• 11 ans de prison pour le tueur de Rafiki, un des rares gorilles des montagnes de l’Ouganda

    Le gorille Rafiki avait 25 ans au moment de sa mort. [Capture Twiiter Uganda Wildlife]

    L’homme qui avait tué Rafiki, un gorille connu pour être un des symboles de son espèce considérée en danger critique, a été condamné jeudi par la justice ougandaise à 11 ans de prison. Soupçonné de faire du braconnage, cet Ougandais avait plaidé la légitime défense.

     

    Un Ougandais a été condamné jeudi 30 juillet 2020 à une peine de prison de 11 ans, notamment pour avoir tué un rare gorille des montagnes dans le parc de la forêt de Bwindi (sud-ouest). Le gorille au dos argenté, nommé Rafiki (ami en swahili), était âgé d’environ 25 ans. Il avait été tué en juin avec une lance.

    Felix Byamukama, habitant d’un village voisin, avait été arrêté et avait reconnu avoir tué le singe, assurant avoir agi en état de légitime défense, selon l’Autorité ougandaise de la faune (UWA). L’UWA a annoncé que Felix Byamukama avait écopé d’une peine de prison de 11 ans pour avoir tué le gorille et d’autres animaux dans le parc.

    Il avait plaidé coupable de trois chefs d’inculpation : être entré illégalement dans une zone protégée, et avoir tué une antilope et un potamochère.

    Une condamnation qui se veut exemplaire

    Nous sommes soulagés que justice ait été rendue pour Rafiki et cela devrait servir d’exemple aux autres personnes qui tuent des animaux, a déclaré le directeur exécutif de l’UWA, Sam Mwandha.

    Rafiki était le mâle dominant d’une famille de 17 gorilles, la première à avoir été habituée à la présence humaine dans le parc, pour permettre aux touristes de venir l’observer. L’UWA avait décrit la mort de Rafiki comme un coup dur, après que des efforts intensifs ont permis de faire passer le gorille des montagnes de la catégorie en danger critique à celle de en danger sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    La population de gorilles des montagnes, présents en Ouganda, au Rwanda et en République démocratique du Congo (RDC), est estimée par l’UICN à environ 1 000 individus, contre 680 en 2 008.

    Hausse du braconnage en Ouganda

    La mort de Rafiki est intervenue alors que la fréquence des cas de braconnage a augmenté en Ouganda depuis l’instauration d’un confinement strict pour lutter contre le nouveau coronavirus. Nous avons observé une hausse des cas de braconnage dans nos parcs nationaux après la fermeture de nos pôles touristiques à cause du Covid-19, a déclaré Sam Mwandha.

    Nous cherchons qui est derrière ça. Est-ce qu’à cause du confinement, les communautés près des parcs s’en prennent aux animaux pour survivre ? Est-ce qu’un réseau criminel est derrière la hausse du braconnage ? Est-ce que l’absence du tourisme dans les parcs facilite la tâche des braconniers ?, s’est-il interrogé. Quelle que soit la réponse, les cas de braconnage sont une source d’inquiétude et nous avons intensifié les patrouilles dans les parcs.

    Ouest-France

    Connard d'africain, 11 ans, ce n'est pas assez !


  • Commentaires

    1
    Vendredi 31 Juillet 2020 à 17:34

    11 ans   dans   les prisons   ougandaises,    c' est  22  ans   dans   les  nôtres !

     Espérons que   ça   fera  réfléchir

    2
    Françoise
    Vendredi 31 Juillet 2020 à 17:43

    En principe dans les réserves ils tirent à vue sur les braconniers ,ils ont dû rater ce déchet ! IL n'y en a déjà plu  les humains signent leur fin proche !

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