cela réduit inévitablement le rôle du «marcheur», puisqu’il en reste encore, à celui de supporter auquel on ne demande rien d’autre que de porter la bonne parole urbi et orbi. Si le parti doit exister, c’est donc comme un média et non comme un intellectuel collectif chargé d’élaborer un projet spécifique. Dans cette verticalité où tout vient d’en haut pour irriguer le bas, il n’y a rien qui soit de particulièrement original. Ce qui l’est davantage, en revanche, c’est que dans une formation aussi centralisée où l’on nomme au lieu d’élire au point de faire apparaître les partis à l’ancienne pour des exemples de démocratie participative, rien ne soit fait concrètement pour faire vivre pareil système.

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    La République en marche est aujourd’hui un parti sans visage. Sa direction est inconnue. Son état-major se confond avec celui du groupe – et encore! Les statuts qui viennent d’être votés comme au jeu de bonneteau –pas vu, pas pris– organisent ce qu’on n’avait encore jamais vu dans la vie politique française: une centralisation poussée à l’extrême dans une formation dont le centre n’existe pas. Cela comme le reste fait apparaître un dispositif privé de tout amortisseur et dont le seul moteur est installé à l’Élysée. Quand on voit combien quelques nids de poules l’ont fait tanguer cet été, on peut se dire qu’il suffirait de presque rien –une mauvaise passe sondagière persistante, en l’occurrence– pour le pousser dans le fossé plus tôt qu’aucun n’avait imaginé lorsque Macron était le nom d’un bonheur sans partage.

    Challenges

     


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  • L’ « Etat islamique » appelle au meurtre de nos enfants

    Avec l’Etat Islamique, il n’y a aucune limite: La guerre qu’ils nous ont déclaré est totale, et les flots de réfugiés qui abreuvent nos pays d’Europe convoient leurs assassins. Dans leur numéro 11 de « Rumyia », leur magazine de propagande, une nouvelle catégorie de victimes est très clairement désignée: Nos enfants.

     

    Les actions  physiques ne sont que le moyen d’atteindre l’objectif spirituel et l’enlèvement d’enfants d’infidèles en est un.

    L’objectif de l’enlèvement n’est pas de demander une rançon, mais de perpétrer un massacre et répandre ainsi la terreur dans le cœur des incroyants. Séquestrez-les, non pour négocier une rançon, mais pour les tuer. Poursuivez votre mission, jusqu’à ce qu’Allah vous rappelle à lui. Les enfants devront être tués avant l’arrivée de la police.

    Les conseils pratiques suivent:

    Ne compromettez pas une opération, si vous ne disposez pas d’une arme à feu, car immense est la récompense pour ceux qui massacrent les croisés avec un couteau. Il suffit d’un peu d’

    imagination et d’une planification de base.

    Les otages serviront de boucliers humains et leur massacre distillera la peur dans le cœur des incroyants. L’objectif d’un enlèvement est la publicité, qui en découle. Dans certains cas, il est opportun de maintenir momentanément les otages en vie, d’informer les autorités et leur expliquer l’enjeu de la mission, que le soldat de l’EI s’apprête à accomplir, car le but est de créer la terreur.

    A titre personnel ceci pose un problème: Alors que je me fiche totalement – et c’est le moins que je puisse dire… – qu’un collabo (80% de la populace européenne) soit assassiné par l’Etat islamique car ils sont directement responsables de la situation, j’avoue que l’assassinat de leurs enfants ne me laissera pas indifférent, car ces derniers ne sont pas responsables de la lâcheté et de l’ignominie de leurs parents! Par contre il semble évident que les parents se fichent bien que leurs enfants soient assassinés, vu l’absence totale de réaction de la population devant les exactions des vermines importées: A part allumer des bougies et jeter des fleurs, rien. Et je suis quasiment certain qu’ils auront la même réaction quand on verra leurs gamins se faire égorger: Pas d’amalgame!

    EuroCalifat


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